Tiré du Forum Catholique :
Remarque personnelle : Tout cela est connu mais il faut remarquer l'insistance de Hans Küng. Vindicte qui se fiche d'affaiblir ainsi l'Eglise et se prête aux jeux des ennemis de l'Eglise, les ci devants médias, ici le JDD, qui sont tout content de trouver, en cette journée de Pentecôte, en Hans Küng, dans l'Eglise, un allié volubile et hargneux comme l'est monsieur Terras.
"Seigneur délivre nous du Mal"
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=550517
Benoît XVI est le pape des "occasions manquées", a jugé le célèbre théologien suisse Hans Küng en se déclarant en "opposition loyale" à Rome, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.
AFP - le 22 mai 2010, 19h13
Benoît XVI est le pape des "occasions manquées", a jugé le célèbre théologien suisse Hans Küng en se déclarant en "opposition loyale" à Rome, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.
"Le pontificat de Benoît XVI est celui des occasions manquées et non des occasions saisies", a déploré lé théologien devenu ces dix dernières années l'un des plus farouches critiques de la Curie romaine.
Détaillant ces "occasions manquées", il cite : "le rapprochement avec les Eglises protestantes en autorisant une eucharistie commune, l'accord durable avec les juifs - il parle d'eux comme le peuple déicide -, le dialogue ouvert avec les musulmans - il a tout de même qualifié l'islam de religion violente et inhumaine - et l'opportunité de venir en aide aux peuples africains dans leur lutte contre la surpopulation par la contraception et par l'utilisation des préservatifs pour lutter contre le sida".
Le théologien reproche aussi au pape d'encourager le retour à la messe tridentine en latin, à la pratique de l'eucharistie le dos tourné à l'assemblée.
"Ce ne sont en rien des signes d'ouverture", juge-t-il.
Hans Küng, connu pour ses positions libérales notamment sur le célibat des prêtres, affirme qu'il est en "opposition loyale" avec ce pape pour lequel il dit toutefois avoir de l'estime.
"C'est parce que j'ai de l'estime pour Ratzinger (le cardinal Joseph Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI, ndlr) que je m'y oppose. Nous avons des chemins parallèles, nous venons tous deux de familles catholiques conservatrices. Nous avons fait nos études de théologie en même temps. Nous étions les deux plus jeunes experts conciliaires de Vatican II. En 1968, nos chemins ont divergé. Les mouvements contestataires des étudiants ont profondément choqué Ratzinger", a-t-il rappelé
"Il est retourné en Bavière et a négocié un tournant de plus en plus conservateur. Il est devenu évêque, puis a pris la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il s'est enfermé depuis trente ans dans cette bulle conservatrice qui l'a coupé de la réalité des hommes", a ajouté M. Küng.