Oui, mais ce lien est le suivant : si tous les pédophiles sont majoritairement homosexuels (mais pas tous quand même) les homosexuels sont loin d'avoir tous cette tendance.PaxetBonum a écrit : ↑mar. 12 oct. 2021, 15:33Vous signifiez vous même ce lien en reconnaissant que la majorité des pédophiles sont homosexuels (> 95% je crois dans le cas de l’Eglise). D’ailleurs le terme de ‘pd’ qui était employé pour les désigner vient de pédéraste car ce lien est connu depuis des siècles.
En son temps sa sainteté Benoît XVI avait clairement exprimé ce lien entre pédophilie et homosexualité.
Il est cependant "tentant" de voir dans la pédophilie un dérivé de l'homosexualité, je vous l'accorde, mais ce n'est pas exact. J'avais moi-même cette tendance, c'est mon entretien avec la CIASE (mes 2 interlocuteurs avaient acquis sur le sujet une impressionnante connaissance) qui me l'a ôtée.
Il y a encore autre chose : il s'agit de viol ! Et souvent avec une violence qui n'est pas que physique et "contre nature" donc... ! Le "simple" viol d'une jeune femme par un jeune homme peut provoquer des tas de conséquences désastreuses dont l'envie forte de se suicider, alors quand il devient un acte contre nature et directement contre le sacerdoce (beaucoup de témoignages font état de par exemple "ces mains qui les touchaient et qui juste après élevaient l'hostie sous les yeux d'une assemblée en adoration." ) je vous laisse deviner...
Voilà pourquoi la connaissance d'un prédateur devrait systématiquement entraîner sa remise à l'état laïc, ne serait-ce que parce que son voeux de célibat-chasteté a été bafoué, et que si vraiment ce voeux est lié "ontologiquement" à la prêtrise (ce que prétend le livre de Benoit XVI et du cardinal Sarah) c'est une raison de plus et qui me fait défendre la cause théologique de la nullité de leur ordination sacerdotale, qui résoudrait bien plus de problèmes qu'elle n'en pose (un seul, celui de la grâce surérogatoire).PaxetBonum a écrit : ↑mar. 12 oct. 2021, 15:33Effectivement il y a là une zone d’ombre à éclaircir : combien de religieux pédophiles se sont accusés en confession et n’ont pas été renvoyés en pénitence à leur évêque et/ou aux autorités civiles ? Et combien de ceux qui sont allés voir leur évêque ont été invités à se dénoncer ?
Mais surtout combien ont été écartés définitivement de victimes potentielles ? Car pour moi c’est le point essentiel.
Demander à autrui d’aller publiquement s’accuser de son crime n’est pas aisé pour celui qui en fait la requête comme celui qui doit s’exécuter. Imaginer si après chaque confession on devait aller sur la place publique clamer tout chacune de ses fautes…
Mais il est criminel de ne pas écarter ces pédophiles des enfants et ce de manière définitive.
Sans même ce lien ontologique, car la chasteté peut être conjugale et que je ne pense pas que leur livre ait absolument résolu la question concernant le non-mariage des prêtres (penser à l'orthodoxie) la nécessité de la chasteté inclus celle conjugale devrait suffire à cette règle de droit canonique.
C'est aussi pourquoi je m'oppose à une dénonciation systématique aux autorités civiles : pour libérer et permettre l'aveu en confession, aussi rare serait-il, mais que je suis favorable à une levée du secret de confession dans un cadre précis et limité que j'ai déjà indiqué ici ainsi que les raisons car c'est indispensable pour soigner (spirituellement mai pas que) la victime autant que le prédateur.
Je sais que je peux paraître prétentieux et sûr de moi, mais c'est que j'y ai vraiment beaucoup réfléchi depuis un moment et que je connais et ai approfondi tous les aspects de la question.