jean_droit a écrit :Un certain nombre de séminaires ont une mauvaise réputation.
C'est ce qui est dit dans l'article que j'ai cité ce dessus :
Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus.
Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide (5) et une piété authentique.
Les exemples qui sont donnés sont exacts ou plutôt étaient exacts. J'ai tout un ensemble de témoignages de prêtres racontant les mêmes histoires.
Je vais tenter de me renseigner de mon côté, il est vrai que je n'ai jamais pensé à demander à un prêtre comment s'était passé le séminaire pour lui.
Mais j'ai pu rencontrer le précédent directeur du séminaire interdiocésain de Caen, le peu que j'ai pu apprendre sur le fonctionnement dudit séminaire m'a plus fait penser à un établissement d'enseignement supérieur qu'à un concours de récitation de chapelet.
Je ne nie pas que les images et les idées reçues sont dures à changer, et c'est pourquoi je pense qu'il faut travailler à revaloriser l'image des séminaires diocésains, et du sacerdoce diocésain dans son ensemble.
Pour ce qui est de l'atmosphère priante... je m'interroge, effectivement. Mais réellement, je ne sais pas.
Et pour ce qui est de la vie liturgique, malheureusement il me semble évident qu'elle est à la mesure de la liturgie diocésaine...
Ils ont, aussi, besoin d'un encadrement de qualité et d'une atmosphère très priante. Ce doit être le cas du séminaire de la communauté Saint Martin spécialisée dans la formation des futurs prêtres.
J'ai regardé hier soir la plaquette de présentation du séminaire de la CSM, disponible sur le site de leur revue. L'enseignement y a l'air d'excellente qualité, puisqu'on peut y passer un bac canonique de philo (optionnel) et un de théologie (obligatoire) à l'université du Latran, à laquelle le séminaire est rattaché.
Par contre, j'ai été étonné par la manière dont les études sont organisées : cela m'a plutôt fait penser à un retour au lycée (ou plutôt en classe prépa) qu'à un établissement d'enseignement supérieur type université ou grande école. Je sais que si j'avais la vocation, j'y réfléchirais à 2 fois avant de demander à aller là, quelle que soit la qualité de l'enseignement. C'est probablement très bien pour des jeunes de 18 ans qui sortent du lycée, c'est beaucoup moins adapté à des hommes ayant déjà une certaine expérience de vie adulte.
Il est vrai que je préfère généralement les prêtres qui ont eu des "vocations tardives" à ceux qui sont allé au séminaire à 18 ans.