bnauchocolat a écrit :Pneumatis qu'en pensez vous (à partir de 1'10) :
http://www.youtube.com/watch?v=T8kOJxW19iQ
Est ce que cela doit être pris au sérieux ou c'est juste du théatre ? Le chanteur se dit "luciferien".
C'est un groupe de black metal à la mode.
Possible que ça soit du théâtre, possible que ça n'en soit pas, mais attention : luciférien et sataniste, ce n'est pas la même chose.
Voir :
http://www.dereferer.org/?http%3A%2F%2F ... 470%2Ehtml
bnauchocolat a écrit :Personnellement en écoutant du black metal je ressens maintenant un certain malaise, qui augmente parallèlement à ma foi. Cependant la musique reste toujours agréable à mes oreilles...étrange. Au delà du message je me dis que c'est admirer la noirceur et les ténèbres, je ne sais pas si c'est vraiment compatible avec Dieu..
Comme dirait Morrissey (ancien chanteur des Smiths) :
"I wear Black on the outside
'Cause Black is how I feel on the inside"
("Unloveable")
La noirceur de la musique (et de l'apparence vestimentaire) peut être un moyen d'expurger celle qui nous encombre au fond de nous-même... C'est un peu une catharsis, un exutoire...
Personnellement, je n'écoute que très peu de métal. Mon trip c'est plutôt le gothique, la darkwave, le post-punk, le dark ambient, etc. qui sont des genres musicaux qui nourrissent également des univers macabres, sombres, froids et/ou mélancoliques... non dénués d'un certain humour noir et d'un sens de l'ironie grinçante et cynique.
Je comprends donc tout à fait cette attitude : ce type de musique me permet de supporter un quotidien pas toujours rose, la bêtise humaine, les nouvelles du monde où il n'est généralement question que de guerre, de pauvreté, de maladies, de souffrance, etc. Ça met du baume au cœur...
On peut y voir un certain masochisme, mais moi c'est plutôt les chansons roses bonbons qui me font souffrir car elles sonnent faux, en décalage avec la réalité, elles endorment l'esprit critique...
Tandis que la musique "dark", c'est un peu un peu la bande originale du film de nos vies...
Bien cordialement,
Mikaël