Béatrice Bourges violemment mise à la porte à la Queer Week

[James]

Voyons donc voir de quel côté se situent l’intolérance, l'hystérie et la violence...

Béatrice Bourges violemment mise à la porte à la Queer Week de Science Po

https://www.youtube.com/watch?v=9n9Hc4-Xltw

[Silica]

C'est ça...

Cette B. Bourges se rend dans un lieu où se réunissent des gens qu'elle a conspué pendant plus d'un an. Elle sait très bien que c'est de la provocation inutile, d'ailleurs c'est pour cela qu'elle se fait filmer par les gens qui l'accompagnent : elle espère que ça se passera mal pour avoir quelques images à donner à ses supporters.
Avec son mouvement odieux elle a contribué à répandre le rejet des homosexuels, comme si finalement on n'avait plus à s'en cacher de les haïr, ces invertis. Tout ce que cette vidéo montre c'est la malveillance de cette femme. Ces personnes qui crient dans la foule ont peut-être perdu des ami.e.s, été virés de chez eux lorsqu'illes ont fait leur coming out, été insultés à chaque fois qu'ils sortaient de chez eux en couple, agressés ou tenté de se suicider. Que vient-elle faire sinon étaler que toutes ces souffrances elle s'en fiche et même les encourage ?

[James]

Ou alors, elle était juste venue discuter...

En tout cas, votre discours contient beaucoup de "peut être", de "comme si" et de procès d'intention pour au final ignorer la violence de la situation.

Les seuls coups, les seules insultes et les seules agressions que je vois ne viennent pas de cette dame ni de sa petite escorte de 3 ou 4 étudiants à lunettes.

[Invité]

C'est ça...

Cette B. Bourges se rend dans un lieu où se réunissent des gens qu'elle a conspué pendant plus d'un an. Elle sait très bien que c'est de la provocation inutile, d'ailleurs c'est pour cela qu'elle se fait filmer par les gens qui l'accompagnent : elle espère que ça se passera mal pour avoir quelques images à donner à ses supporters.
Avec son mouvement odieux elle a contribué à répandre le rejet des homosexuels, comme si finalement on n'avait plus à s'en cacher de les haïr, ces invertis. Tout ce que cette vidéo montre c'est la malveillance de cette femme. Ces personnes qui crient dans la foule ont peut-être perdu des ami.e.s, été virés de chez eux lorsqu'illes ont fait leur coming out, été insultés à chaque fois qu'ils sortaient de chez eux en couple, agressés ou tenté de se suicider. Que vient-elle faire sinon étaler que toutes ces souffrances elle s'en fiche et même les encourage ?

Je vous demande pardon, mais je ne sais pas ce qu'il vous faut ! Si c'est Madame Bourges qui est violente, je ne saurais pas comment qualifier le comportement de ces individus. Cela a failli m'arriver la semaine dernière à la cathédrale N.D. de Paris avec la différence que j'étais en ligne avec mon avocat, que j'ai essayé de franchir la sortie rapidement afin de ne pas déranger, qu'un membre du personnel a fait croire que je l'avais insulté (j'étais en ligne avec mon avocat très difficile à joindre) et que d'autres se sont acharnés contre moi et commençaient à m'empoigner. Il semblerait que je sois la "honte de l'église catholique" et qu'il y avait des musulmans au service de la cathédrale qui m'entendaient. Le mot justice ne semble pas avoir la même valeur pour tout le monde. Ce sont toujours les innocents qui trinquent!

[Silica]

Venue discuter, en débarquant comme pour un happening... Si elle voulait discuter elle pouvait envoyer un mail aux organisateurs.

Quand aux coups, vous ignorez volontairement ceux que ce mouvement a directement engendré/encouragé et qui, eux, peuvent aller jusqu'au meurtre, au passage à tabac, au harcèlement moral.

Cela me rappelle cette vidéo (hilarante celle-là) : http://www.lepoint.fr/video/video-greve ... 53_738.php
C'était pendant sa grève de la faim de mascarade. Le policier reste toujours poli, professionnel et même drôle alors qu'elle essaie de tirer ça vers le pathos. C'est loupé.

[Jean-Mic]

Personnellement, ce qui me choque, ce n'est pas l'exclusion de cette dame que je ne connaissais pas, c'est l'existence même de cette Queer Week. Je cite la note écrite sous le clip :

• A SciencesPo, la «Queer week», c'est la diffusion de films pornographiques «queer», des ateliers de travestissement dans les salles de classes, des photos de partouzes dans les halls d'entrée, ...

Je croyais bêtement que Sciences-Po était là pour former les décideuses-décideurs de demain et les élites de la nation. Si la pornographie (je ne parle pas de militantisme, mais bien de pornographie) est au programme, je m'inquiète sérieusement pour la jugeotte de ces pauvres ... (complétez avec le qualificatif qui vous plaira).

Jean-Mic

[Silica]

@Jean-Mic :

n'oubliez pas que cette vidéo et donc sa description ont été postées par des partisans de Béatrice Bourges, ils écrivent donc toutes les malhonnêtetés qu'ils veulent.

Je ne connaissais même pas cette Queer Week avant de voir le lien de James. Si vous voulez aller vous renseigner, vous pouvez consulter leur page Facebook ou leur site : https://www.facebook.com/pages/Queer-We ... 3071314043
http://queerweek.com/


Edit : voici le même événement mais dans une vidéo non montée : http://www.dailymotion.com/video/x1knha ... s?start=44

[Jean-Mic]

Par curiosité, je suis allé voir le site de la Queer Week : http://queerweek.com/

Je lis ceci (c'est moi qui souligne) :

• En mars 2010, un groupe d’étudiants lance la première édition de la Queer Week à Sciences Po.
  Première semaine de réflexion sur les questions de genres et sexualités dans une université française ...
  Reprenant la tradition américaine de ces semaines de débats, de conférences et de festivités,
  les étudiants de Sciences po et d’ailleurs contribuent à la réflexion sur la théorie queer,
  encore trop méconnue en France et souvent victime de nombreux préjugés.
  Pour sa cinquième édition, la Queer Week à Sciences Po Paris, semaine de réflexion sur le genre et les sexualités, est sous le signe du plaisir.

Je ne suis pas allé plus loin que 30 secondes sur le clip parlant de Mme Bourges. Çà m'a suffi pour constater qu'il n'y avait pas le début du commencement d'un débat ou d'une discussion, ni ébauche d'une réflexion. Peut-être que cette Mme Bourges s'y est mal pris, mais sur le fond, çà me fait froid dans le dos de voir se comporter ainsi les décideurs de demain ...

Oui au débat ! Que les opinions s'échangent, que les avis se débattent, oui au débat !

Jean-Mic

[James]

@Silica

Jusqu'à preuve du contraire, l'entrée de la Queer Week est libre non?
Elle a de plus été invitée par des étudiants (à la dernière minute visiblement), de même que ce sont d'autres étudiants qui ont organisé cet événement...

Dans la vidéo, on la voit assister à une conférence.
Il me semble aussi qu'à chaque conférence, le public est invité à réagir à ce qu'il a été dit... En toute objectivité, elle est dans son droit.

Au passage, votre vidéo montre sensiblement les mêmes événements que celle que j'ai posté, ce qui prouve bien que les choses sont assumées officiellement...

Autre point : je suis curieux, avez-vous un exemple d'agression qui aurait été "engendré/encouragé" par cette dame et son mouvement?

Quoiqu'il en soit, vos vaines tentatives pour légitimer cette violence témoignent de votre indignation à 2 vitesses. Le policier de la vidéo qui vous fait tant rire agit correctement et respectueusement, contrairement aux hystériques de la Queer Week qui insultent et chassent manu-militari en poussant au sol leurs indésirables.

La violence n'a en aucun cas à être mêlée avec le débat d'idées que ce soit dans un camps comme dans l'autre.


@Jean-Mic

Si tout cela est vrai, effectivement, Sciences Po est tombée bien bas...

[Peccator]

Je ne comprend pas la démarche de cette personne (dont j'ignorais le nom jusqu'ici), qui me semble effectivement être de la provocation et une recherche soigneusement préparée de l'incident, d'où les caméras.

Ceci étant, la réaction des étudiants de Sciences Po est inadmissible. Si la seule réponse à la provocation est la violence, alors on est mal barrés.


Et comme Jean-Mic, je suis choqué par l'existence de cette Queer Week. J'ai bien été consulter le site officiel de cette association étudiante, et non, ce n'est pas qu'un colloque de réflexion intellectuelle sur les questions de genre.

Il est vrai que la description faite dans cet "article" me semble volontairement mensongère : cette semaine n'est pas une orgie géante où l'on materait du porno après avoir regardé des photos de partouze.

Mais il n'en reste pas moins que les ateliers posent question :
Qu'est-ce donc qu'un "Rituel d'activation de fétiche", performance par laquelle s'ouvre cette semaine ?
Qu'est-ce donc que l'atelier "Ecrire son scénario sexuel" ?
Qu'est-ce donc que l'atelier "Massage et jeux de cordes" ?


Le programme est quand même très peu explicite, on n'a que des titres. Mais il m'apparaît bien être une apologie de l'hédonisme sans contrainte, et où on ne tolèrera pas que s'exprime une voix discordante. Il n'y a aucun débat au programme, et la seule réflexion me semble être sur le comment prendre son pied, et non sur le bien-fondé des pratiques démontrées.

C'est un peu comme si on organisait une semaine de débat et de réflexion sur la drogue, et que le programme serait : projection de films psychédéliques, ateliers sur les différentes techniques pour se faire ses injections, et réflexion sur les lieux de consommation à travers le temps, des bars à opium aux coffee shop.

Est-ce là ce qu'on appelle "réflexion et débat" en sciences politiques aujourd'hui ? Ca fait quand même peur...



Ceci étant, je ne pense pas que Mme Bourges accepterait de laisser s'exprimer des représentants de cette association lors de ses propres événements, surtout s'ils y débarquaient comme elle l'a fait.



Conclusion : nous sommes sur un terrain de combat, où viennent s'exprimer des gens qui ont choisi le combat, et non le dialogue. Il n'est pas étonnant d'y voir la violence s'exprimer, puisque c'est bel et bien un champ de bataille.

[James]

Pour ma part, je la connaissais un peu vis à vis du Mariage Pour Tous et des JREs.

Ne prenons pas pour autant de conclusion hâtive.
Les choses ne semblent pas très calculées : il n'y a pas de caméra, juste 2 téléphones portables d'étudiants (un du côté de Béatrice Bourges et l'autre du côté des spectateurs de la Queer Week). On les voit clairement sur les 2 vidéos... Elles ont juste été sorties au moment où les choses commençaient à s'envenimer sans doute.

Aussi, je ne suis pas vraiment d'accord sur l'idée que certains se font d'une tentative de provocation : je pense qu'elle vient pour mettre la lumière sur cette Queer Week à Sciences Po sinon personne n'en aurait entendu parler. Il lui faut des munitions pour le combat qu'elle mène, de même qu'il faut lire un livre pour pouvoir le critiquer, et ce n'est surement pas avec le peu d'informations présentes sur leur site web et leur facebook qu'elle aurait pu le faire.

Le fait est qu'elle y a été mal reçue...

[Peccator]

Les choses ne semblent pas très calculées : il n'y a pas de caméra, juste 2 téléphones portables d'étudiants (un du côté de Béatrice Bourges et l'autre du côté des spectateurs de la Queer Week). On les voit clairement sur les 2 vidéos... Elles ont juste été sorties au moment où les choses commençaient à s'envenimer sans doute.

On voit deux caméras (téléphones) sur la vidéo, certes. Mais celle qui filme ? Si nous voyons Mme Bourges arriver à Sciences Po, traverser la cour, tout ça, c'est bien parce que quelqu'un la filme. Pourquoi filmer Mme Bourges marcher dans la rue, si ce n'est parce qu'on tient à pouvoir ensuite montrer qu'elle y est allé ?

[Peccator]

Cela me rappelle cette vidéo (hilarante celle-là) : http://www.lepoint.fr/video/video-greve ... 53_738.php
C'était pendant sa grève de la faim de mascarade. Le policier reste toujours poli, professionnel et même drôle alors qu'elle essaie de tirer ça vers le pathos. C'est loupé.

J'espère que ce policier aura été félicité, il se comporte de manière exemplaire.

[James]

Il y a 2 vidéos filmées par 2 personnes différentes.
On voit sur chacune d'elle la personne et l'appareil qui filme l'autre vidéo.
Dans le premier cas, il s'agit d'un partisan de Mme Bourges, et dans le second, c'est un partisan de la Queer Week.

Est-ce que cela témoigne d'un calcul particulier de leur part à chacun?
J'en doute.

Est-ce que le fait que Mme Bourges soit filmée avant son arrivée témoigne d'un calcul particulièrement poussé?
Je n'ai pas vraiment cette impression, raison pour laquelle j'ai dit : "Les choses ne semblent pas très calculées".

Si les choses avaient été vraiment calculées, ils auraient sans doute filmé en plus les "diffusion de films pornographiques «queer», les ateliers de travestissement dans les salles de classes, les photos de partouzes dans les halls d'entrée" et bien d'autres choses pendant toute la semaine.

Là, on ne les voit arriver que lors de la conférence de clôture de l'événement avec de bien piètres moyens...

[Silica]

Le programme est quand même très peu explicite, on n'a que des titres. Mais il m'apparaît bien être une apologie de l'hédonisme sans contrainte, et où on ne tolèrera pas que s'exprime une voix discordante. Il n'y a aucun débat au programme, et la seule réflexion me semble être sur le comment prendre son pied, et non sur le bien-fondé des pratiques démontrées.

C'est un peu comme si on organisait une semaine de débat et de réflexion sur la drogue, et que le programme serait : projection de films psychédéliques, ateliers sur les différentes techniques pour se faire ses injections, et réflexion sur les lieux de consommation à travers le temps, des bars à opium aux coffee shop.

Bonsoir Peccator,

Cela est à mon avis tout simplement hors-sujet. Si la question avait été "l'hédonisme, est-ce une bonne chose ?" il aurait en effet été étrange qu'aucun représentant de la thèse inverse ne soit présent. Mais dans ce cadre et je dirais même dans le cadre plus large de la société cette question ne fait pas du tout débat.
Trouveriez-vous anormal qu'aucun athée ne soit invité à s'exprimer dans des conférences chrétiennes, des messes, des cours de catéchisme ? Moi je trouverais ça bizarre, au contraire, car le point de départ de ce genre d'événement est l'accord sur le bien fondé de la religion et de la foi.

Je trouve votre comparaison avec la drogue un peu excessive même si je la comprends de votre point de vue.