Tensions raciales aux Etats-Unis

[Cinci]

Relief,

A ce sujet, je viens de finir l'excellent livre de Pascal Bruckner : La tyrannie de la pénitence : Essai sur le masochisme occidental.

Oui. Merci pour l'offre. Je suis sûr que le bouquin doit être intéressant. Sauf, j'en suis moi-même à tenter de faire de l'espace en donnant des livres. Je limite les achats, Désolé.

[Cinci]

Marie du 65,

Mes chiens étaient mieux traités!!

Je suppose qu'ils ne sont pas trop moches.

[Marie du 65]

Je suppose qu'ils ne sont pas trop moches.

Comme leur maîtresse!!!

[PaxetBonum]

Le procès proprement dit des six policiers, trois Blancs et trois Noirs, doit lui s'ouvrir le mois prochain.

Freddie Gray, 25 ans, a été victime le 12 avril d'une grave blessure aux vertèbres cervicales, lors de son transport, pieds et mains liés et à plat ventre, dans un fourgon de police à Baltimore. Il est décédé une semaine après son interpellation musclée.

Je n'avais pas lu en détail, mais ce cas démontre encore une fois les méthodes de cowboys de la police américaine.
Comment prétendre parler de racisme ici ?
Parce que le contrevenant est noir ?
Mais 3 des 6 policiers sont noirs aussi…
Il y a 2 femmes policiers dans l'interpellation violente, peut-être un crime sexiste ?

Donc encore une fois pas un crime raciste du tout mais de la violence de cowboys.
Me reste 2 questions : pourquoi les médias titrent-ils de façon mensongère : 'nouveau crime raciste' ?
Pourquoi ces gens fuient où se débattent face à la police si ils n'ont rien à se reprocher quand on connaît le goût de cette police à faire feu illico ?
Je ne comprends pas…

[etienne lorant]

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors que les rues de Ferguson, aux Etats-Unis, ont été le théâtre d'affrontements après la mort d'un jeune noir tué par des policiers, François Durpaire fait le point sur l'évolution de la question raciale depuis l'arrivée du président Obama.


François DURPAIRE est historien spécialiste des Etats-Unis maître de conférences à l'université de Cergy-Pontoise auteur du que sais-je sur l'Histoire des Etats-Unis (PUF).

FigaroVox: Les rues de Ferguson, dans le Missouri, aux Etats-Unis, se sont enflammées deux nuits consécutives, dimanche et lundi, après la mort d'un jeune homme noir, dans des circonstances encore inconnues. L'élection de Barack Obama a-t-elle réellement contribué à lutter contre le racisme?

François DURPAIRE: Il y a toujours ces tragédies qui témoignent du maintien de la tension raciale, notamment dans le sud des Etats-Unis (ici le Missouri). Même ces événements très médiatisés ne doivent pas faire oublier des évolutions plus profondes et qui sont moins faciles à illustrer dans des sujets télé, comme la hausse des couples mixtes entre Noirs et Blancs, ou le développement d'une vraie classe moyenne noire.

Il faut évoquer une évolution de la mobilisation noire, notamment avec l'utilisation des réseaux sociaux pour dénoncer les préjugés véhiculés par les médias traditionnels. Par exemple, dans le cas de Michael Brown, on peut noter l'utilisation de twitter autour du hashtag #IfTheyGunnedMeDown. Certains ont dénoncé l'utilisation de photo «à charge» pour décrire le jeune Michael Brown. Le fait de le montrer en jogging, dans une posture qui suggère qu'il le fait ressembler au membre d'un gang, ou dans un bel uniforme de jeune étudiant n'influence-t-elle pas le public américain?

Les tragédies récente mettent en question les préjugés et le profilage racial ; 2012 avec la mort de Trayvon Martin (17 ans) ou Renisha McBride (19 ans) tuée par erreur par un homme qui pensait qu'elle allait l'agresser alors qu'elle cherchait de l'aide suite à un accident...

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/0 ... -donne.php

(Paxetbonum ne va pas tarder, Ô bon public, il arrive, il fonce, il est déjà là pour rétorquer ! On applaudit bien fort ! )

[PaxetBonum]

(Paxetbonum ne va pas tarder, Ô bon public, il arrive, il fonce, il est déjà là pour rétorquer ! On applaudit bien fort ! )


Les tragédies récente mettent en question les préjugés et le profilage racial ; 2012 avec la mort de Trayvon Martin (17 ans) ou Renisha McBride (19 ans) tuée par erreur par un homme qui pensait qu'elle allait l'agresser alors qu'elle cherchait de l'aide suite à un accident...

A la demande d'Etienne Lorant me voici, ignoble individu que je suis, toujours à vouloir essayer de me faire une idée par moi-même plutôt que de gober ce que rapportent les médias…

Donc je me penche sur ces 2 cas.
Pour Travyon Martin il s'agit d'un latino américain qui tue un noir américain dans des circonstances pas claires du tout.
Pour Renisha McBride il s'agit d'une noire américaine qui tamponne une voiture en stationnement puis erre dans les rues et finit par tenter de s'introduire dans une maison en déclenchant l'alarme. Le propriétaire panique et lui tire dessus. Est-ce que les taux d'alcools au-dessus des normes et la marijuana retrouvés dans le sang de Renish McBride expliquent sa conduite incompréhensible ou est-ce un trauma suite à l'accident qu'elle avait provoqué (cette fois probablement sous l'emprise des 2 substances).

Mon impression : l'un des cas est louche, l'autre une tragédie causée par l'alcool, la drogue et la peur.

[Kolia Karamazov]

Bonjour,

Je n'ai pas compris pourquoi etienne lorant a ressorti une interview vieille de plus d'un an.

Pour ma part, si vous le permettez, je vais vous livrer une information toute nouvelle. En effet, la statistique que je vais vous communiquer n'est jamais parue dans les média. J'ai été la chercher à la source, sur le site du FBI.

Aux États-Unis, il arrive que des policiers se fassent tuer.

Entre 2004 et 2013, sur 565 tueurs de policiers identifiés, 243 étaient noirs, soit 43%.

Les Afro-américains représentent 13% de la population des États-Unis et sont responsables de la mort de 43% des policiers américains pour la décennie 2004-2013.

Voilà une information intéressante sur les relations entre la police et les noirs américains que les médias ont choisi de ne pas divulguer. Et pour cause, elle est en contradiction flagrante avec le scénario qu'ils essayent de nous faire avaler.

Bien à vous.

[etienne lorant]

Sur le thème, voici une interview de Toni Morrison.

Née en 1931 à Lorain (Ohio), Toni Morrison est la première femme noire à recevoir le prix Nobel de littérature, en 1993. Toute son oeuvre dont "Tar Baby", Beloved", "Jazz", "Love" est publiée chez Christian Bourgeois. Son superbe roman, "Délivrances" vient de paraître chez le même éditeur.

Avec de dernier roman, elle poursuit son exploration de la question raciale. Pour "l'Obs", elle parle des violences policières, des Noirs en Amérique, ainsi que d'Obama. Propos recueillis par François Armanet.

°°°°°°°°°°°

Question : "Un an après la mort de Michael Brown à Fergusson, les commémorations ont été marquées par une brutalité policière redoublée. Les Afro-Américains sont sept fois plus susceptibles d'être victimes de tire policiers que les Blancs. Les organes de police et de justice américains ont manifestement un problème avec les Noirs. Ces douze derniers mois ont-il donné lieu à la moindre amélioration ?

Toni M. : "Il y eut des années de colère et des années d'espoir, et nous voilà encore obligés de réfléchir aux relations raciales aux Etats-Unis. Le cas de Michael et les cas de tant d'autres ont donné à ce combat une forte visibilité, mais ce sont les media sociaux qui ont joué ici un rôle décisif. Les violences commises contre des Noirs innocents ou fuyant les forces de police ne suscitent autrement que de l'indifférence, ou un intérêt très limité dans les media traditionnels "grand public". Les forces de police semblent toujours se sentir menacés. Vous rappelez-vous de cet enfant de douze ans immédiatement abattu, sans aucune sommation, alors qu'il jouait dans un parc avec un pistolet en plastique ? Les abus policiers sont de toute façon trop nombreux pour pouvoir être énumérés...

Question: Depuis un an se sont succédé bavures policières, émeutes à Fergusson et à Baltimore, massacre à Charleston où neuf paroissiens noirs ont été abattu dans l'Emmanuel Episcopal Church (l'une des plus vielles églises noires de la cote est des Etats unis) par un suprématiste blanc, le 17 juin dernier. Le racisme reste-t-il profondément ancré aux Etats-Unis ?

Toni : Dans une nation comme la nôtre, affligée par la violence armée, et après deux siècles et demi de discrimination, de violence et de mépris à l'égard des Noirs, le scénario le plus optimiste me semble consister en un lent épuisement du racisme au fil du temps. Je n'attends en rien une grande vague de bonne volonté venant soudain régler le problème. Ce qui est nouveau, c'est la réaction persistante aux actes racistes sur les réseaux sociaux. La révolte qui naguère restait essentiellement cachée est aujourd'hui relayée par les jeunes, Blancs comme Noirs.

Question : Que pensez-vous du mouvement "Black Live Matter" ("La vie des noirs compte") ? Ses actions aident-elles à faire prendre conscience du racisme envers les noirs aux Etats-Unis ?

ToniLes manifestations récentes et actuelles - comme la plupart de celles qui ont été organisées depuis des années, et comme celle de Black Live Matter - sont à la fois encourageantes et insuffisamment ciblées. Elles sont encourageante parce que la jeune génération est lasse et furieuse de ce racisme persistant; mais elles sont insuffisamment ciblées : elles dirigent leurs attaques aussi bien contre une police militarisée et peureuse, que contre les candidats libéraux. Ces mouvements feraient mieux de focaliser leurs attaques sur les organisations et les candidats ouvertement racistes.

Question : Quelle émotion avez-vous ressentie lorsque Obama a entonné "Amazing Grace"lors de l'éloge funèbre du pasteur Clementa Pickney, assassiné le 17 juin ?

Lorsque le président Obama a entonné "Amazing Grace" à la cérémonie funèbre pour ses paroissiens noirs assassinés, j'ai trouvé cela très émouvant mais guère surprenant, car il avait employé plusieurs fois le terme de "grâce" dans son allocution. Et tout le monde, Blancs ou Noirs, aiment ce chant, peut-être parce qu'il a été écrit par un esclavagiste repenti.

Question: Obama ne s'est jamais présenté comme le président des Noirs américains. A Charleston, a-t-il parlé en tant qu'Afro-américain ?

Je crois qu'Obama s'est voulu le président de tous les Américains, sans distinction de race. Cette approche a suscité la colère de plusieurs intellectuels noirs ou autres qui voudraient qu'il se concentre sur les problèmes raciaux. Et comme il est censé être "le magicien noir", on le critique aussi pour sa lenteur à s'engager sur les questions de genre et de discrimination sexuelle.

Question : Assiste-t-on à une nouvelle radicalisation des intellectuels noirs aux États-Unis ?

Les intellectuels et les écrivains afro-américains ont toujours eu une attitude militante, polémique et analytique face aux "privilèges blancs". Je pense à Frederic Douglass, Richard Whright, Ralph Ellison, James Balldwin et bien d'autres. C'est peut-être encore plus vrai aujourd'hui, comme le prouve le récent succès de "Between the World and me", de Ta-Nehisi Coates.


(A suivre)

[Kolia Karamazov]

Les forces de police semblent toujours se sentir menacés.

Si sentiment de menace il y a, force est de constater qu'il est tout à fait rationnel.
D'après les chiffres du FBI que j'ai cité plus haut, un policier a environ 5 fois plus de chances de se faire descendre lorsqu'il se trouve face à un noir, que lorsqu'il se trouve face à un blanc. Il est probable que les policiers américains (blancs comme noirs), qui ont globalement conscience de ce fait, soit très méfiants vis à vis d'un noir dont le comportement est suspect. Cette méfiance est parfaitement rationnelle et il faut s'interroger sur le professionnalisme de celui qui n'en ferait pas montre.

A présent je réagis plus globalement par rapport à l'interview postée par etienne lorant. Puisque visiblement les américains blancs sont d'indécrottables racistes. Puisque l'abolition de l'esclavage n'y a rien changé. Puisque le mouvement des droits civiques et la fin de la ségrégation n'y ont rien changé. Puisque l'élection d'un président noir* n'y a rien changé. Il est peut-être temps de se rendre à l'évidence: le racisme des américains est inexpugnable. Dans ces conditions, je ne vois pas ce qui retient encore les noirs en Amérique. Quel intérêt ont-ils a rester dans ce pays qui les maltraite, qui les hait, qui les assassine?
Après tout, depuis 1865 ils sont libres d'aller où bon leur semble et notamment de regagner cette terre à laquelle ils ont été arraché de force: l'Afrique. Il y a fort à parier que les pays Africains se feraient un plaisir de les accueillir tant les noirs d'Amérique sont riches (en comparaison des noirs d'Afrique j'entends).
Alors pourquoi? Pourquoi se complaire dans une espèce de masochisme, qui consiste à se plaindre du racisme du blanc tout en voulant vivre aussi près de lui que possible.

Si vous avez une explication à ce mystère je suis preneur.

Bien à vous.

*Au passage, je précise que depuis bientôt sept ans, le ministre de la justice (Eric Holder) est noir lui aussi. Si avec ça la justice américaine est encore raciste, je crois que l'on ne peut rien faire de plus.

[papillon]

Les forces de police semblent toujours se sentir menacés.

Si sentiment de menace il y a, force est de constater qu'il est tout à fait rationnel.
D'après les chiffres du FBI que j'ai cité plus haut, un policier a environ 5 fois plus de chances de se faire descendre lorsqu'il se trouve face à un noir, que lorsqu'il se trouve face à un blanc. Il est probable que les policiers américains (blancs comme noirs), qui ont globalement conscience de ce fait, soit très méfiants vis à vis d'un noir dont le comportement est suspect. Cette méfiance est parfaitement rationnelle et il faut s'interroger sur le professionnalisme de celui qui n'en ferait pas montre.

Simple 'fait divers'. Mort pour rien...

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemond ... 92738.html

[SergeA]

Si sentiment de menace il y a, force est de constater qu'il est tout à fait rationnel.
D'après les chiffres du FBI que j'ai cité plus haut, un policier a environ 5 fois plus de chances de se faire descendre lorsqu'il se trouve face à un noir, que lorsqu'il se trouve face à un blanc. Il est probable que les policiers américains (blancs comme noirs), qui ont globalement conscience de ce fait, soit très méfiants vis à vis d'un noir dont le comportement est suspect. Cette méfiance est parfaitement rationnelle et il faut s'interroger sur le professionnalisme de celui qui n'en ferait pas montre.

Simple 'fait divers'. Mort pour rien...

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemond ... 92738.html

Bonjour,
bien que n'ayant pas d'idée préconçue sur le sujet du fil (il ne me semble pas être déjà intervenu), je trouve que le lien en référence démontre vraiment que le meurtrier du shérif est lui même victime.
Selon l'article :

L'accusé «a un casier judiciaire comportant des inculpations pour résistance à arrestation, violation de propriété privée, soustraction à arrestation, trouble à l'ordre public en possession d'une arme à feu», a détaillé M. Hickman, qualifiant le meurtre de son adjoint d'«acte insensé et lâche».

Sans contester la lâcheté du tueur, quels sont les éléments du casier ?
Pas de trafic de drogue, pas de cambriolage, rien qui soit lié de prêt ou de loin à du banditisme (casier pourtant qualifié de "chargé" dans l'article - moi, c'est marrant, je n'y vois rien de plus qu'une escalade ...)
Il est donc possible que celui-ci ait pété les plombs après avoir été victime de harcèlement.
Simple supputation.
Puisque les noirs sont en général victime de discrimination, je m'en autorise une gratuite : je trouve que le tueur a une tête bien plus sympa que la victime. Et hop, emballé c'est pesé !

[PaxetBonum]

Puisque les noirs sont en général victime de discrimination, je m'en autorise une gratuite : je trouve que le tueur a une tête bien plus sympa que la victime. Et hop, emballé c'est pesé !

Cela a été exactement le raisonnement de l'assassin : se dire que puisque les sales policiers blancs sont tous d'ignobles racistes envers les noirs, il suffisait de leur rendre la pareil et de tuer ces sales blancs pour rétablir l'équilibre.

[etienne lorant]

Petite pause rafraîchissante ...


La police est censée protéger la vie des civils. Cette fois, c'est un adolescent noir arrêté par la police qui a sauvé celle d'un officier. La scène a été captée par les caméras de surveillance du commissariat et diffusée par CNN, mercredi 14 janvier.

Jamal Rutledge, un Américain de 17 ans, a été arrêté par la police de Fort Lauderdale en Floride, en septembre dernier, pour violation de sa probation. Assis sur un tabouret, l'officier Franklin Foulks qui vient de l'arrêter, procède aux formalités administratives. Les deux hommes sont seuls dans la pièce quand l'officier de police s'écroule, visiblement victime d'une crise cardiaque.

Menottes aux poignets, Jamal Rutledge se lève et avance vers l'officier au sol. Il crie et appelle les autres officiers à lui venir en aide, ont indiqué mardi 12 janvier les services de police de Fort Lauderdale dans un communiqué. Les policiers se sont alors rués pour tenter de le réanimer, le temps d'appeler une ambulance.

Selon les médecins, c'est la réaction très rapide de Jamal Rutledge qui a permis de sauver la vie de l'officier. Dans une photo publiée dans la presse, le jeune accusé prend fièrement la pause au milieu des officiers.

http://www.youtube.com/watch?v=yawTGuYoWpw



http://twitter.com/streettalkhgd/status ... 04/photo/1

http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriq ... 97215.html

[papillon]

Puisque les noirs sont en général victime de discrimination, je m'en autorise une gratuite : je trouve que le tueur a une tête bien plus sympa que la victime. Et hop, emballé c'est pesé !

Elle est gratuite en effet
Je ne sais pas si le meurtrier, dans ce cas, est une pauvre victime de la société ou un criminel récidiviste récalcitrant.
Je ne sais pas non plus si le policier en question était un détestable raciste ou un policier honnête et consciencieux.
Le meurtre n'en est pas moins choquant .
Pour le reste, Serge, vous n'en savez rien vous non plus.
Votre remarque (très subjective) sur la "tête" des individus concernés me laisse à penser que vous suivez peu les affaires criminelles, sinon vous sauriez qu'elles regorgent de crimes odieux, dont des meurtres d'une violence et d'un sadisme effrayants (meurtres en série, tueurs à gage, crimes liés aux cartels de drogues etc) commis par des gens à la "bonne bouille sympa", qui pourraient être vos voisins, des gens à qui on envoie la main en souriant le matin en montant en voiture pour se rendre au travail, des gens dont on dit après coup : "jamais je n'aurais pu me douter que..." .
A l'inverse, il y a des personnages illustres de notre histoire dont les photos ne rendent pas toujours justice. On ne le remarque plus, on n'en fait pas de cas, parce qu'on connaît ces gens et que notre idée est déjà faite les concernant, peu importe ce que "l'image" projette. C'est ainsi qu'on peut trouver beau quelqu'un qui objectivement (esthétiquement) ne l'est pas.
Pour quelqu'un qui ne connaît pas Winston Churchill et n'en a jamais entendu parler, il pourrait tout aussi bien projeter l'image d'un parrain de la mafia.
Alors si on s'en tenait aux faits...

En terminant, je ne peux résister à l'envie vous présenter notre Mom national
Vous trouverez facilement des photos de cet individu en tapant Mom Boucher ou Maurice Mom Boucher.
Beau bonhomme, comme on dit, belle gueule, sourire craquant et charmeur, yeux bleus pétillants et rieurs, allure générale décontractée et très sympa et ex-chef des Nomads, section "élite" du club de motards criminalisés des Hell's Angels (trafic de drogues, prostitution, meurtres etc) , emprisonné présentement pour avoir fait assassiner deux gardiens de prison, dont une mère de famille.
Il a l'air si sympa, que rien qu'à le regarder on a envie de prendre une bière en sa compagnie...

[Marie du 65]

Merci Etienne pour cette info!!!
Comme quoi y a des bons et de méchants!!!

Marie