Gemini a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 11:07
Je ne vous cache pas ma surprise de voir que vous semblez y accorder un certains crédit.
Bonjour Gemini
Accorder un crédit à quoi ? Vous pensez qu'il suffit d'accuser ou de relayer des accusations de complotisme pour jeter le discrédit sur une œuvre documentaire de 2h40 (avec quelques longueurs, hélas...), et donnant la parole à des intervenants de haute qualité (pas tous, hélas...) ?
La liberté d'expression est en grave danger dans ce pays. La diffusion de fausses nouvelles est répréhensible (article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse), mais ce devrait être à une cour de justice d'en juger et non pas aux nouveaux censeurs que sont les hébergeurs de contenus (contraints à ce rôle de censure à la fois par la mise en cause de leur responsabilité éditoriale et par la pression politico-médiatique). Mais le complotisme n'est pas (encore) une infraction pénale. L’opprobre et la censure qui s'abattent sur ce documentaire ne peuvent que lui donner de la publicité (et conforter le sentiment paranoïaque des complotistes).
J'ajouterai que l'accusation de complotisme à laquelle s'expose aujourd'hui toute personne rompant le consensus médiatique a fini de m'impressionner. Au contraire, étant usée et abusée pour disqualifier toute pensée anticonformiste (en évitant tout débat de fond), elle me donne envie de creuser pour me faire ma propre opinion...
Alors oui, je suis d'accord qu'il s'agit d'un documentaire "complotiste". Mais pour répondre à votre interrogation, voilà en particulier ce que je salue dans cette œuvre et qui m'a incité à le recommander aux visiteurs (malgré, et non pas à cause de ses thèses complotistes) :
1) Une relativisation de la gravité de cette épidémie et une dénonciation d'un discours médiatique anxiogène
2) La dénonciation de la suppression de libertés publiques fondamentales (pour une durée indéterminée)
3) La dénonciation de la stratégie du confinement, dont les conséquences (économiques, sociales, sanitaires) sont infiniment pires que le mal
4) La mise en lumière des collusions et conflits d'intérêts entre responsables des politiques sanitaires et "big pharma"
5) La mise entre parenthèse de notre constitution par l'état d'urgence, qui constitue un véritable coup d'état
Si le pluralisme médiatique existait, et comme le souligne nicolas-p, il n'y aurait pas besoin de se rabattre sur des documentaires dont le vernis complotiste est parfaitement dispensable.
Bien à vous
Christophe