Re: Hold-Up (documentaire sur le coronavirus)
Publié : mar. 17 nov. 2020, 22:22
Pour l'intelligence de la foi
https://www.cite-catholique.org/
voici un petit résumé des vaccins en cours de développement:Pathos a écrit : ↑mar. 17 nov. 2020, 22:22Êtes vous prêt à faire vacciner vos enfants ?
https://youtu.be/dZvVBBRQEVc
en fait sanofi pasteur développe 2 vaccins:
Bonjour Nicolas-p,nicolas-p a écrit : ↑mar. 17 nov. 2020, 23:13À la lumière de la pandémie de Covid-19, les sociétés pharmaceutiques se précipitent légitimement pour tenter fournir un vaccin afin de prévenir la propagation de la maladie.
Comme pour la plupart des vaccins contre la grippe saisonnière, la nécessité de produire rapidement de grandes quantités de vaccin est un vrai défi technique :
Il faut plusieurs mois pour pouvoir produire les vaccins et de nombreuses entreprises ont commencé à se tourner vers des lignées cellulaires autre que animales pour une production beaucoup plus efficace et rapide.
Johnson & Johnson (Janssen) utilise la lignée humaine PER C6 pour développer son vaccin Covid-19 (issue donc à l’origine d'un fœtus)
Moderna, développe un vaccin ARNm.Il utilise une protéine Spike afin d'enseigner au système immunitaire du patient à produire ses propres anticorps pour bloquer et détruire le virus. La protéine Spike est produite à partir de la lignée HEK 293(issue donc à l’origine d'un foetus)
Sanofi Pasteur associé à GSK développe une version produite à priori sur lignée cellulaire animale pour UN de ses 2 vaccins (éthique) et un autre à ARNm (partenariat)
l'utilisation de cellules fœtales pose des problèmes éthiques, mais en plus, la lignée PER C6 peut également présenter des problèmes de sécurité soulevés auprès de la FDA : L'ADN résiduel peut présenter des risques « potentiels » : l'oncogénicité et l'infectiosité.
Astra Zeneca, Pfizer font aussi usage d'une lignée HEK-293. (issue donc à l’origine d'un fœtus)
Plusieurs vaccins à ADN/ARN - sont arrivés en phase 3 chez l'homme ces dernières années.
Les vaccins à base d’acides nucléiques reposent essentiellement sur deux types de molécules, ADN et ARN messager
aucun n’a encore été déployé en médecine humaine (uniquement vétérinaire) et les scientifiques reconnaissent manquer de recul sur leur utilisation.
les vaccins à ARNm utilisent les endosomes intracellulaires pour faire produire une protéine immunogène par nos cellules, ils ne pénètrent pas dans le noyau cellulaire (siège de l'ADN humain)
il faut bien sur rester prudent leur utilisation chez l'animal n'a pas mis en évidence de problème particulier (à ma connaissance...). donc si je peux les éviter je le ferai.
Évidemment, savoir s'il sera incinéré ou pas ne change pas le sort de l'enfant avorté, mais ce n'est pas la question. L'avortement provoqué est un crime abominable, indépendamment du fait que cet avortement avait pour but l'exploitation ou pas du fœtus à des fins de recherches médicales. L'avortement est toujours une faute grave. Un catholique ne peut pas accepter que le meurtre délibéré d’un être humain innocent puisse servir à soigner ou guérir d'autres humains. C'est moralement inacceptable.Xavi a écrit : ↑sam. 21 nov. 2020, 20:20On peut comprendre que lorsque l’avortement est réalisé et que la vie du fœtus est perdue, la question de savoir s’il sera incinéré, enterré ou utilisé à des fins de recherche ou de vaccins ne change plus le sort de l’enfant avorté.
Il est étonnant que des précisions sur la mère et l’avancement de sa grossesse de fœtus à l’origine de certains vaccins aient été retenues. Je suppose cependant que les avortements en cause n’ont pas été provoqués dans le but de l’exploitation de ces fœtus ou à des fins de réaliser des vaccins et, à l’exception du fœtus d’origine et sauf erreur de ma part, il ne semble pas que d’autres fœtus avortés soient nécessaires dans la production en série des vaccins ou pour la mise au point actuelle de certains vaccins contre le Covid-19.
Nous n'en savons rien pour l'instant.Fleur de Lys a écrit : ↑dim. 22 nov. 2020, 16:43Merci beaucoup à Xavi et à Nicolas pour vos éclairages sur les vaccins covid.
Je suppose que ça sera comme pour le vaccin H1N1: personnes à risque et personnes soignantes, non? (Et non pas toute la population).
Mais comment garantir aux soignants la fiabilité d'un nouveau vaccin? Les soignants ont-ils le droit de refuser un vaccin pour en attendre un plus fiable?