Bonjour,nicolas-p a écrit : ↑dim. 05 déc. 2021, 14:07J'ai suffisamment de bagage médical et connaissances sur le sujet pour juger de leurs propos.
Ce forum n'est pas le lieu pour expliquer ou démontrer le nombre d'énormités sorties par certains de vos experts pré- cités.
Il faut rentrer pour cela dans les mécanismes de la génétique et l'epigenetique . Je ne pense pas que personne ( ou presque ) ici y comprenne quoi que ce soit.
On touche là le cœur du problème. En effet, la question du savoir est au centre de cette période. Les médias mainstream n'ont pas rempli leur devoir : au lieu de proposer une information fiable qui laisse exister la discussion scientifique et politique, ils se sont fixé pour objectif la mobilisation psychologique des foules, quitte à sacrifier la connaissance et la vérité pour soutenir le gouvernement dans ses stratégies politiques qui n'ont rien de sanitaire. La suppression progressive de la liberté d'opiner et d'exprimer un avis contradictoire sans se faire lyncher publiquement n'est que la conséquence de leur manière de traiter l'information.
Résultat, des millions de gens ne font plus confiance aux médias, et ils ont de bonnes raisons, tant il est vrai que les "médecins" de plateaux TV ressemblent plus aux médecins de Molière qu'à un véritable discours scientifique rationnel et mesuré (je ne parle même pas des principes de l'éthique médicale, qui semblent complètement leur échapper).
Conséquence : ces millions de gens qui ne croient plus dans les médias vont s'informer sur des sites dont il suffit de regarder l'écriture de l'article et les outrances intellectuelles permanentes pour voir à quel point la chose est absurde. Mais sans connaissance scientifique, ils ne peuvent que croire (et nous sommes tous dans cette optique). Le premier homme qui critiquera la politique aura toute leur écoute. Il pourra dire n'importe quoi, il sera cru, parce qu'il s'adresse à un public qui ignore tout de la médecine (public dont je suis en matière médicale) devant lequel il pourra toujours paraître savant.
Comment faire, dans ces conditions, pour discerner le vrai du faux, le réel de l'illusoire? L'écrasante majorité de la population, objectivement, ne le peut pas, et on ne peut pas lui en vouloir. Nul n'est tenu d'être médecin.
Ainsi la crédulité l'emporte sur tout le reste, et dans certaines situations, on va vers des discours qui sont à la limite du délire pur et simple (une sorte de déchiffrement obscurantiste qui perd tout contact avec le réel).
La faute est à mettre sur le compte du gouvernement et des médias : ils ont eux-mêmes détruit la possibilité d'un monde commun. Plus aucune confiance n'est possible désormais. Comme le remarquait déjà Platon : mettez un rhéteur habile à parler devant une assemblée d'ignorants, il passera pour plus savant que le médecin qui possède de réelles compétences et une certaine honnêteté intellectuelle, surtout dans un contexte où les institutions n'ont plus aucune crédibilité.
On y est.