Trinité a écrit : ↑mer. 14 juil. 2021, 17:18
Je comprends les différents arguments exposés ,et notamment la perte de liberté dans le cadre d'une vaccination forcée .
Mais en enfin , même si
"La nécessité de la vaccination obligatoire comme seule solution n’est pas donc pas certaine " comme le dit Xavi.
Ou se trouve le problème de se faire vacciner,
même si l'on ne croit pas en l'efficacité de ces vaccins , puisque le gouvernement base son argumentation de liberté sur le seul critère d'une vaccination massive !
Alors, faisons nous vacciner et on verra bien!
Bonjour,
L'utilité doit être mise en rapport avec le nuisible.
Or, l'absence de recul, que certains médecins déplorent, fait qu'on ne peut pas savoir, sur le long terme, les possibles effets indésirables de nouveaux vaccins. Il y a donc une prudence raisonnable à avoir : ne pas rejeter en bloc tous les nouveaux vaccins, mais reconnaître, à ce jour, les limites de la science. Car la science est une conscience de ses propres limites, sinon elle n'est pas scientifique. Et nos journalistes ont visiblement oublié ce point.
Un point éthique fondamental est la conservation de soi, parfaitement légitime et reconnu par Saint Thomas d'Aquin lui-même. Donc : si un nouveau vaccin est de loin très utile pour une personne âgée et "à forts risque" de létalité pour cette maladie, il n'en est pas de même pour une jeune personne qui ne risque quasiment rien avec cette maladie, et qui s'aventurerait dans une nuisance possible sur long terme avec ce vaccin dont on ne connaît pas les effets sur le temps long (ce que disent des médecins).
Car le vaccin est un traitement particulier : il s'administre sur des sujets sains qui, pour la plupart, ne risquent rien. Il n'a donc d'utilité que si on est certain qu'à long terme, il ne peut pas nuire.
Rester le nez collé sur le court terme peut donner l'impression de faire un acte moral sans considérer le mal commis à long terme.
Que disent les sujets sains qui ne veulent pas tellement se faire vacciner? Ils disent qu'on n'a pas de recul, et qu'il est préférable de se poser des questions pour leur cas particuliers. Leur attitude est parfaitement saine, raisonnable et prudente, car elle est humble et qu'elle connaît les limites de la raison humaine. Devant un certain nombre d'incertitudes, il n'y a pas que l'utilité immédiate qui compte, il y a aussi l'impératif de ne pas nuire à long terme, au nom de la conservation de soi.
Pourquoi, selon vous, le pouvoir n'ose pas décréter l'obligation vaccinale? Deux raisons, sans doute : ils ne savent pas les réactions que cela peut provoquer; et ils s'exposent à des représailles juridiques et politiques monumentales si, par malheur, les nouveaux vaccins produisent des pathologies dans 5 ou 10 ans. Alors ils préfèrent que les gens aillent "librement" se faire vacciner. Car au niveau juridique et politique, ils pourront toujours dire : "on ne vous a pas obligé"...
Les industries pharmaceutiques, elles, ont déjà réglé le problème : leurs contrats stipulent qu'ils sont exempts de toute responsabilité pénale et politique en cas de problèmes dans l'avenir. Ceci met toute la pression sur l'Etat quant à la responsabilité, et plus particulièrement sur le gouvernement en place. Et c'est pourquoi, peut-être, l'Etat cherche à transférer cette pression sur le consentement libre de chaque citoyen en évitant une obligation vaccinale. Bref : tout le monde essaie de se laver les mains par avance, car on ne sait jamais.
C'est du moins une hypothèse.
Peut-être que ceux qui doutent des effets à long terme se trompent, je ne sais pas. Mais qui peut le démontrer, avec des preuves à l'appui? A ma connaissance, personne.
Donc : leur demander de se faire vacciner peut entraîner des dégâts à long terme. Même si la probabilité est infime, elle existe peut-être. Sur des
sujets sains qui ne risquent presque rien, voire rien du tout avec cette maladie, c'est donc être éclairé que de se questionner légitimement sur la bonne décision à prendre, au nom de la conservation de soi. Faire comme si ces questions n'existaient pas au nom de la "science", c'est sombrer dans l'obscurantisme le plus crétin - ce que font une partie de ceux qui se disent "pro-vaccins".
Il est inquiétant de voir que ceux qui se disent être les "élites" et "les gens éduqués" ne semblent pas employer la méthode du doute et de la conscience de ses propres limites dans leurs décisions. Il faut croire que ce sont les gens dits "peu éduqués "qui osent encore penser et réfléchir de manière humble et prudente. Le pouvoir, lui se prend pour Pharaon...
Ce qui manque à notre société, c'est la vertu de prudence, et ce depuis le début : une justesse dans l'interprétation de la situation et dans l'évaluation des décisions, un point d'équilibre dans le jugement.
Le coup de force de ce pouvoir, c'est qu'il fait passer une prudence raisonnable pour une attitude "complotiste" irrationnelle. Comme cela il impose son point de vue, qui n'est peut-être pas si raisonnable que cela. Pourvu que tout se passera bien. Il faut espérer, car c'est le mieux pour tout le monde.