Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

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Cinci
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Cinci » lun. 09 août 2021, 16:59

Agapé :

Nous nous affolons parce que des gens de 80 ans meurent ? C'est délirant.
Je dirais que les gens sont «chauffés» mentalement pour être sensibilisés particulièrement à l'idée de protéger ses droits individuels face à un irrespect de ceux-ci, du fait de l'inconscience d'autrui ou l'irresponsabilité alléguée des autres, du mauvais usage de sa liberté dont ferait preuve Jacquouille la fripouille, manant et gueux de son état, mauvais sujet, pétru d'irrationalité, contestataire naturel et dangereux de l'ordre établi.

Dans l'ordre établi actuel (désordre établi ?) :

1. Le sujet a des droits. Les droits de la femme qui refuse de devenir mère doivent être respectés d'abord et avant tout. Cela passe avant n'importe quelle espèce de considérations. Tant pis pour l'embryon !

2. Le sujet a des droits même quand il ne va pas bien, s'il est incurable ou s'il juge la vie trop difficile. Le droit de pouvoir mettre fin à ses jours est un droit sacré de la personne. La collectivité lui doit de mettre à sa disposition toutes les facilités pour que son choix puisse être respecté, bien vécu et tout. Hors de question, voyez-vous, de pénaliser un citoyen (grand malade, etc.) à cause de l'irresponsabilité de gens insensibles à la souffrance des autres !

3. Le sujet bien portant a des droits. Et s'il lui arrivait de glisser sur une peau de banane, pour se fracasser le crâne et se ramasser en réanimation à l'hôpital ? Il ne faudrait pas que son droit à lui de bénéficier de soins high-tech lui soit refusé. Quoi ? Parce qu'un Jacquouille irresponsable serait allé faire la fête, pour y contracter une fièvre et ensuite venir occuper la place disponible, mobilisant les ressources à son profit au lieu des honnêtes gens ? Grrr ...

L'idée c'est qu'il n'y a que le vaccin en fin de compte qui pourrait garantir le respect du droit des honnêtes gens à bénéficier de soins de pointe, dans le cas hypothétique d'un accident de santé pouvant leur survenir à eux (leurs proches, grand-papa, les amis ...) Avec le vaccin, l'on pourra remplir nos obligations collectives envers les droits du citoyen à être bien soigné. Tant pis pour les déviants qui ne savent pas se montrer soucieux du droit à la vie et à la bonne santé des autres !

«Vive la contrainte raisonnable ! Vive le passeport sanitaire !» [...]

Une conséquence de la démocratie peut-être ... la démocratie/démagogie ... d'un léger déplacement du point d'équilibre entre une certaine confiance en Dieu vers une volonté plus grande d'assurer une plus grande emprise sur nos conditions d'existence (plus de sécurité, plus de rationalisation administrative, plus de gérance du monde).

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Jean-Mic
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Jean-Mic » mer. 11 août 2021, 21:46

Paru en juillet dans L'Indépendant :
Les non-vaccinés représentent près de 85 % des entrées hospitalières, que ce soit en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques, a rapporté la direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Drees) dans un communiqué.

Cette étude, réalisée sur la période du 31 mai au 11 juillet 2021, permet d’apporter de nouveaux éclairages sur la répartition des entrées hospitalières selon le statut vaccinal. La Dress, le service statistique des ministères sociaux, a publié cette étude pour la première fois ce vendredi 30 juillet sur la base de données croisées des résultats des tests Covid-19, des vaccinations et des hospitalisations. À partir d'août, elle sera actualisée toutes les semaines et mise en ligne sur le site en open data de la Drees, a indiqué à l'AFP le ministère de la Santé.

Selon les premiers résultats, les personnes non vaccinées représentaient 84% des entrées en hospitalisation dite conventionnelle et 85% des hospitalisations en soins critiques. Les patients complètement vaccinés représentaient, eux, 7% des admissions, soit une proportion cinq fois plus faible que la couverture vaccinale de la population à l'époque. L'étude prouve également que le risque de décès est largement plus important sans la vaccination. Ainsi, 78% des personnes mortes du coronavirus n'étaient pas vaccinées. À l’inverse, seules 11% des personnes décédées bénéficiaient d'un schéma vaccinal complet.
La vaccination permet de désengorger les hôpitaux

Au moment de l'étude, environ 35% de la population avaient un schéma vaccinal complet et 45% n'avaient reçu aucune dose de vaccin. "La remontée récente des entrées hospitalières est portée par les personnes non vaccinées", note la Drees. Entre le 5 et le 11 juillet, en moyenne 50 personnes non-vaccinées contre six personnes complètement vaccinées ont été admises en hospitalisation conventionnelle, selon la Drees. Sur la même période, 15 personnes non-vaccinées ont été admises quotidiennement en soins critiques, contre une seule au schéma vaccinal complet.

Concernant les décès de patients Covid-19, une très large majorité (78%) concernent des personnes non vaccinées, 11% des personnes complètement vaccinées, et 11% des personnes ayant reçu une première dose, selon les chiffres présentés. Concernant le variant Delta, la part des patients présentant la mutation L452R (portée notamment par ce variant) apparaît un peu plus élevée parmi les admissions en soins critiques que parmi les entrées en hospitalisation conventionnelle, suggérant que ce variant "génère une proportion un peu plus élevée de cas graves". Ces enseignements restent toutefois "fragiles, en raison de la faiblesse du nombre de cas identifiés sur cette première période d'étude", précise la Drees.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Pathos » mer. 11 août 2021, 23:05

A 20'52'' Qu’on soit vacciné ou pas vacciné on est tout aussi contagieux. Le vaccin n’empêche pas la circulation du virus...

https://www.youtube.com/watch?v=sCqqbP6Oe_Q&t=1264s
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Cinci » jeu. 12 août 2021, 1:16

Oui. Et donc ce ne sont pas les vaccins qui empêchent le virus de circuler, ni les gens vaccinés d'en contaminer d'autres à leur insu. De ce côté là, le discours culpabilisateur des politiciens ne rime à rien. Il s'agit plus de pensée magique qu'autre chose.

Et l'idée d'un passeport sanitaire pour pénaliser les uns (les réfractaires au conformisme) mais aussi un peu tout le monde (perte de revenu pour les commerçants, embarras de vérifier, etc.) procède principalement d'une volonté d'avoir l'air responsable, vertueux, conscientisé du danger de la menace environnementale, etc. Le passeport sert juste à rassurer du monde, et surtout après qu'on les aura bien chauffé mentalement pendant plus d'un an comme les Américains en 1917 cf. Edward Bernays. La fabrique du consentement ...

Mais quoi que l'on dise et peu importe les faits, l'on passera toujours pour un lunatique, un suspect, une mauvaise tête, à ne pas vouloir dire sans hésiter la même chose que le consensus désiré et accepté par la foule. Il y a là un fait de société.



La seule et unique variable qui demeure c'est l'anticipation à l'effet (publicitaire ?) que le vaccin pourrait très significativement empêcher le bénéficiaire du produit Pfizer de tomber sérieusement malade, et malade au point de devoir être reçu en salle de réanimation. Cette idée à l'effet qu'un jeune homme pétant de santé, dans la fleur de l'âge, pourrait du jour au lendemain se ramasser en réanimation ... comme si ce risque serait énorme sans le vaccin. Cela n'est pas prouvé, pas démontré. Pas encore. C'est bien ce qui est dit dans la vidéo de l'IHU de Marseille. Il n'est pas exclu que le vaccin pourrait aider même les gens en bonne santé. Mais dans une proportion vraiment significative ? C'est cela qui resterait à démontrer.

Les gens qui sont contre ce passeport ont raison de trouver qu'il s'agit là d'une mauvaise idée, une nuisance, un truc tordu de politicien ou d'administrateur cauteleux adepte de directive pas franche.

Il aurait été infiniment plus franc de passer une loi au parlement (après débat ouvert, etc.) et rendant la vaccination obligatoire pour les citoyens âgés de dix-huit ans et plus. C'est à l'occasion d'un réel débat ouvert au parlement que, - normalement -, il reviendrait à l'initiateur du projet de vaccination obligatoire, d'amener les preuves selon lesquelles sans le vaccin ce serait la catastrophe. On ne voit rien de tout cela actuellement. Et l'autre alternative qui eût été d'obliger uniquement la population à risque (vieillards en institution, cancéreux en rémission, asthmatiques chroniques, patients en dialyse, etc.) est chose qui ne fut jamais étudiée apparemment.

Chez nous, ce passeport vaccinal va entrer dans l'arsenal des nouvelles contraintes dès le 1er septembre. Il n'y a jamais eu la moindre petite discussion à ce sujet en chambre à l'Assemblée nationale. Néant ! Tous les politiciens sont d'accord. Aucune opposition.

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Pathos » jeu. 12 août 2021, 8:25

Il est même dit je ne sais plus à quelle minute que la charge virale est plus forte chez les vaccinés !!!

Ok vous la voyez la grosse embrouille là ?

Montagnier avait raison : les vaccinés seront les propagateurs des nouveaux variants.

Tant qu'au traitement à l'ivermectine la girouette Fauci (qui se sent cerné) vient de reconnaître que celà fonctionne !

https://www.francesoir.fr/politique-mon ... raitements
Dernière modification par Pathos le jeu. 12 août 2021, 11:15, modifié 1 fois.
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Agapē (ἀγάπη) » jeu. 12 août 2021, 9:57

Oui oui Pathos, à la minute 17:56
https://www.youtube.com/watch?v=sCqqbP6Oe_Q&t=1264s
Charge virale des vaccinés supérieure à celle des non vaccinés. Super !
Et je précise que ces gens là font de la science, pas de l'astrologie. Il y a des données derrière, des faits.
Le professeur précise d'ailleurs, en toute honneté que son panel de vaccinés représente des vaccinés 1 dose et 2 doses. Mais ce qui correspond très bien à la population française actuellement finalement.
"Tout est grâce" Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par nicolas-p » jeu. 12 août 2021, 11:57

Pathos a écrit :
mer. 11 août 2021, 23:05
A 20'52'' Qu’on soit vacciné ou pas vacciné on est tout aussi contagieux. Le vaccin n’empêche pas la circulation du virus...

https://www.youtube.com/watch?v=sCqqbP6Oe_Q&t=1264s
Encore une fois vous n'écoutez que ce que vous voulez entendre.

Cette communication de l'IHU bien faite explique parfaitement les biais de recrutement et donc le fait que les charges virales mesurées chez les vaccinés potentiellement supérieures sont potentiellement lié à ce biais de mesure et donc non significatif. Il s'agit d'études " cas temoins" avec des cohortes non randomisées empêchant toute statistique ou mesure fiable .

Pour le démontrer il faudrait faire une étude randomisée prospective ( et non rétrospective comme ici).
Pour cela, il faudrait faire 2 groupes ( vacciné versus non vacciné ) à qui on innoculerai le virus avec mesure systématique de la charge virale de manière homogène et en double aveugle pour éviter les biais :

Autant dire que éthiquement c'est inacceptable et infaisable.
Donc: aucune conclusion possible.

Par contre, comme vous le soulignez, vacciné ou non la transmission se fait.
Le message de l'altruisme en se vaccinant une fois de plus tombe...

Ce gouvernement devra répondre devant ces éléments à charge de sa politique vaccinale obligatoire mensongère.

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Riou » jeu. 12 août 2021, 12:59

Jean-Mic a écrit :
mer. 11 août 2021, 21:46
Paru en juillet dans L'Indépendant :
Bonjour,

Il est dommage que vous ne teniez aucun compte des objections raisonnables sur l'éthique médicale et, par ailleurs, sur le passe sanitaire. Par exemple : le fait que le CCNE dirigé par Delfraissy et composé de plusieurs scientifiques déclare clairement que la vaccination pour les adolescents est délicate à l'heure actuelle, étant donné que la pleine sécurité des vaccins pour cette tranche d'âge n'est pas encore assurée, ne semble même pas vous concerner le moins du monde. Au fond, à vous lire, c'est comme si ça n'existait pas.
Cela changera peut-être, mais reconnaissez que la vaccination des adolescents est commencée avant même son feu vert médical sur cette tranche d'âge, et qu'embarquer des sujets sains qui risquent si peu avec ce virus dans une telle entreprise est loin d'être une action moralement bonne. Il faudra plus qu'une supplication et un appel à la tyrannie de l’émotion pour étouffer les questions morales complexes propres à cette période troublée.
En cela, votre article me donne l'impression de bien correspondre à cette phrase de Bernanos : la caractéristique du monde moderne réside en ceci qu'il refuse absolument d'être discuté. Avec cet article, vous faites comme si la discussion et les objections n'existaient pas. Cette surdité est celle du monde moderne : les problèmes sociaux ne seraient qu'un problème technique offert à la gestion des gens qui croient au salut par la technique, sans réflexion, cela va de soi - et surtout sans discussion.

Bernanos pourrait, à sa manière, répondre à votre article paru dans le journal "L'indépendant" (!). Ces textes sont issus deLa France contre les robots :
[+] Texte masqué
"Oui, cher lecteur, je crains que vous ne vous imaginiez pas la Liberté comme de grandes orgues, qu’elle ne soit déjà pour vous qu’un mot grandiose, tel que ceux de Vie, de Mort, de Morale, ce palais désert où vous n’entrez que par hasard, et dont vous sortez bien vite, parce qu’il retentit de vos pas solitaires. Lorsqu’on prononce devant vous le mot d’ordre, vous savez tout de suite ce que c’est, vous vous représentez un contrôleur, un policier, une file de gens auxquels le règlement impose de se tenir bien sagement les uns derrière les autres, en attendant que le même règlement les entasse pêle-mêle cinq minutes plus tard dans un restaurant à la cuisine assassine, dans un vieil autobus sans vitres ou dans un wagon sale et puant. Si vous êtes sincère, vous avouerez peut-être même que le mot de liberté vous suggère vaguement l’idée du désordre — la cohue, la bagarre, les prix montant d’heure en heure chez l’épicier, le boucher, le cultivateur stockant son maïs, les tonnes de poissons jetées à la mer pour maintenir les prix. Ou peut-être ne vous suggérerait-il rien du tout, qu’un vide à remplir — comme celui, par exemple, de l’espace… Tel est le résultat de la propagande incessante faite depuis tant d’années par tout ce qui dans le monde se trouve intéressé à la formation en série d’une humanité docile, de plus en plus docile, à mesure que l’organisation économique, les concurrences et les guerres exigent une réglementation plus minutieuse. Ce que vos ancêtres appelaient des libertés, vous l’appelez déjà des désordres, des fantaisies : « Pas de fantaisies ! disent les gens d’affaires et les fonctionnaires également soucieux d’aller vite, le règlement est le règlement, nous n’avons pas de temps à perdre pour des originaux qui prétendent ne pas faire comme tout le monde… » Cela va vite, en effet, cher lecteur, cela va très vite. J’ai vécu à une époque où la formalité du passeport semblait abolie à jamais. N’importe quel honnête homme, pour se rendre d’Europe en Amérique, n’avait que la peine d’aller payer son passage à la Compagnie Transatlantique. Il pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son portefeuille. Les philosophes du XVIIIe siècle protestaient avec indignation contre l’impôt sur le sel — la gabelle — qui leur paraissait immoral, le sel étant un don de la Nature au genre humain. Il y a vingt ans, le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu’alors réservée aux forçats. Oh ! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. Mais en protestant contre ces bagatelles le petit bourgeois engageait sans le savoir un héritage immense, toute une civilisation dont l’évanouissement progressif a passé presque inaperçu, parce que l’État Moderne, le Moloch Technique, en posant solidement les bases de sa future tyrannie, restait fidèle à l’ancien vocabulaire libéral, couvrait ou justifiait du vocabulaire libéral ses innombrables usurpations. Au petit bourgeois français refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l’intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, ripostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d’identification, qu’on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. Erreur profonde ! Ce n’était pas ses doigts que le petit bourgeois français, l’immortel La Brige de Courteline, craignait de salir, c’était sa dignité, c’était son âme. Oh ! peut-être ne s’en doutait-il pas, ou ne s’en doutait-il qu’à demi, peut-être sa révolte était-elle beaucoup moins celle de la prévoyance que celle de l’instinct. N’importe ! On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d’être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher… » Il reconnaissait bien que le raisonnement n’était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n’était en effet redoutable qu’au criminel, et il en est de même encore maintenant. C’est le mot de criminel dont le sens s’est prodigieusement élargi, jusqu’à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l’homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n’avait certainement pas assez d’imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d’État guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d’hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes, de la nouvelle méthode, il pressentait qu’une arme si perfectionnée, aux mains de l’État, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C’était sa dignité qu’il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. Depuis vingt ans, combien de millions d’hommes, en Russie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, ont été ainsi, grâce aux empreintes digitales, mis dans l’impossibilité non pas seulement de nuire aux Tyrans, mais de s’en cacher ou de les fuir ? Et ce système ingénieux a encore détruit quelque chose de plus précieux que des millions de vies humaines. L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée.
[+] Texte masqué

Quand la société impose à l’homme des sacrifices supérieurs aux services qu’elle lui rend, on a le droit de dire qu’elle cesse d’être humaine, qu’elle n’est plus faite pour l’homme, mais contre l’homme. Dans ces conditions, s’il arrive qu’elle se maintienne, ce ne peut être qu’aux dépens des citoyens ou de leur liberté ! Imbéciles, ne voyez-vous pas que la civilisation des machines exige en effet de vous une discipline chaque jour plus stricte ? Elle l’exige au nom du Progrès, c’est-à-dire au nom d’une conception nouvelle de la vie, imposée aux esprits par son énorme machinerie de propagande et de publicité. Imbéciles ! comprenez donc que la civilisation des machines est elle-même une machine, dont tous les mouvements doivent être de plus en plus parfaitement synchronisés ! Une récolte exceptionnelle de café au Brésil influe aussitôt sur le cours d’une autre marchandise en Chine ou en Australie ; le temps n’est certainement pas loin où la plus légère augmentation de salaires au Japon déchaînera des grèves à Detroit ou à Chicago, et finalement mettra une fois encore le feu au monde. Imbéciles ! avez-vous jamais imaginé que dans une société où les dépendances naturelles ont pris le caractère rigoureux, implacable, des rapports mathématiques, vous pourrez aller et venir, acheter ou vendre, travailler ou ne pas travailler, avec la même tranquille bonhomie que vos ancêtres ? Politique d’abord ! disait Maurras. La Civilisation des Machines a aussi sa devise : « Technique d’abord ! technique partout ! » Imbéciles ! vous vous dites que la technique ne contrôlera, au pis aller, que votre activité matérielle, et comme vous attendez pour demain la « Semaine de Cinq Heures » et la Foire aux attractions ouverte jour et nuit, cette hypothèse n’a pas de quoi troubler beaucoup votre quiétude. Prenez garde, imbéciles ! Parmi toutes les Techniques, il y a une technique de la discipline, et elle ne saurait se satisfaire de l’ancienne obéissance obtenue vaille que vaille par des procédés empiriques, et dont on aurait dû dire qu’elle était moins la discipline qu’une indiscipline modérée. La Technique prétendra tôt ou tard former des collaborateurs acquis corps et âme à son Principe, c’est-à-dire qui accepteront sans discussion inutile sa conception de l’ordre, de la vie, ses Raisons de Vivre. Dans un monde tout entier voué à l’Efficience, au Rendement, n’importe-t-il pas que chaque citoyen, dès sa naissance, soit consacré aux mêmes dieux ? La Technique ne peut être discutée, les solutions qu’elle impose étant par définition les plus pratiques. Une solution pratique n’est pas esthétique ou morale. Imbéciles ! La Technique ne se reconnaît-elle pas déjà le droit, par exemple, d’orienter les jeunes enfants vers telle ou telle profession ? N’attendez pas qu’elle se contente toujours de les orienter, elle les désignera. Ainsi, à l’idée morale, et même surnaturelle, de la vocation s’oppose peu à peu celle d’une simple disposition physique et mentale, facilement contrôlable par les Techniciens. Croyez-vous, imbéciles, qu’un tel système, et si rigoureux, puisse subsister par le simple consentement ? Pour l’accepter comme il veut qu’on l’accepte, il faut y croire, il faut y conformer entièrement non seulement ses actes, mais sa conscience. Le système n’admet pas de mécontents. Le rendement d’un mécontent — les statistiques le prouvent — est inférieur de 30 % au rendement normal, et de 50 ou 60 % au rendement d’un citoyen qui ne se contente pas de trouver sa situation supportable — en attendant le Paradis — mais qui la tient pour la meilleure possible. Dès lors, le premier venu comprend très bien quelle sorte de collaborateur le technicien est tenu logiquement de former. Il n’y a rien de plus mélancolique que d’entendre les imbéciles donner encore au mot de Démocratie son ancien sens. Imbéciles ! Comment diable pouvez-vous espérer que la Technique tolère un régime où le technicien serait désigné par le moyen du vote, c’est-à-dire non pas selon son expérience technique garantie par des diplômes, mais selon le degré de sympathie qu’il est capable d’inspirer à l’électeur ? La Société moderne est désormais un ensemble de problèmes techniques à résoudre. Quelle place le politicien roublard, comme d’ailleurs l’électeur idéaliste, peuvent-ils avoir là-dedans ? Imbéciles ! Pensez-vous que la marche de tous ces rouages économiques, étroitement dépendants les uns des autres et tournant à la vitesse de l’éclair va dépendre demain du bon plaisir des braves gens rassemblés dans les comices pour acclamer tel ou tel programme électoral ? Imaginez-vous que la Technique d’orientation professionnelle, après avoir désigné pour quelque emploi subalterne un citoyen jugé particulièrement mal doué, supportera que le vote de ce malheureux décide, en dernier ressort, de l’adoption ou du rejet d’une mesure proposée par la Technique elle-même ? Imbéciles ! chaque progrès de la Technique vous éloigne un peu plus de la démocratie rêvée jadis par les ouvriers idéalistes du Faubourg Saint-Antoine. Il ne faut vraiment pas comprendre grand’chose aux faits politiques de ces dernières années pour refuser encore d’admettre que le Monde moderne a déjà résolu, au seul avantage de la Technique, le problème de la Démocratie. Les États totalitaires, enfants terribles et trop précoces de la Civilisation des Machines, ont tenté de résoudre ce problème brutalement, d’un seul coup. Les autres nations brûlaient de les imiter, mais leur évolution vers la dictature s’est trouvée un peu ralentie du fait que, contraintes après Munich d’entrer en guerre contre le hitlérisme et le fascisme, elles ont dû, bon gré mal gré, faire de l’idée démocratique le principal, ou plus exactement l’unique élément de leur propagande [...] Depuis la guerre de 1914, c’est-à-dire depuis leurs premières expériences, avec Lloyd George et Clemenceau, des facilités de la dictature, les Grandes Démocraties ont visiblement perdu toute confiance dans l’efficacité des anciennes méthodes démocratiques de travail et de gouvernement. On peut être sûr que c’est parmi leurs anciens adversaires, dont elles apprécient l’esprit de discipline, qu’elles recruteront bientôt leurs principaux collaborateurs ; elles n’ont que faire des idéalistes, car l’État Technique n’aura demain qu’un seul ennemi : « l’homme qui ne fait pas comme tout le monde » — ou encore : « l’homme qui a du temps à perdre » — ou plus simplement si vous voulez : « l’homme qui croit à autre chose qu’à la Technique ».
[+] Texte masqué
La Civilisation des Machines a besoin, sous peine de mort, d’écouler l’énorme production de sa machinerie et elle utilise dans ce but — pour employer l’expression vengeresse inventée au cours de la dernière guerre mondiale par le génie populaire — des machines à bourrer le crâne. Oh ! je sais, le mot vous fait sourire. Vous n’êtes même plus sensible au caractère réellement démoniaque de cette énorme entreprise d’abêtissement universel, où l’on voit collaborer les intérêts les plus divers, des plus abjects aux plus élevés — car les religions utilisent déjà les slogans. Politiciens, spéculateurs, gangsters, marchands, il ne s’agit que de faire vite, d’obtenir le résultat immédiat, coûte que coûte, soit qu’il s’agisse de lancer une marque de savon, ou de justifier une guerre, ou de négocier un emprunt de mille milliards. Ainsi les bons esprits s’avilissent, les esprits moyens deviennent imbéciles, et les imbéciles, le crâne bourré à éclater, la matière cérébrale giclant par les yeux et par les oreilles, se jettent les uns sur les autres, en hurlant de rage et d’épouvante.

Ne pas comprendre ! il faudrait un peu plus de cœur que n’en possèdent la plupart des hommes d’aujourd’hui pour ressentir la détresse de ces êtres malheureux auxquels on retire impitoyablement toute chance d’atteindre le petit nombre d’humbles vérités auxquelles ils ont droit, qu’un genre de vie proportionné à leurs modestes capacités leur aurait permis d’atteindre, et qui doivent subir, de la naissance à la mort, la furie des convoitises rivales, déchaînées dans la presse, la radio. Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles. Toute la vie d’un de ces infortunés ne suffirait pas probablement à lui permettre d’assimiler la moitié des notions contradictoires qui, pour une raison ou pour une autre, lui sont proposées en une semaine. Oui, je sais que je suis presque seul à dénoncer si violemment ce crime organisé contre l’esprit. Je sais que les imbéciles dont je prends ainsi la défense n’attendent que l’occasion de me pendre, ou peut-être de me manger, car où s’arrêtera leur colère ? N’importe ! je répète que ce ne sont pas les Machines à tuer qui me font peur. Aussi longtemps que tueront, brûleront, écorcheront, disséqueront les Machines à tuer, nous saurons du moins qu’il y a encore des hommes libres, ou du moins suspects de l’être. La plus redoutable des machines est la machine à bourrer les crânes, à liquéfier les cerveaux. Oui, oui, riez tant que vous voudrez de ma colère, misérables prêtres sans cœur ! Tant que vous aurez un bout de tribune pour y menacer de l’enfer l’imbécile qui ne tire pas sa casquette au Curé, ou qui ne donne pas à la quête, vous vous vanterez de tenir en main des consciences. Mais la Machine à bourrer les crânes en aura fini depuis longtemps avec le jugement, et sans jugement, pas de conscience ! Vos menaces ne toucheront plus que les tripes, non les âmes.

Les âmes ! On rougit presque d’écrire aujourd’hui ce mot sacré. Les mêmes prêtres imposteurs diront qu’aucune force au monde ne saurait avoir raison des âmes. Je ne prétends pas que la Machine à bourrer les crânes est capable de débourrer les âmes, ou de vider un homme de son âme, comme une cuisinière vide un lapin. Je crois seulement qu’un homme peut très bien garder une âme et ne pas la sentir, n’en être nullement incommodé ; cela se voit, hélas ! tous les jours. L’homme n’a de contact avec son âme que par la vie intérieure, et dans la Civilisation des Machines la vie intérieure prend peu à peu un caractère anormal. Pour des millions d’imbéciles, elle n’est qu’un synonyme vulgaire de la vie subconsciente, et le subconscient doit rester sous le contrôle du psychiatre. Oh ! sans doute, le psychiatre ne saurait être tenu pour responsable de cette bêtise, mais il ne peut pas non plus faire grand’chose contre elle. La Civilisation des Machines qui exploite le travail désintéressé du savant est moins tentée que jamais de lui déléguer la plus petite part de son magistère sur les consciences. Peut-être eût-elle été tentée de le faire au temps de la science matérialiste dont certaines théories, du moins en apparence, s’accordaient avec sa propre conception de la vie, mais la science actuelle ne se prête nullement aux grossières simplifications de la propagande.
[+] Texte masqué
Imbéciles ! Voilà longtemps que je le pense, si notre espèce finit par disparaître un jour de cette planète, grâce à l’efficacité croissante des techniques de destruction, ce n’est pas la cruauté qui sera responsable de notre extinction et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’elle inspire, les représailles et les vengeances qu’elle suscite ; ni la cruauté, ni la vengeance, mais bien plutôt la docilité, l’irresponsabilité de l’homme moderne, son abjecte complaisance à toute volonté du collectif. Les horreurs que nous venons de voir, et celles pires que nous verrons bientôt, ne sont nullement le signe que le nombre des révoltés, des insoumis, des indomptables, augmente dans le monde, mais bien plutôt que croît sans cesse, avec une rapidité stupéfiante, le nombre des obéissants, des dociles, des hommes, qui, selon l’expression fameuse de l’avant-dernière guerre, « ne cherchaient pas à comprendre ».
Bernanos ne devine rien de l'avenir. Il décrit son temps, et il y voit un certain type d'homme émerger, un type d'homme dont tous les réflexes semblent très favorables à une existence docile et protocolaire, intégralement gérée par une structure technique qui impose aux sociétés sa forme de vie appauvrie et injuste, et qui fait des vieilles notions comme le "consentement" ou la "liberté" des tares introduisant un désordre inefficace dans les rouages de la mécanique sociale.
Il n'est donc pas question de faire un rapprochement entre le passe sanitaire et la seconde guerre mondiale, comme on le voit dans les outrances de certaines personnes défilant le samedi, mais il est question de voir que la civilisation technique fait advenir un type d'homme qui perdure encore aujourd'hui, et que le type d'homme décrit par Bernanos n'est pas fondamentalement différent de celui qui sévit aujourd'hui en se parant du vêtement de la "modernité en marche".
[/quote]

Cinci a écrit :
jeu. 12 août 2021, 1:16


Mais quoi que l'on dise et peu importe les faits, l'on passera toujours pour un lunatique, un suspect, une mauvaise tête, à ne pas vouloir dire sans hésiter la même chose que le consensus désiré et accepté par la foule. Il y a là un fait de société.

[...]

Chez nous, ce passeport vaccinal va entrer dans l'arsenal des nouvelles contraintes dès le 1er septembre. Il n'y a jamais eu la moindre petite discussion à ce sujet en chambre à l'Assemblée nationale. Néant ! Tous les politiciens sont d'accord. Aucune opposition.
Bonjour,

En effet.
En France, il y a eu une parodie de discussion qui, comme toujours dans le parlementarisme à la française, s'est en fait cantonnée à un bavardage technique qui ne discute pas des principes de ces mesures. Ça fait "démocratique", mais c'est en fait un simple colloque de gestionnaire qui a eu lieu.
Il ne peut pas y avoir de discussion et d'opposition pour une raison simple : le bourrage de crâne refuse par principe toute discussion, car le monde moderne refuse en général d'être discuté. Le manichéisme désormais bien installé dans beaucoup d'esprits est là pour empêcher toute pensée réfléchie. Il faut être "pro" ou "anti", mais il ne doit rien avoir entre les deux.
Le seul argument politique valable pour la vaccination semble être le désengorgement des hôpitaux dans l'immédiat. Mais rien ne dit que cet objectif passe nécessairement par le passe sanitaire et la vaccination de la totalité de la population, à l'aveugle, avec des incertitudes pour certaines catégories de la population (les adolescents par exemple). Peut-être qu'une vaccination des personnes dites "à risques" suffisait pour atteindre cet objectif : c'est du moins la position de certains médecins respectables qui formulent des hypothèses scientifiques au lieu d'asséner des "vérités absolues" amenées à changer le lendemain en fonction des erreurs commises la veille.
Pour le reste, les arguments politiques sont tout simplement faux, y compris celui de l'immunité collective, logique qui présuppose que la planète entière soit vaccinée très rapidement, ce qui semble complètement impossible.
S'il n'y a pas de discussion, c'est que la ligne gouvernementale est en réalité très fragile et très faible sur le plan des arguments, et que leur seule manière de l'imposer est le matraquage médiatique et publicitaire sans objection possible. Devant l'impuissance intrinsèque des arguments censés emporter la "conviction" des citoyens, on prend des mesures répressives de contrôle social et de soumission visible allant jusqu'à couper les vivres de ce que les "gens respectables" nomment désormais les "récalcitrants".

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Kerniou » jeu. 12 août 2021, 13:19

on parle,aussi, du vaccin pour la grippe.
Lors des premières vaccinations on en parlait beaucoup plus.
Chaque année, on invite, à partir d'une certaine date, les personnes "fragiles" à se faire vacciner ... d'ailleurs j'attends "le signal" donné par les media, pour prendre rendez-vous. j'avais d'ailleurs reçu et reçois chaque année, un courrier de la sécu m'invitant à me faire vacciner ...
Dernière modification par Kerniou le sam. 14 août 2021, 14:41, modifié 1 fois.
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Agapē (ἀγάπη) » jeu. 12 août 2021, 14:58

Relief,
êtes-vous bien sûr de cela ? Experimental certes, car en phase III mais "thérapie génique" ?
Il me semble que ça, ce ne soit pas juste.
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par nicolas-p » jeu. 12 août 2021, 15:12

Relief a écrit :
jeu. 12 août 2021, 14:39
Kerniou a écrit :
jeu. 12 août 2021, 13:19
on parle =,aussi du vaccin pour la grippe.
Lors des premières vaccinations on en parlait beaucoup plus.
Chaque année, on invite, à partir d'une certaine date, les personnes "fragiles" à se faire vacciner
Il ne s'agit pas de la même chose. Le vaccin contre la grippe est un vaccin. Contre le Covid, ce n'est pas un vaccin mais de la thérapie génique, qui plus est à un stade expérimental.
Non.

Une thérapie génique est faite pour s'intégrer à l'ADN ( d'ailleurs un échec en médecine et actuellement presque abandonné )

Les ARN ne peuvent pas s'intégrer ( chaîne de
Nucléotides tres fragile et hautement dégradable a température ambiante )

Il faudrait pour cela une retrotranscription ( transcriptase inverse qui a létat naturel n'existe pas chez l'homme ) qui elle même nécessite une séquence d'amorçage sur L'ARN. Or ces nucléotides vaccins ne contiennent pas cette séquence.

Seul les rétrovirus ( HIV,HTLV ETC...) ont cette transcriptase inverse. Or, ils ne peuvent retrotranscrire que leur propre ARN viral et non de L'ARN externe ( artificiel comme ici ou humain dans le cytoplasme )

Ces thérapies induisent une réponse immunitaire, il s'agit bien de vaccins.

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Agapē (ἀγάπη) » jeu. 12 août 2021, 15:16

Voilà ! Merci docteur Nicolas, il me semblait bien... que c'était ça :)
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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Ombiace » jeu. 12 août 2021, 18:36

Bonjour Riou
Riou a écrit :
jeu. 12 août 2021, 12:59
S'il n'y a pas de discussion, c'est que la ligne gouvernementale est en réalité très fragile et très faible sur le plan des arguments,
En effet, cela devient de plus en plus crédible de s'interroger de la sorte, en proportion des concessions que fait la politique pour achever les libertés individuelles. On ne saurait sacrifier ces valeurs, les valeurs mêmes qui fondent la république, et sans doute la plus capitale d'entre elle, (la liberté de conscience) sans qu'il y ait à cela de singuliers motifs.. Vaut il mieux disparaître avant ou après avoir perdu ces nobles valeurs? Curieux, cette forme de "hara-kiri", surtout pour la France..
Riou a écrit :
jeu. 12 août 2021, 12:59
contrôle social et de soumission visible allant jusqu'à couper les vivres de ce que les "gens respectables" nomment désormais les "récalcitrants".
Puissent les uns ne pas se sentir "dictés" leurs actes par les autres... Même si ça semblerait difficile de leur jeter la pierre.. Prions!

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Relief » jeu. 12 août 2021, 19:44

Merci pour cet éclaircissement, Nicolas.

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Re: Je vous en supplie, faites-vous vacciner !

Message non lu par Riou » jeu. 12 août 2021, 23:45

pierrot2 a écrit :
jeu. 12 août 2021, 18:36
Vaut il mieux disparaître avant ou après avoir perdu ces nobles valeurs?
Bonjour,
Vous touchez là le point essentiel qui nous concerne depuis un an et demi : toutes les décisions politiques ont été orientées à partir d'un présupposé barbare qui présente un danger extrême pour toute la civilisation humaine. Le présupposé en question est le suivant : la réduction de la vie humaine à sa dimension exclusivement biologique. L'homme n'est jamais appréhendé comme un corps-sujet incarné qui a différents besoins proprement humain, mais comme un corps-objet sans esprit offert à une appréhension purement scientiste et positiviste, une "chose vivante", sans plus. A peine une mécanique biologique.
C'est sur cette base que dès le début du premier confinement, quelques blouses blanches censées protéger "le peuple" se sont permis d'interdire à des milliers d'être humains d'accompagner leurs proches dans l'épreuve de la mort, du début jusqu'à la fin, c'est-à-dire de l'agonie jusqu'à la mise en terre.
Un pouvoir qui se permet une telle barbarie devrait inspirer la plus grande vigilance.

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