Ah ! mais je pense que je viens de trouver.
L'abbé qui évoquait une mention d'un catéchisme différent (sic.) devait se référer à ce passage de la lettre du pape François.
Ici :
Pape François :
[...]
Treize ans plus tard, j’ai chargé la Congrégation pour la doctrine de la foi de vous adresser un questionnaire sur l’application du Motu proprio Summorum Pontificum. Les réponses parvenues ont révélé une situation douloureuse qui m’inquiète, ce qui me confirme la nécessité d’intervenir. Malheureusement, l’intention pastorale de mes prédécesseurs, qui avaient voulu « faire tous leurs efforts afin que tous ceux qui ont vraiment un désir d’unité aient la possibilité rester dans cette unité ou de la retrouver » [12], a été souvent gravement négligée. La possibilité offerte par saint Jean-Paul II et avec une magnanimité encore plus grande par Benoît XVI afin de recomposer l’unité du corps ecclésial dans le respect des différentes sensibilités liturgiques a été utilisée pour augmenter les distances, durcir les différences, construire des oppositions qui blessent l’Église et en entravent la progression, en l’exposant au risque de divisions.
Ce passage de la lettre veut expliquer le motif pour lequel l'évêque de Rome croit bon d'intervenir pour supprimer les concessions antérieures. Et la raison est ? L'usage de l'ancienne messe au
rait été l'occasion d'augmenter les distances depuis 2007, durcir les différences, construire des oppositions ...
Ainsi, l'on pourrait se demander quelles sont ces «différences» au juste ou ces «plus grandes distances» et à l'égard de ce que nous serions supposé croire (catéchisme ?) en tant que catholique. Ce que l'abbé dit c'est que nous ne savons pas à quoi le pape est censé se référer lui-même. En un mot, l'accusation resterait trop vague.
Exemple :
Si ceux qui célèbrent l'ancienne messe croient à la Trinité, le pape François avec la messe de Paul VI également : on ne voit pas quel fossé le fait de participer à l'ancienne messe serait censé creuser. Si c'est le fait de devoir croire à l'Assomption de la Sainte Vierge pareillement. On ne verra pas une distance accrue depuis 2007 entre les uns et les autres. Non, tous vont reconnaître le même credo. Bref, il n'y aurait comme différence ou distance plus grande que si les uns et les autres ne tiendraient désormais plus comme «vérité à croire» les même éléments du catéchisme. C'est pourquoi l'abbé évoquait le sacrifice de la messe. Si rien n'est changé sur ce plan (comme on nous le dit) passant d'une messe à l'autre, comment pourrait-on construire ou ressentir même une opposition mais attendu que le fidèle de la messe Paul VI croirait à ce sacrifice et à cette même transsubstantiation que les autres disent croire ?
Si moi qui croit à la Transsubstantiation et qui me déplace pour célébrer à la messe de Paul VI, je crois bien ici ce que je serais censé croire naturellement, je ne vais pas ressentir un «fossé élargi» entre moi et les autres qui veulent affirmer exactement la même chose; et eux, en suivant leur missel de 1962 !