Vu la structure de la phrase, il me semble plutôt que l'interprétation la plus sensée soit: " il est avantageux que l'autel soit élevé à une certaine distance du mur. Cette distance du mur est la distance telle qu'il est possible de faire le tour de l'autel pour l'encenser, et qu'il est possible d'y célébrer la messe face au peuple."archi a écrit : Maintenant, si on prend la PGMR 2002 (on la trouve par exemple ici: http://www.ceremoniaire.net/print/depui ... R-2002.pdf), il y a certes cette phrase:Notons que beaucoup d'encre a coulé pour savoir si le "avantageux" portait, dans le texte original latin, sur le fait de pouvoir faire le tour de l'autel (pour pouvoir l'encenser, ce qui est traditionnel donc c'est une interprétation qui peut se réclamer de l'autorité de la tradition), la célébration face au peuple (qui est en rupture avec la Tradition de l'Eglise telle qu'on la connaît depuis les Apôtres, donc c'est une interprétation dépourvue d'autorité) ou les 2.299. L’autel est élevé à une distance du mur, permettant d’en faire aisément le tour et d’y célébrer en direction du peuple, ce qui est avantageux partout où c’est possible.
archi.
Non seulement cette interprétation me semble la plus censée rien que par la structure de la phrase, et de façon plus évidente encore dans le texte latin, mais en outre elle est parfaitement cohérente avec la tradition de l'église, puisqu'un grand nombre d'autels élevés avant le Concile Vatican II ne sont pas accolés à l'abside, en on peut en faire le tour (mais ce tour est long). C'est le cas de plusieurs églises de mon quartier, où il est possible de faire le tour de l'ancien autel (et du nouveau aussi bien sûr).