salésienne05 a écrit :Il parle de la femme sans évoquer une seule fois la place de l'homme. Car pour l'Amour, il faut être deux.
Mais encore une fois Cécile, je ne comprends pas votre réaction. Le père Zanotti-Sorkine ne prétend nullement faire le tour de la question. Il parle de la vocation de la femme. Et il la lie à la beauté et à l'amour. Quoi de plus grand ?
Qu'ensuite, on précise la vocation de l'homme, sa responsabilité, etc. bien entendu ! Mais pourquoi cette levée de boucliers sur l'homélie du père Zanotti-Sorkine ? J'avoue ne toujours pas comprendre ce qui vous révolte. Vous me parlez de responsabilité de l'homme, etc. mais le père n'a jamais suggéré que le poids de la relation conjugale ou celui de l'éducation des enfants devaient reposer sur les seules épaules de la femme. Tout comme il n'a jamais suggéré que les femmes soient chosifiées comme elles le sont dans l'islam.
Et j'ose rappeler que le père Zanotti-Sorkine dit une chose que j'ai déjà entendue et que je trouve très juste : la femme incarne la beauté de la création et est en quelque sorte le chef-d’œuvre de Dieu. Je me rappelle que le même genre de propos avaient été tenus devant une assemblée d'hommes (j'y étais). Pas de levée de boucliers. Pas de poings levés au nom de l'"égalité" ou je-ne-sais quoi d'autre. Bien sûr, certains ont fait quelques blagues mais globalement, tous les hommes présents ont reconnu que c'était vrai et se sont émerveillé de ce mystère.
Alors sans doute les femmes ont beaucoup souffert de la domination masculine. Néanmoins, il y a comme une crispation que je crois observer qui me semble complètement à côté de la plaque. Je ne vous jette pas la pierre, j’essaie de comprendre.
salésienne05 a écrit :Allez, que des théologiennes sortent un peu quelques essais et livres sur le masculins, ses atributs, ses défauts, ses qualités et sa dignité... j'attendrais alors avec amusement les levées de boucliers de nos amis "hommes".
Je commence à en avoir assez d'entendre toujours parler de la femme, de ce qu'elle est, de ce qu'elle doit être, de ce qu'il faudrait qu'elle soit... par des hommes (d'ailleurs souvent, cela se résume assez bien par femmes = mères et pas grand chose de plus). Pourquoi n'écrit-on donc jamais sur l'homme, sur sa masculinité ?
Connaissez-vous Leane Payne ? Elle n'est pas à proprement parler théologienne mais a beaucoup réfléchi et écrit sur la masculinité.
Je constate une chose en ce moment dans l’Église (et particulièrement dans la Communauté de l’Emmanuel) : les sujets autour de la masculinité se multiplient. Sans doute en réaction à la théorie du gender et à la prise de conscience que la masculinité va mal, très mal même.
Fraternellement,