Cinci a écrit :
La permission ou la licence que Dieu donne aux créatures pensantes de pouvoir exercer leur libre-arbitre n'est vraiment pas une indifférence par rapport au mal ou le fait que Dieu serait complice du mal. Or la manière dont Belin s'exprime donnerait à penser que Dieu est un complice du mal.
Exemple :
- L'enfant qui est malade du cancer, en phase terminale : Dieu a réellement voulu que cet enfant meurt du cancer. L'individu qui a été abusé sexuellement enfant par ses deux parents, devient dysfonctionnel, aboutit en prison parce que révolté : Dieu voulait que ce sort de malheur fut le sien et voulait le voir en prison ... pour son bien.
Dieu ne veut pas le voir en prison d'abord pour son bien,
mais parce-que s'il est en prison c'est juste certes cela peut aussi concourir à son bien pourvu-qu'il collabore parfaitement,
mais même si Dieu ne fait pas concourir tous ces malheurs pour son bien Dieu ferait ce qui est juste donc Dieu ferait un bien.
Et d'autres part on ne peut accuser Dieu d'être complice du mal, j'ai expliquer cela dans mon message précédent
Et dire que les hommes ne peuvent pas faire de mal à autrui mais seulement à eux-mêmes? Ce me semble encore excessif comme langage. Dans l'Évangile, il est clair que le bien ou le mal qui est fait à autrui est également comme un bien ou un mal qui est fait à Dieu qui est l'autre par excellence.
Oui mais Dieu nous juge justement parce-que nos actes lui font du mal et non parce-que cela fait du mal à autrui!
- Et qui es-tu Seigneur?
- Je suis Jésus que tu persécute.
Justement ce que j'ai dis plus haut! c'est parce-que le comportement de Paul a offensé Dieu que c'est mal et non parce-que son comportement a fait du mal au prochain
Saül de Tarse ne fait pas du tort à lui-même comme il en fait aux chrétiens et au Christ lui-même.
Evidemment qu'il fait du mal à lui puisque comme il commet un péché, il souille son âme. Il a participé à la mort d'Etienne, mais il a permis à Etienne d'entrer plus vite au Ciel donc il a fait du bien à Etienne. Mais il a offensé Dieu et ce faisant a souillé son âme, le mal qu'il a commis situe à ce double niveau. L'offense faite à Dieu, et le péril dans lequel il met son âme, Etienne quant à lui est le bénéficiaire de son acte.
Le mauvais riche de la parabole fait du tort pour vrai au pauvre Lazare. C'est le sens le plus évident.
D'un point de vue humain oui! mais il a aidé le pauvre Lazare à aller au Ciel, le pauvre Lazare grâce au mal que le riche lui a fait a satisfait à la justice de Dieu ici bas donc dans l'ordre du salut on peut légitimement affirmé qu'il a fait du bien à Lazare.
Mais cette dernière conséquence apparaît souvent comme plus ésotérique, plus discutable, moins claire, plus lointaine. Sans compter qu'il faut la foi pour croire qu'Il puisse y avoir un Dieu capable de rétribution, de rendre à chacun selon leurs oeuvres.
Nous somme entrain justement de débattre dans le cadre de la Foi qui est La Vérité, et non dans le cadre de la sagesse humaine qui est une folie
C'est une vision théologique qui se veut sévère, condamnant le monde sans retour et qui estime que le mal (la souffrance) est un instrument voulu par Dieu pour racheter des pécheurs.
Non la souffrance est ce qu'on mérite d'abord, sa valeur rédemptrice n'est qu'une faveur, une grâce, une miséricorde de Dieu. dans son essence la souffrance est ce qu'on mérite.
Si c'est une manière de comprendre les choses, en revanche la chose qui est certaine aussi pour moi est que cette manière de voir ne correspond pas non plus à une dogme de l'Église, à la seule façon de voir les choses que l'Église devrait autoriser. C'est de ce côté que je trouverais un abus : dans la prétention à l'effet qu'une seule lecture théologique serait possible dans l'Église et sur des trucs n'ayant jamais fait l'objet d'aucun dogme.
Le péché originel et toutes ses conséquences est un dogme du concile de Trente
Bref, la manière de voir de Belin me paraît entrer dans une famille de pensée plus large et qui transcende les divisions confessionnelles. Je ne sais pas comment on pourrait appeler ça. La sévérité? un goût pour la représentation d'un Dieu sévère?
Si Dieu était sévère on serait tous en Enfer sans exceptions, après avoir vécu dans des souffrances atroces.
Des protestants aiment le Dieu sévère,
Je ne suis pas si sûr.. les protestants ont au contraire vider les enseignements du Christ de la plus part de ses exigences: pas besoin de faire pénitence, pas besoin de contrition, pas besoin de pratiquer des vertus pour être sauvés. Il suffit de croire dans son coeur et on est certain d'être sauvé. Le Dieu des protestants est vraiment "cool".
En bref cher ami. Quand on fait confiance à Dieu aucun mal ne peut nous arriver, aucun! tout ce qui nous arrive est pour notre plus grand bien. Si on a un bourreau il faut avoir pitié de lui car il offense Dieu et met son âme en péril. Rappelez vous Etienne n'a pas dit à ses bourreaux "je vous pardonne" il a dit à Dieu "pardonne leur" car c'est uniquement Dieu qu'ils offensent .