Altior a écrit : ↑dim. 02 févr. 2020, 7:44
Socrate d'Aquin a écrit : ↑dim. 02 févr. 2020, 0:07
la FO contiennent des hérésies. Donc reconnaître que l'on s'était trompé en les accusant d'hérésie.
Socrate d'Aquin a écrit : ↑dim. 02 févr. 2020, 1:05
si l'on admet que la liturgie rénovée contient des hérésies,
Vous sortez d'où cette bêtise que vous répétez ? Dans quel document de la FSSPX vous avez vu que la Fraternité affirme que le
Novus Ordo Missae contient des hérésies ? Veuillez, s'il vous plaît, le mettre sur la table! Trouvez un seul document officiel, signé par un supérieur général, évêque, doyen de séminaire, quelque chose de sorte, selon lequel le NOM serait hérétique.
Si vous ne parvenez pas, veuillez écrire en gras (afin que je le retrouve facilement pour future référence): «J'ai accusé la FSSPX d'avoir affirmé que le Nouveau Missel Romain est hérétique. Je me suis trompé, je le regrette, je demande pardon à mes frères catholiques de spiritualité traditionnelle».
Par contre, si vous mettez sur notre table virtuelle un pareil document, je m'engage à écrire, pendant tout le mois de février, en bas de mes messages: «Socrate d'Auquin est bien documenté. Ses critiques sont toujours à prendre au sérieux. Par erreur, j'ai pris la défense de la FSSPX que je considérait comme catholique. Je le regrette.»
Chiche ?
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Cela semble une application de sa célèbre déclaration du 21 novembre 1974, qu’il n’est pas inutile de rappeler. Il y affirme son adhésion « à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité », mais aussi son refus « de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes jules réformes qui en sont issues. Toutes ces réformes, en effet, ont contribué et contribuent encore à la démolition de l’Église, à la ruine du sacerdoce, à l’anéantissement du sacrifice et des sacrements, à la disparition de la vie religieuse (…). Aucune autorité, même la plus élevée dans la hiérarchie, ne peut nous contraindre à abandonner ou à diminuer notre foi catholique clairement exprimée et professée par le magistère de l’Eglise depuis dixneuf siècles (…). Cette réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et aboutit à l’hérésie, même si tous ses actes ne sont pas formellement hérétiques. Il est donc impossible à tout catholique conscient et fidèle d’adopter cette réforme et de s’y soumettre de quelque manière que ce soit. La seule attitude de fidélité à l’Église et à la doctrine catholique, pour notre salut, est le refus catégorique d’acceptation de la réforme (…) (Manifeste de Mgr Lefebvre, le 21 novembre 1974) ».
« C’est précisément parce que cette union voulue par les libéraux, entre l’Église et la Révolution et la subversion, est une union adultère, que de cette union adultère ne peuvent venir que des bâtards ! Et qui sont ces bâtards ? Ce sont nos rits, le rit de la nouvelle messe est un rit bâtard ! Les sacrements sont des sacrements bâtards : nous ne savons plus si ces sacrements donnent la grâce ou ne la donnent pas. » (homélie de Mgr Lefebvre à Lille, 29 août 1976)
"(...) le fait d'imiter dans la liturgie de la Messe la Réforme de Luther conduit infailliblement à adopter peu à peu les idées de Luther (...). On ne peut imiter indéfiniment les protestants sans le devenir." (Conférence de Mgr Lefebvre, le 15 février 1975 à Florence)
La nouvelle messe n’est donc pas bonne, au sens où elle est privée des explicitations nécessaires à l’expression intègre de la Foi catholique. En raison de
cette déficience intrinsèque, elle ne saurait faire l’objet d’une loi obligeant comme telle toute l’Eglise. En effet, la loi liturgique a pour objet de proposer avec autorité le bien commun de l’Eglise et tout ce qui lui est requis. La nouvelle messe de Paul VI représentant la privation de ce bien ne saurait faire l’objet d’une loi :
elle est non seulement mauvaise mais encore illégitime, en dépit de toutes les apparences de légalité dont on a pu l’entourer et dont on l’entoure encore (
https://fsspx.news/fr/la-nouvelle-messe ... nser-36173.
« Le nouveau missel ne propage plus la lex credendi de l'Eglise mais une doctrine à saveur hétérodoxe. Aussi ne peut-on pas dire que le rite de la Messe issu de la réforme de 1969 soit celui de l'Eglise, même s'il fut conçu par des hommes d'Eglise (...). En raison de ses déficiences graves, "la seule attitude de fidélité à l'Eglise et à la doctrine catholique, pour notre salut, est le refus catégorique d'acceptation de la réforme" ». (Le problème de la réforme liturgique, p. 115).
Commentons cette dernière déclaration : d'après cet ouvrage (publié par la FSSPX et préfacé par Mgr Fellay), le nouveau missel "ne propage plus la lex credendi de l'Eglise" (donc la loi de la foi catholique et apostolique) mais "une doctrine à saveur hétérodoxe" (donc une autre doctrine, qui n'est pas la doctrine catholique ; ce qui se rapproche furieusement d'une hérésie).
Au moins, c'est clair.
J'ajouterai à cela que, d'après Christophe Geffroy dans
Benoit XVI et la paix liturgique, Mgr Lefebvre a célébré des confirmations... qui avaient déjà été conférées selon le nouveau rituel ; ce qui implique très clairement qu'il ne croyait pas à la validité de ce rituel ou que, tout du moins, il avait de graves doutes quand à sa validité. Dans tous les cas, c'est là chose gravissime.
Je vous dispense d'avoir à écrire que la FSSPX n'est pas catholique ; je ne doute pas de l'intégrité de la foi catholique de cette fraternité ou de ses fidèles.
Je vous dispense également d'avoir à écrire que "les critiques de Socrate d'Auquin (sic) sont toujours pertinentes", car ce n'est pas toujours le cas, je le reconnais
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος. Οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν. Πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἓν ὃ γέγονεν. Ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων, καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν.