C’est pas pcq c’est difficile que c’est impossible, autrement on considère le scepticisme sur le sujet comme position vraie donc inconstestable. La position classique est irréfutable : le mal est une privation, une perfection manquante. La notion d’expérience malheureuse est très glissante car ca évoque la souffrance ou la peine alors qu’il y a de très bonnes souffrances et peines.Ademino a écrit :
…provient de l'expérience malheureuse de la vie que nous expérimentons…
Mais on sait bien que sur le plan philosophique, il est difficile d'en donner une définition incontestable : elle varie en fonction des époques, des mentalités, des cultures, et des religions.
Une des pires erreurs depuis 50 ans. Contraire au dogme et incohérent. Car les maladies dépendent des lois naturelles,lesquelles sont causées par Dieu à tout moment : c’est la providence ordinaire, absolument rien n’arrive sauf le péché, que Dieu ne l’ait voulu (pour le péché ce n'est pas empêché par Dieu).Merlaug a écrit :
Pour Jacqueline Kelen (1), l'anorexie est une métaphore criante de la faim de l'âme, pour laquelle le salut et la santé sont tous deux requis. Les deux mots ont la même étymologie : pourquoi n'auraient-ils pas la même puissance attractive ? Il est donc blasphématoire de dire que Dieu manipule la maladie, les troubles psychiques ou le handicap comme un instrument de punition de l'humanité pécheresse
Ce que le texte veut dire est que de facon général Dieu veut la santé puisque c’est dans l’ordre des choses. Mais il veut aussi la maladie en certains cas, par sa providence,puisqu’il est cause de ce qui arrive. En fait il veut les 2, avec priorité à la santé. De fait, par les épreuves des justes et les punitions médicinales des pécheurs repentants il veut la santé des âmes, et par les punitions vindicatives des pécheurs impénitents il veut la santé de la création et des justes par l’exemple.
Pas nécessairementStigmatiser le malade en faisant de lui un pécheur revient à fourbir les armes d'un dieu punisseur qui dissout les solidarités
Incohérent avec la vérité évidente que Dieu est cause des lois naturelles qui causent la maladie. C’est la providence, tout événement physique est causé par Dieu indirectement. S’il cause la santé il cause aussi la maladie, ca tombe sous le sens. Le péché originel a aussi un rôle,mais précisément il est lui aussi puni par Dieu.. La maladie ne relève d'aucune complicité de Dieu, la création est et reste bonne. Le monde est simplement cassé,
Pas du tout, elle est juste un peu subtile. Certains grands criminels pénitents seront punis médicinalement (prise de conscience), d’autres impénitents vindicativement; ceux qui ne sont pas punis en ce monde le seront encore plus durement dans L’autre. Dieu les laissent faire pour qu’ils s’enfoncent encore plus.- si Dieu punissait pour des péchés à travers la maladie, qu'en serait-il des grands criminels ?
À priori, le lien entre péché et maladie est bancale.
C’est pas plus riche, mais plus incompletIl n'y est pas indiqué que :
"L'église sait que la maladie peut être un châtiment..." c'est bien plus riche, mystérieux.
C’est déjà dans la théorie, qui ne dit pas du tout que tout est punition pour le mal, ca peut être aussi épreuve pour les justes (Job)- De même, comment interpretez-vous dans ce cas l'épisode de la tour de Siloé ?
Non, puisque c’est le dogme catho (voir les liens ci-haut). Ensuite, dès qu’il y a pénitence, le châtiment est (était, car Dieu prévoyait de toute éternité cette attitude pénitente) médicinal (et comparable à la pénitence infligée à la fin de la confession)- Si Dieu punissait déjà dans ce monde des péchés par châtiment corporel ( la maladie par exemple ) cela compliquerait beaucoup pour les prêtres de donner le sacrement de réconciliation ( Comment évaluer "le châtiment" déjà envoyé par une maladie par exemple ? ).
Ca vient des omissions systématiques depuis le concile (sauf , et encore, chez les néotridentins antimodernistes). Le cĥâtiment médicinal est un mal de peine qui a pour effet de faire éviter le mal de faute, c’est la réhabilitation.- Je ne comprends pas tout ce que vous avez écrit :
Un châtiment vindicatif je comprends les termes mais un châtiment médicinal ? Alors là, je ne comprends pas ce que cela veut dire.
Cf le lien : viewtopic.php?f=92&t=48844"ChristianK" il n'y a pas de dogme
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CAN 13:
S I QUELQU'UN dit, qu'on ne satisfait nullement à Dieu pour ses péchez, quant à la peine temporelle, en vertu des mérites de Jesus-Christ, par les chastimens que Dieu mesme envoye, & qu'on supporte patiemment, ou par ceux que le Prestre enjoint, ni mesme par ceux qu'on s'impose à soy-mesme volontairement, comme sont les Jeusnes, les Prieres, les aumosnes, ni par aucunes autres œuvres de piété ; mais que la véritable & bonne Pénitence est seulement la nouvelle vie : Qu'il soit Anathême."
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"Les chatiments que Dieu lui-même envoie". Incontestablement Dieu punit par sa providence, ce qui bien sûr n'exclut pas la maladie, la mort de proches etc.etc. d
D'OÙ solution partielle au problème du mal, difficile à comprendre sans ca, donc difficile à comprendre dans une pasto exclusivement "positive" (donc contraire à l'écriture)
Ceci n'est pas incompatible avec un passage de l'évangile, p.ex.sur l'aveugle-né, souvent cité à sens unique. En effet le dogme n'implique pas, p.ex., que toute maladie soit un châtiment divin, mais que parfois elle l'est certainement. Ce qui reste mysterieux et au jugement de conscience de chacun, ce sont les cas particuliers: telle maladie concrète en telle circonstance peut elle être interprétée comme un châtiment des péchés, ou au contraire une épreuve pour un juste (comme Job)
Sur ce sujet précis ce serait mieux de consulter un prêtre néotridentin antimoderniste de la fssp ou fsspx. C’est évident que ca peut être la justice divine, malgré la censure systématique surtout au niveau local, en grande partie due au delumisme.j'ai relu une partie de l'encyclique de Saint Jean-Paul II "Salfivici Doloris" et il y a bien dans celle-ci ceci :
"
S'il est vrai que la souffrance a un sens comme punition lorsqu'elle est liée à la faute, il n'est pas vrai au contraire que toute souffrance soit une conséquence de la faute et ait un caractère de punition.
"
Je pense que j'irais demander à un prêtre un peu de lumière sur cet extrait de texte car je n'arrive pas à savoir si cela parle de la justice des hommes à savoir le jugement et la peine pour un délit par exemple. Ou/et si cela parle de la justice divine sur cette terre à savoir par exemple une maladie qui serait envoyée à un pécheur en punition de son péché.
C’est un des arguments de Sponville. Leibniz a une réponse très facile : pcq nous ne sommes pas Dieu. Pourquoi les arbres sont ils si imparfaits, dépourvus de connaissance intellectuelle et sensible? Ca correspond à leur essence, ce N’est pas une privation, une perfection essentielle manquante, un arbre est un arbre. Il y a aussi le péché originel, bien sûr.L’indécis a écrit :
mais alors pourquoi sommes nous créés si imparfaits, et parfois avec une volonté si forte de faire le mal ?
Non, c’est un mythe delumiste, et c’est ce mythe qui cause la censure. Faut juste faire des nuances : c’est parfois leur faute, parfois non et c’est une épreuve au lieu d’un châtiment, comme le montrait déjà Job.la théorie de la rétribution "... Et donc les gens qui sont malheureux, malades, accablés d'épreuves : c'était de leur faute ( c'est un brin simplifié peut-être, mais c'est proche de ça ). On pourrait croire qu'avec la venue du Christ, cette mentalité n'est plus présente chez les chrétiens