Bonjour à tous,34 Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
35 Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
36 car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
(merci à Xavi pour son fil intéressant sur le fil Prodigue.)
Quelqu'un aurait il, svp, une idée sur ce qu'il advient du (*) don de soi, du partage et de toutes ces choses qui font le quotidien dans une relation conjugale, pour ceux qui sont jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection ?
Ou encore pour vous, s'affranchir de ces petites choses qui agrémentent pourtant le quotidien (ou plus modestement et raisonnablement s'en détacher) peut il favoriser notre accès à ce monde à venir, pour la raison que dans la pratique, elles entrent en rivalité (**) avec notre souci de Dieu (d'après ce que j'ai compris de Saint Paul).
Et, en effet, par ailleurs, Jésus conclut sa tirade par Lc 20 :
A première vue, je me représente donc ainsi ce monde à venir comme centralisé sur Dieu, et ceci, en exclusivité.(...)Tous, en effet, vivent pour lui. »
Peut-être le sens ultime de l'adoration (?).
Si oui, verriez vous, vous aussi, svp, dans le cadre de ce nouvel état une plausible sublimation, au profit de relations centralisées sur Dieu, de ces échanges du quotidien conjugal dont je parlais en (*), et qui seraient voués à disparaître sous leurs formes "binomiales ? (la rivalité dont j'attribuais plus haut (**) le discours à Saint Paul n'existerait donc plus, ni la tendance à ainsi se disperser)