Le film Conclave

[Trinité]

Je suis allé voir le film "Conclave" et j'aurai voulu connaitre les sentiments de ceux qui ont également vu ce film.
Il y a des choses que j'ai aimé et d'autres beaucoup moins, notamment, la fin , je dirais très improbable aux yeux de l'Eglise
L'ensemble du film met en exergue les luttes de pouvoir , qui se passe là , au sein de l'Eglise, mais ces luttes ne sont elles pas inhérentes à l'homme, et ne me paraissent pas improbables
Je n'en dis pas plus
J'attends vos réactions

[Fée Violine]

J'ai lu et entendu sur ce film des critiques si détaillées que j'ai l'impression de l'avoir vu (et aucune envie d'aller le voir). Le gentil progressiste et les méchants réactionnaires ! Les péripéties lourdingues, surtout la fin !
Décidément, les gens qui regardent l'Église de l'extérieur ne peuvent rien y comprendre. Enlevez le Saint Esprit, qu'est-ce qui reste ?

[Gaudens]

J'avais conseillé sur un autre fil il y a quelques jours l'excellente analyse d'un prêtre cinéphile ("Conclave,fumées roses à Holywopd") de la chaine Catholand.A voir et écouter d'urgence ( sur Youtube) si on s'intéresse à ce film (que je n'irai cependant pas voir!).

[Trinité]

Bonsoir Gaudens

Merci pour la vidéo
Dans l'ensemble , je suis d'accord avec le constat donné par le prêtre sur le film , je résume la fin.
Le film veut montrer une Eglise en état de conflit ,corruption et déficience , qui ne devra son salut que dans les nouveautés du siècle.
C'est certain que cela a du être l'idée générale, du metteur en scène...

On a pas besoin de cela en ce moment...cependant, en faisant abstraction de ce constat , il y a de belle idées relatives à l'amour du prochain , qui sont partagées , surtout par le futur pape "le cardinal Bénitez "

[Kerygme]

... , qui ne devra son salut que dans les nouveautés du siècle.

Oh la belle bleue !
Pas surpris par cette conclusion, l'attrait du nouveau qui fait phantasmer le monde. Nouveauté comme ... le wokisme ?

Face à cela j'aime cette phrase de Bernanos : « L'Église n'a pas besoin de réformateurs, elle a besoin de saints » (dans son essai : Frère Martin).
L'Église a déjà gouté les prétentions réformatrices de Luther, on a vu le résultat. Par contre les vies saintes de saint Dominique ou saint François d'Assise ont permis un véritable renouveau ... par la sainteté.

Comme le dit si audacieusement Bernanos, de mémoire : si Luther s'était plongé dans une vie de sainteté au lieu de vouloir réformer l'Église, à ce jour on l'appellerait peut être saint Martin Luther ?

A venir, le prochain Mel Gibson sur la Résurrection.

[Trinité]

A venir, le prochain Mel Gibson sur la Résurrection.

Bonjour Kerygme

Ah bon!

Faut s'attendre à tout alors !