Besoin et force de la communion

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Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » mer. 24 sept. 2008, 20:39

Bonsoir,

La présentation récente de Judith (encore bienvenue sur ce forum) me renvoi à ma propre expérience. Je m'explique :
Je n'ai pas souvent l'occasion de me confesser. De ce fait, je m'expose largement au péché car ma vie spirituelle est encore bien peu édifiée. Or comment trouver trouver la force, justement, de lutter contre sa nature trop humaine si faible, si ce n'est en allant la chercher à la source, même si je ne peux me confesser au moins une fois par mois ?
La question va jusqu'à me tirailler parfois au point parfois de me rendre à la messe (plusieurs fois en semaine) sans communier car m'estimant indigne.

Etes-vous confronté(e)s à ce dilemme ? Comment y faites-vous face ?

Merci.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Jean Jacques » mer. 24 sept. 2008, 21:34

Le cheminement de la foi est un parcours long et difficile, et nous perdons souvent la foi. Peux-tu nous expliquez pourquoi tu ne vas qu'une fois par mois te confesser ?

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » jeu. 25 sept. 2008, 4:22

Je ne peux pas faire mieux matériellement.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Judith » jeu. 25 sept. 2008, 9:06

Eh bien, si vous ne pouvez pas matériellement, je pense que vous voulez dire par là, soit que le prêtre est loin ou qu'il n'y a pas de confessions régulières où vous habitez, c'est une épreuve qu'il faut offrir à Dieu.

Pour répondre à votre question, il m'arrive également d'aller à la messe sans pouvoir communier car n'étant pas en état de grace, mais à ce moment là, en attendant votre prochaine confession, vous pouvez faire une communion spirituelle, même sans communier.

Deux seules raisons peuvent empécher un baptisé (bien évidemment seuls les baptisés peuvent s'apporcher de l'Eucharistie) d'aller communier :

- Le jeune d'une heure avant la communion non respecté (sachant que l'eau et les médicaments de rompent pas le jeûne).

ou/et

- Ne pas être en état de grâce, c'est à dire avoir commis un ou plusieurs péchés mortels.


Si vous ne rentrez dans aucune des catégories, vous pouvez aller communier.

Essayez de vous confesser à chaque fois que votre âme en a besoin et que vous en avez la possibilité. Et même si vous tombez encore, de vous démoralisez pas, offrez cela à Dieu et essayez toujours davantage de vous améliorer.

Dieu disait à St Paul qui se plaignait de retomber toujours dans la même faute : " Ma grace te suffit, je me glorifie dans ta faiblesse "
Illum oportet crescere, me autem minui . (Jn 3 ; 30)

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Jean Jacques » jeu. 25 sept. 2008, 12:35

Je ne peux pas faire mieux matériellement.
N'avez vous personne autour de vous qui puissent vous aidez dans les moments difficiles ?

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » jeu. 25 sept. 2008, 20:24

Jean Jacques a écrit :
Je ne peux pas faire mieux matériellement.
N'avez vous personne autour de vous qui puissent vous aidez dans les moments difficiles ?
Je vous remercie de votre sollicitude mais en quoi cela éclairerait-il ce fil ?
Pour répondre à vos questions un peu "sèches" je ferais une réponse courte : il y a des choses que seul le conjoint d'un malade peut accomplir et cela dans le but de continuer à donner au mariage devant Dieu toute son sens.
Vous aurez compris que vous avez touché un point sensible que la lecture des messages précédents de votre serviteur aurait pu prévenir en l'absence de délicatesse de votre part.

Excusez ma réponse peu charitable. Vous pouvez être assuré qu'elle figurera à ma prochaine confession.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » jeu. 25 sept. 2008, 20:36

Judith a écrit :Eh bien, si vous ne pouvez pas matériellement, je pense que vous voulez dire par là, soit que le prêtre est loin ou qu'il n'y a pas de confessions régulières où vous habitez, c'est une épreuve qu'il faut offrir à Dieu.

Pour répondre à votre question, il m'arrive également d'aller à la messe sans pouvoir communier car n'étant pas en état de grace, mais à ce moment là, en attendant votre prochaine confession, vous pouvez faire une communion spirituelle, même sans communier.

Deux seules raisons peuvent empécher un baptisé (bien évidemment seuls les baptisés peuvent s'apporcher de l'Eucharistie) d'aller communier :

- Le jeune d'une heure avant la communion non respecté (sachant que l'eau et les médicaments de rompent pas le jeûne).

ou/et

- Ne pas être en état de grâce, c'est à dire avoir commis un ou plusieurs péchés mortels.


Si vous ne rentrez dans aucune des catégories, vous pouvez aller communier.

Essayez de vous confesser à chaque fois que votre âme en a besoin et que vous en avez la possibilité. Et même si vous tombez encore, de vous démoralisez pas, offrez cela à Dieu et essayez toujours davantage de vous améliorer.

Dieu disait à St Paul qui se plaignait de retomber toujours dans la même faute : " Ma grace te suffit, je me glorifie dans ta faiblesse "
Bonsoir Judith,

Je vous remercie sincèrement pour votre réponse.

Elle m'interpelle sur deux points :
D'abord tout chrétien baptisé, catéchisé et confirmé que je suis depuis ma jeunesse (je suis un recommençant), j'ignorais la durée (mais non l'existence) du jeûne eucharistique jusqu'à hier quand j'ai lu dans un petit guide sur la communion apportée aux malades cette même durée ordinaire d'une heure (qui peut être ramené à 1/4 d'heure dans certains cas). Je vois dans votre réponse un signe.

Ensuite la notion de "communion spirituelle", qui semble correspondre au genre de réponse que je cherchais, m'est inconnue. Pouvez-vous m'en dire davantage ?

Encore merci.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Jean Jacques » jeu. 25 sept. 2008, 21:59

Je vous remercie de votre sollicitude mais en quoi cela éclairerait-il ce fil ?
Pour répondre à vos questions un peu "sèches" je ferais une réponse courte : il y a des choses que seul le conjoint d'un malade peut accomplir et cela dans le but de continuer à donner au mariage devant Dieu toute son sens.
Vous aurez compris que vous avez touché un point sensible que la lecture des messages précédents de votre serviteur aurait pu prévenir en l'absence de délicatesse de votre part.
Excusez ma réponse peu charitable. Vous pouvez être assuré qu'elle figurera à ma prochaine confession.
Excusez moi de vous avoir froissés, je n'en avais point l'intention... et puis je vous excuse totalement, pas besoin donc, de me rajouter à votre confession.
Si j'ai compris, vous devez vous occuper de votre femme malade, ce qui est parfois difficile et qui vous amène à pêché ?(dites moi si je me trompe avant de continuer).

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » ven. 26 sept. 2008, 4:49

Je ne servirai pas de cobaye à votre recherche de connaissances sur la nature humaine. Je ne répondrai pas à cette question.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Judith » ven. 26 sept. 2008, 8:52

à Papayou.

Lorsque je dis communion spirituelle, souvent appellée également communion de désir, cela consiste tout simplement à dire au moment de la communion dans son coeur au Seigneur combien on l'aime et qu'on souhaite lui rester fidèle malgré ce sacrifice (l'Eucharistie) auquel nous ne pouvons participer de par notre état.
Remettre toute sa confiance en Lui, avoir un moment de recueillement et d'adoration profond et sincère et lui demander les graces nécessaires pour continuer.
En faite, prier et remercier le Seigneur comme s'il on avait communier.

Tout du moins c'est comme cela que je l'ai toujours faite.

Voici un extrait trouvé sur le site du Vatican écrit par le Pape :




Chapitre IV


LA SAINTE COMMUNION



1. LES DISPOSITIONS POUR RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION


- 80 - Comme cela est mis en évidence dans les différentes parties de la Messe, l’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels»[160]. L’acte pénitentiel, situé au début de la Messe, a pour but d’aider les participants à se préparer à célébrer dignement les saints mystères;[161] toutefois, « il n’a pas l’efficacité du sacrement de Pénitence »,[162] et il ne peut se substituer au sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés graves. Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles.


- 81 - De même, la coutume de l’Église affirme qu’il est nécessaire que chacun s’éprouve soi-même,[163] afin que celui qui a conscience d’être en état de péché grave, ne célèbre pas la Messe ni ne communie au Corps du Seigneur, sans avoir recouru auparavant à la confession sacramentelle, à moins qu’il ait un motif grave et qu’il soit dans l’impossibilité de se confesser; dans ce cas, il ne doit pas oublier qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.[164]


- 82 - De plus, «l’Église a donné des normes qui visent tout à la fois à favoriser l’accès fréquent et fructueux des fidèles à la Table eucharistique, et à déterminer les conditions objectives dans lesquelles il faut s’abstenir d’administrer la communion».[165]


- 83 - Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration, à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en grand nombre et sans le discernement nécessaire. Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté.


- 84 - De plus, lorsque la sainte Messe est célébrée pour une grande foule ou, par exemple, dans les grandes villes, il faut veiller à ce que des non-catholiques ou même des non-chrétiens, agissant par ignorance, ne s’approchent pas de la sainte Communion, sans tenir compte du Magistère de l’Église tant au plan doctrinal que disciplinaire. Il revient aux pasteurs d’avertir, au moment opportun, les personnes présentes à la célébration sur la vérité et la discipline, qui doivent être observées strictement.


- 85 - Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements aux seuls fidèles catholiques, qui, de même, les reçoivent licitement des seuls ministres catholiques, restant sauves les dispositions des can. 844 §§ 2, 3 et 4, et du can. 861 § 2.[166] De plus, les conditions établies par le can. 844 § 4, auxquelles on ne peut déroger en aucun cas,[167] ne peuvent pas être séparées les unes des autres: il est donc nécessaire que ces dernières soient toujours toutes requises d’une manière simultanée.


- 86 - Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe, surtout aux heures établies, de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière régulière, selon les possibilités de chacun.[168]


- 87 - La première Communion des enfants doit toujours être précédée de la confession sacramentelle et de l’absolution.[169] De plus, la première Communion doit toujours être administrée par un prêtre, et elle ne doit jamais être reçue en dehors de la célébration de la Messe. Sauf dans des cas exceptionnels, il est peu approprié d’administrer la première Communion au cours de la Messe de la Cène du Seigneur du Jeudi Saint. Il est préférable de choisir un autre jour, comme les dimanches de Pâques (du 2ème au 6ème dimanche) ou la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ou les dimanches «per annum», puisque le dimanche est considéré avec raison comme le jour de l’Eucharistie.[170] «Les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de raison», ou ceux que le curé «juge insuffisamment disposés», ne doivent pas être admis à recevoir l’Eucharistie.[171] Toutefois, il peut arriver exceptionnellement qu’un enfant, en dépit de son jeune âge, soit jugé assez mûr pour recevoir le sacrement; dans ce cas, on ne lui refusera pas la première Communion, pourvu qu’il soit suffisamment formé.
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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » ven. 26 sept. 2008, 17:03

Judith a écrit :
Lorsque je dis communion spirituelle, souvent appellée également communion de désir, cela consiste tout simplement à dire au moment de la communion dans son coeur au Seigneur combien on l'aime et qu'on souhaite lui rester fidèle malgré ce sacrifice (l'Eucharistie) auquel nous ne pouvons participer de par notre état.
Remettre toute sa confiance en Lui, avoir un moment de recueillement et d'adoration profond et sincère et lui demander les graces nécessaires pour continuer.
En faite, prier et remercier le Seigneur comme s'il on avait communier.
Merci pour ces éclaircissements. Sans doute que ce qui me poussait à communier tout en me trouvant indigne, c'était le désir de trouver force et réconfort. Si je peux en recevoir (même de façon imparfaite) par la communion spirituelle, cela me rassurera.
Judith a écrit :Voici un extrait trouvé sur le site du Vatican écrit par le Pape :


Chapitre IV


LA SAINTE COMMUNION



1. LES DISPOSITIONS POUR RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION


- 80 - Comme cela est mis en évidence dans les différentes parties de la Messe, l’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels»[160]. L’acte pénitentiel, situé au début de la Messe, a pour but d’aider les participants à se préparer à célébrer dignement les saints mystères;[161] toutefois, « il n’a pas l’efficacité du sacrement de Pénitence »,[162] et il ne peut se substituer au sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés graves. Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles.


- 81 - De même, la coutume de l’Église affirme qu’il est nécessaire que chacun s’éprouve soi-même,[163] afin que celui qui a conscience d’être en état de péché grave, ne célèbre pas la Messe ni ne communie au Corps du Seigneur, sans avoir recouru auparavant à la confession sacramentelle, à moins qu’il ait un motif grave et qu’il soit dans l’impossibilité de se confesser; dans ce cas, il ne doit pas oublier qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.[164]


- 82 - De plus, «l’Église a donné des normes qui visent tout à la fois à favoriser l’accès fréquent et fructueux des fidèles à la Table eucharistique, et à déterminer les conditions objectives dans lesquelles il faut s’abstenir d’administrer la communion».[165]


- 83 - Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration, à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en grand nombre et sans le discernement nécessaire. Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté.


- 84 - De plus, lorsque la sainte Messe est célébrée pour une grande foule ou, par exemple, dans les grandes villes, il faut veiller à ce que des non-catholiques ou même des non-chrétiens, agissant par ignorance, ne s’approchent pas de la sainte Communion, sans tenir compte du Magistère de l’Église tant au plan doctrinal que disciplinaire. Il revient aux pasteurs d’avertir, au moment opportun, les personnes présentes à la célébration sur la vérité et la discipline, qui doivent être observées strictement.


- 85 - Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements aux seuls fidèles catholiques, qui, de même, les reçoivent licitement des seuls ministres catholiques, restant sauves les dispositions des can. 844 §§ 2, 3 et 4, et du can. 861 § 2.[166] De plus, les conditions établies par le can. 844 § 4, auxquelles on ne peut déroger en aucun cas,[167] ne peuvent pas être séparées les unes des autres: il est donc nécessaire que ces dernières soient toujours toutes requises d’une manière simultanée.


- 86 - Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe, surtout aux heures établies, de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière régulière, selon les possibilités de chacun.[168]


- 87 - La première Communion des enfants doit toujours être précédée de la confession sacramentelle et de l’absolution.[169] De plus, la première Communion doit toujours être administrée par un prêtre, et elle ne doit jamais être reçue en dehors de la célébration de la Messe. Sauf dans des cas exceptionnels, il est peu approprié d’administrer la première Communion au cours de la Messe de la Cène du Seigneur du Jeudi Saint. Il est préférable de choisir un autre jour, comme les dimanches de Pâques (du 2ème au 6ème dimanche) ou la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ou les dimanches «per annum», puisque le dimanche est considéré avec raison comme le jour de l’Eucharistie.[170] «Les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de raison», ou ceux que le curé «juge insuffisamment disposés», ne doivent pas être admis à recevoir l’Eucharistie.[171] Toutefois, il peut arriver exceptionnellement qu’un enfant, en dépit de son jeune âge, soit jugé assez mûr pour recevoir le sacrement; dans ce cas, on ne lui refusera pas la première Communion, pourvu qu’il soit suffisamment formé.
Je vous remercie pour ce texte que j'ignorais. Pouvez-vous m'en donner la source afin que je puisse approfondir certaines notes de bas de page ?

Dieu vous bénisse.

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Judith » sam. 27 sept. 2008, 10:50

Voici le lien :

http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... um_fr.html

d'où j'ai sélectionné les paragraphes 80 à 87.
Illum oportet crescere, me autem minui . (Jn 3 ; 30)

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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par papayou » sam. 27 sept. 2008, 16:37

Merci beaucoup ! :D
Vous semez de bonnes graines. Tenez, un accompte :fleur:

Harfang
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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Harfang » mar. 30 sept. 2008, 22:56

Salutations, je ressens également ce sentiment, mais après coup, disons. Je suis assez jeune et ayant reçu une éducation catholique plus ou moins lacunaire j'ignorais et j'ignore encore beaucoup sur l'Église et le culte. Ce n'est qu'il y a un an environ que j'ai "redécouvert" la foi et ai pris conscience de mes erreurs passées.

Ce qui m'inquiète c'est qu'auparavant j'allais à la messe et communiais sans zèle, sans très grande ferveur. Je ne saisissais même pas la notion, j'étais encore un enfant. Maintenant je me sens honteux et dans la faute, comme un imposteur.

Est-ce grave, comment puis-réparer cela en dehors de la confession ?

Merci d'avance
Dernière modification par Harfang le ven. 19 nov. 2010, 18:37, modifié 1 fois.
« O Crux Ave Spes Unica ! »
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Re: Besoin et force de la communion

Message non lu par Judith » mer. 01 oct. 2008, 10:18

Harfang,

Il n'y a pas de péché lorsque l'on commet une faute sans le savoir.
Parlez en à un prêtre en confession, cela pourra vous soulager d'en parler à un homme d'Eglise.

Cependant à présent vous pouvez vous corrigez avec la confession et la communion fréquente.
Illum oportet crescere, me autem minui . (Jn 3 ; 30)

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