...C'est, il me semble, l'illusion des adorateurs de tests de QI. Bon, en gros, quoi. Ceux qui pensent pouvoir réduire une personne à du mesurable et du testable."Vous confondez « connaissable » et « connu ». Donc non je ne connais pas quelqu’un dans son intégralité, mais si je passe un temps très long à la tester, alors oui je le connaîtrai."
"tester" ?? hihi. Mesurez donc et prouvez l'amour, et on en reparlera. :-)
L'erreur de raisonnement que vous commettez ici se verra plus clairement dans ce qui suis, je pense :
Là vous faites une erreur de raisonnement, ce me semble, en introduisant un présupposé non formulé (donc abusif) :"Par la philosophie, on obtient des hypothèses inquantifiées. Les sciences « dures » donnent elles le résultat intangible, le plus proche de la réalité."
reprenons :
- la philosophie traite de non-quantifiable, dites vous.
- les sciences donnent des résultats quantifiés, à partir d'observations et de mesures.
Soit.
Vous en concluez : "donc, les sciences donnent le résultat le plus proche de la réalité", mais cela ne serait vrai QUE si on avait d'abord prouvé le principe suivant : "n'est réel que ce qui est quantifiable"
(ou même "n'est réel que le nombre", auquel cas vous vous rangez aux côtés des membres de la secte de Pythagore, ce qui serait amusant).
En fait, en toute logique, tout ce qu'on est en droit d'en conclure est ceci : que les sciences connaissent de la réalité ce qui est mesurable ; que les sciences connaissent les choses en ce qu'elles ont de mesurable. Que donc l'objet des sciences est le mesurable, ou en d'autres termes que les sciences connaissent réellement le monde, mais d'une connaissance limitée au quantitatif.