A propos du Linceul de Turin
A propos du Linceul de Turin
Linceul droite / gauche ?
Bonjour à tous,
Ayant lu, mais je ne sais malheureusement plus où, il y peu de temps cet énoncé :"Notons que le coup porté à droite du corps apparaît à gauche sur le linceul du fait du décalque qui inverse la droite et la gauche", je me permets de vous contacter afin de vous demander des précisions à ce sujet... Est-ce possible ? Références (le plus important), preuves, documents...
Bien à vous.
AG
Bonjour à tous,
Ayant lu, mais je ne sais malheureusement plus où, il y peu de temps cet énoncé :"Notons que le coup porté à droite du corps apparaît à gauche sur le linceul du fait du décalque qui inverse la droite et la gauche", je me permets de vous contacter afin de vous demander des précisions à ce sujet... Est-ce possible ? Références (le plus important), preuves, documents...
Bien à vous.
AG
- marchenoir
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Re: Linceul droite / gauche ?
Bonsoir Auré.Auré a écrit :Bonjour à tous,
Ayant lu, mais je ne sais malheureusement plus où, il y peu de temps cet énoncé :"Notons que le coup porté à droite du corps apparaît à gauche sur le linceul du fait du décalque qui inverse la droite et la gauche", je me permets de vous contacter afin de vous demander des précisions à ce sujet... Est-ce possible ? Références (le plus important), preuves, documents...
Bien à vous.
AG
Si c'est possible ? Bien entendu. Comme tout soldat romain qui se respecte, celui qui transperça le saint côté du Christ notre Seigneur s'y entendait dans l'art d'achever son prochain.
Voici un lien, mais il y en a tant d'autres...
http://www.ebior.org/Encyc/Resurrection ... u-1024.htm
Cordialement.
Marchenoir.
Il n'y a qu'une tristesse, c'est de n'être pas des saints (Léon Bloy, La Femme Pauvre)
Bonsoir Auré,
Vous pouvez visiter ce site très intéressant où vous trouverez toutes les infos que vous recherchez sur le suaire. On y parle notamment de la théorie du négatif photographique... Voici la précieuse URL :
http://perso.orange.fr/gira.cadouarn/fr ... dex_fr.htm
Amicalement
Vous pouvez visiter ce site très intéressant où vous trouverez toutes les infos que vous recherchez sur le suaire. On y parle notamment de la théorie du négatif photographique... Voici la précieuse URL :
http://perso.orange.fr/gira.cadouarn/fr ... dex_fr.htm
Amicalement
- marchenoir
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Re: Linceul droite / gauche ?
Bonjour Auré.Auré a écrit :Merci pour votre réponse...
"Si c'est possible..." non le coup porté bien entendu, mais l'inversion type miroir des plaies sur le linceul... Existe-t-il des preuves de cette inversion ?
Bien à vous tous
Désolé pour le malentendu, c'est qu'en fait je ne vois pas ce qui peut paraître impossible dans l'inversion des plaies sur le linceul.
Imaginons que vous vous coupiez légèrement la joue droite en vous rasant. Imaginons encore que vous appliquiez un sopalin sur votre visage encore mouillé. Que constaterez-vous ? Certainement l'image de votre visage, mais inversée comme dans un miroir, la marque de la coupure semblant être sur la joue gauche de l'empreinte.
Eh bien il en va de même pour le linceul. Le Christ Notre Seigneur a été atteint sur le côté droit (les soldats romains savaient qu'il était plus facile d'atteindre le coeur de ce côté là), et la marque semble figurer à gauche de l'empreinte parce qu'elle y figure inversée.
Cordialement.
.rionehcarM
Il n'y a qu'une tristesse, c'est de n'être pas des saints (Léon Bloy, La Femme Pauvre)
A propos du suaire de Turin
Bonjour à tous,
Souhaitant me documenter davantage sur le suaire de Turin, je suis à la recherche d'un bon livre à ce sujet, le plus objectif possible et assez complet.
Est-ce que quelqu'un aurait un titre à me donner ?
Merci d'avance.
En Christ,
Souhaitant me documenter davantage sur le suaire de Turin, je suis à la recherche d'un bon livre à ce sujet, le plus objectif possible et assez complet.
Est-ce que quelqu'un aurait un titre à me donner ?
Merci d'avance.
En Christ,
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
- Fée Violine
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Re: Un bon livre sur le suaire de Turin ?
Il y en a beaucoup. Je peux vous citer ceux que j'ai lus :
- il y a d'abord un grand classique, celui du docteur Barbet, qui dans les années 1930 a étudié le linceul scientifiquement : "La passion de NSJC selon le chirurgien" (Apostolat des éditions/Editions paulines, 1965). C'est lui qui a démontré que les clous ne pouvaient avoir été mis dans les paumes, contrairement à toute l'iconographie depuis des siècles. C'est un livre indispensable, très sérieux, magnifique et bouleversant.
- il y a aussi le livre d'une journaliste italienne, Maria Grazia Siliato, "Contre-enquête sur le Saint Suaire", chez Plon/DDB, 1998. Le titre original est en fait plus précis : "Sindone, Mistero dell'impronta di duemila annifa", car le livre étudie surtout la question de la façon dont l'image a pu s'imprimer sur le tissu. Elle suppose que c'est comme les plantes dans un herbier (mais d'autres auteurs font d'autres hypothèses). Elle fait aussi l'historique du linceul. C'est un livre de vulgarisation, agréable à lire et basé sur une abondante bibliographie.
- dans le domaine scientifique, il y a le livre d'un des savants américains qui ont étudié le linceul lui-même (et pas seulement d'après des photos comme ont fait le Dr Barbet et tous les autres). Il raconte par le menu le processus scientifique de cette étude. John H. Heller, "Enquête sur le Saint Suaire de Turin", éd Sand, 1985. Il raconte entre autres comment ils ont découvert que les taches de sang sont vraiment du sang, etc...
- il y a un an à Lourdes (dans le bâtiment où se trouve le bureau des constatations miraculeuses) j'ai vu une exposition sur le sujet, je ne sais pas si elle y est encore ou si c'était provisoire, mais c'est remarquablement intéressant, les photos et la reconstitution du linceul sont plus claires que des discours !
- sur internet :
http://www.suaire-science.com
http://www.suaire-turin.com
http://pagesperso-orange.fr/cielt/index.htm
http://pagesperso-orange.fr/gira.cadoua ... dex_fr.htm
- il y a d'abord un grand classique, celui du docteur Barbet, qui dans les années 1930 a étudié le linceul scientifiquement : "La passion de NSJC selon le chirurgien" (Apostolat des éditions/Editions paulines, 1965). C'est lui qui a démontré que les clous ne pouvaient avoir été mis dans les paumes, contrairement à toute l'iconographie depuis des siècles. C'est un livre indispensable, très sérieux, magnifique et bouleversant.
- il y a aussi le livre d'une journaliste italienne, Maria Grazia Siliato, "Contre-enquête sur le Saint Suaire", chez Plon/DDB, 1998. Le titre original est en fait plus précis : "Sindone, Mistero dell'impronta di duemila annifa", car le livre étudie surtout la question de la façon dont l'image a pu s'imprimer sur le tissu. Elle suppose que c'est comme les plantes dans un herbier (mais d'autres auteurs font d'autres hypothèses). Elle fait aussi l'historique du linceul. C'est un livre de vulgarisation, agréable à lire et basé sur une abondante bibliographie.
- dans le domaine scientifique, il y a le livre d'un des savants américains qui ont étudié le linceul lui-même (et pas seulement d'après des photos comme ont fait le Dr Barbet et tous les autres). Il raconte par le menu le processus scientifique de cette étude. John H. Heller, "Enquête sur le Saint Suaire de Turin", éd Sand, 1985. Il raconte entre autres comment ils ont découvert que les taches de sang sont vraiment du sang, etc...
- il y a un an à Lourdes (dans le bâtiment où se trouve le bureau des constatations miraculeuses) j'ai vu une exposition sur le sujet, je ne sais pas si elle y est encore ou si c'était provisoire, mais c'est remarquablement intéressant, les photos et la reconstitution du linceul sont plus claires que des discours !
- sur internet :
http://www.suaire-science.com
http://www.suaire-turin.com
http://pagesperso-orange.fr/cielt/index.htm
http://pagesperso-orange.fr/gira.cadoua ... dex_fr.htm
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Re: Un bon livre sur le suaire de Turin ?
Je ne suis pas à l'origine de la demande, mais merci pour la réponse (et pour la demande du coup) : c'est passionnant ce que j'apprends !
Site : http://www.pneumatis.net/
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013
Re: Un bon livre sur le suaire de Turin ?
Bonjour,
Un lien qui regroupe un ensemble de liens très divers sur le Suaire :
http://spiritualite-chretienne.com/stsu ... uaire.html
Bonne lecture,
Un lien qui regroupe un ensemble de liens très divers sur le Suaire :
http://spiritualite-chretienne.com/stsu ... uaire.html
Bonne lecture,
Cgs
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.
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Re: Un bon livre sur le suaire de Turin ?
Permettez-moi d'en rajouter!
J'ai beaucoup apprécié Le Linceul de Turin et la Tunique d'Argenteuil, d'André Marion & Gérard Lucotte, aux Presses de la Renaissance. Je le recommande!
Résumé trouvé sur EVENE:
Un Dieu à visage humain
J'ai beaucoup apprécié Le Linceul de Turin et la Tunique d'Argenteuil, d'André Marion & Gérard Lucotte, aux Presses de la Renaissance. Je le recommande!
Résumé trouvé sur EVENE:
Pour ceux que ça intéresse, sur le site de Jean Sévilla:« Et si, n’en déplaise aux inconditionnels du carbone 14, c’était le même homme qui avait saigné dans ces linges ? »
Si les deux célèbres reliques attribuées à Jésus ont déjà fait l'objet de nombreux travaux scientifiques et historiques, ce livre fait le point sur les découvertes les plus récentes et sur les dernières révélations. André Marion et Gérard Lucotte revêtent ici leurs habits de scientifiques pour revenir sur chacune des découvertes qui ont eu cours depuis 1988 concernant, en premier lieu, le Saint-Suaire de Turin. A cette date, le carbone 14 remettait en cause son authenticité en lui attribuant une origine médiévale. Révélation qui fit l'effet d'une bombe et qui relança débats et controverses sur cette question si sensible pour l'ensemble des fidèles catholiques et pour la communauté scientifique, largement divisée. En outre, pour répondre et apaiser les esprits quant à la très hypothétique possibilité de cloner le Christ, les auteurs s'attachent également à l'étude de la tunique d'Argenteuil, l'une des autres reliques attribuées à Jésus.
Un Dieu à visage humain
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
- Fée Violine
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Re: Un bon livre sur le suaire de Turin ?
Qui était l’homme du Saint-Suaire ?
Emanuela Marinelli explique pourquoi cet homme ne pouvait être que Jésus
ROME, Jeudi 28 mai 2009 (ZENIT.org) - Un drap jauni par le temps interroge depuis des siècle les hommes. Pour certains, c'est dans cette toile que Jésus fut enveloppé tout de suite après sa mort en croix, pour d'autres, c'est un faux pour alimenter la dévotion chrétienne.
Le tissu a enveloppé un cadavre malmené, faisant apparaître clairement des taches de sang et l'image frontale et dorsale d'un corps, dont l'impression reste un mystère.
Une image qui s'est estompée mais qui demeure tout aussi riche de détails impressionnants qui permettent de reconstituer les dernières heures de ce défunt auquel est attribué une identité bouleversante : Jésus de Nazareth.
Enquêtes, recherches, analyses, discussions : ce drap connu sous le nom de « Saint-Suaire » a fait beaucoup parlé de lui. Pendant des siècles, il a été vénéré comme la plus précieuse relique de la chrétienté.
Puis en 1988, coup de théâtre. Une analyse au carbone 14, affirme que l'origine de cette toile remonte au Moyen Age, autrement dit à une époque successive à la date de la crucifixion de Jésus.
Les experts sont partagés. Pour certains l'analyse n'a pas été rigoureuse et ne constitue pas une preuve, pour d'autres elle est valable. D'autres encore réaffirment que le linceul n'a pas enveloppé le corps de Jésus.
Pour essayer de faire le point concernant les connaissances et les argumentations pour ou contre le Saint-Suaire, Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles et géologiques, membre éminent du Centre romain d'étude du Linceul de Turin , organisatrice du Congrès mondial Saint-Suaire 2000, auteur de nombreux ouvrages, intervenue dans des centaines de rencontres sur le sujet, promotrice de la revue « Collegamento pro Sindone » et du site http://www.sindone.info, vient de publier le volume : « La Sindone. Analisi di un mistero » (Le Linceul. Analyse d'un mystère) aux éditions Sugarco ( 267 pages, 19,50 Euro).
ZENIT l'a rencontrée.
ZENIT : Combien de mystères ce morceau de tissu jauni par le temps cache-t-il? Et quels sont-ils?
Prof. Marinelli : Depuis des années, les chercheurs s'interrogent sur ce linceul, conservé à Turin depuis plus de quatre siècles. Son histoire, rigoureusement documentée, part de la moitié du XIVème siècle et les chercheurs enquêtent sur le parcours de son arrivée en Europe. Mais le mystère le plus fascinant reste l'origine de l'image humaine imprimée sur l'antique tissu. Cette empreinte se voit encore mieux sur le négatif d'une photo. Ce drap a certainement enveloppé un cadavre ; mais le corps, comment a-t-il pu projeter son image sur l'étoffe? L'image est déterminée par un phénomène de déshydrations et d'oxydation, qui ne peut-être provoqué par le seul contact du drap avec le cadavre.
ZENIT : On a beaucoup écrit sur le Saint-Suaire. Quelles nouveautés apportez-vous ?
Prof. Marinelli : Outre toutes les raisons de douter du résultat de l'analyse par radiocarbone, qui fait remonter l'origine du linceul au Moyen âge, ce livre fait état de récentes études menées par un groupe de scientifiques de l'ENEA, l'institution centrée sur les nouvelles technologies, l'énergie et l'environnement, de Frascati (Rome).
Dans cet institut, les chercheurs ont pris quelques échantillons de lin et les ont irradiés avec un appareil, le laser à excimères, qui émet des rayons ultraviolets à haute intensité. Les résultats, comparés à l'image du linceul, révèlent des analogies intéressantes et confirment la possibilité que l'image ait été provoquée par une irradiation ultraviolette directionnelle.
ZENIT : Cela fait des décennies que vous étudiez le Saint-Suaire, quelle idée vous en êtes-vous faite? Est-ce vraiment le drap qui a enveloppé Jésus après sa crucifixion?
Prof. Marinelli : Cela ne fait aucun doute, ce drap ne peut avoir enveloppé un autre cadavre. Et l'image a du se former au moment de la résurrection, provoquée par un faisceau de lumière jaillissant de son corps glorieux.
ZENIT : Quelles sont les preuves et les arguments les plus solides qui prouveraient que c'est ce tissu de lin qui a servi à envelopper le corps du Christ?
Prof. Marinelli : Il y a une parfaite coïncidence entre les récits des quatre évangiles sur la Passion du Christ et ce que l'on observe sur le Suaire: la flagellation comme peine en soi, trop abondante pour être le prélude de la crucifixion (120 coups au lieu des 21 habituels) ; la couronne d'épines, un fait tout à fait insolite ; le transport du patibulum, le pieu horizontal de la croix ; la suspension à la croix avec des clous au lieu d'utiliser les cordes habituelles ; l'absence de crurifrage, la fracture des jambes infligée pour accélérer la mort ; la blessure au côté après la mort, avec écoulement de sang et de sérum ; le fait de ne pas avoir laver le corps (dû à la mort violente et à une sépulture rapide) ; le cadavre enveloppé dans un drap précieux et la déposition dans un tombeau pour lui au lieu de finir dans une fosse commune ; le bref séjour dans le drap.
ZENIT : Si le Saint-Suaire est vraiment ce que vous et tant d'autres disent, quel est le sens de cette relique? Le Seigneur veut-il donner une réponse à notre incrédulité?
Prof. Marinelli : Il est certainement étonnant de penser que la révélation photographique du linceul remonte à la fin du XIXème siècle, période où le positivisme se caractérisait par une confiance dans le progr&e grave;s scientifique et par la tentative d'appliquer la méthode scientifique à toutes les sphères de la connaissance et de la vie humaine. Au moment où la foi en Jésus Christ semblait, aux yeux des sages, quelque chose de dépassé, la science photographique révélait son image comme une mystérieuse présence sur le linceul.
Avec la venue des ordinateurs dans la seconde moitié du XXème siècle, a été révélée la tridimensionnalité de l'image du linceul. Et encore une fois, le Christ émerge de ce lin dans toute sa majesté.
Les fidèles de saint Thomas Apôtre, à travers le Saint-Suaire, peuvent encore aujourd'hui mettre le doigt dans les plaies du Seigneur et avoir un signe, qui est en réalité comme le signe de Jonas (Mt 12,39-40)
ZENIT : Pourquoi certaines pers onnes cherchent à montrer que ce linceul n'est pas celui du Christ? Quel arguments apportent-ils?
Prof. Marinelli : Le Saint-Suaire inquiète ceux qui veulent exclure le Christ de leur vie. Le seul argument qui est reproposé pour nier l'authenticité de cette relique est la preuve par radiocarbone. Mais il y a de tout autour de ce test et il est juste de connaître les dessous de cet examen pour se rendre compte du manque de fondement de ses résultats.
J'ai consacré plus de la moitié de mon livre à cette histoire, jusqu'aux derniers développements, avec les aveux de Christopher Bronk Ramsey, le directeur actuel de l'un des trois laboratoires qui, il y a vingt ans, ont daté le linceul : « Il y aurait, semble-t-il conflit concernant l'interprétation des mesures établies par radiocarbone et les autres preuves que nous avons sur le Saint- Suaire. C'est pourquoi j'estime que toute personne ayant travaillé dans ce secteur, scientifiques, experts en radiocarbone et autres experts, doivent avoir un regard critique concernant les preuves qu'ils ont produites de manière à retracer une histoire cohérente qui s'adapte et nous révèle la véritable histoire de ce mystérieux morceau de tissu » . Les recherches doivent donc continuer, mais de manière transparente et exempte de préjugés.
Antonio Gaspari
Emanuela Marinelli explique pourquoi cet homme ne pouvait être que Jésus
ROME, Jeudi 28 mai 2009 (ZENIT.org) - Un drap jauni par le temps interroge depuis des siècle les hommes. Pour certains, c'est dans cette toile que Jésus fut enveloppé tout de suite après sa mort en croix, pour d'autres, c'est un faux pour alimenter la dévotion chrétienne.
Le tissu a enveloppé un cadavre malmené, faisant apparaître clairement des taches de sang et l'image frontale et dorsale d'un corps, dont l'impression reste un mystère.
Une image qui s'est estompée mais qui demeure tout aussi riche de détails impressionnants qui permettent de reconstituer les dernières heures de ce défunt auquel est attribué une identité bouleversante : Jésus de Nazareth.
Enquêtes, recherches, analyses, discussions : ce drap connu sous le nom de « Saint-Suaire » a fait beaucoup parlé de lui. Pendant des siècles, il a été vénéré comme la plus précieuse relique de la chrétienté.
Puis en 1988, coup de théâtre. Une analyse au carbone 14, affirme que l'origine de cette toile remonte au Moyen Age, autrement dit à une époque successive à la date de la crucifixion de Jésus.
Les experts sont partagés. Pour certains l'analyse n'a pas été rigoureuse et ne constitue pas une preuve, pour d'autres elle est valable. D'autres encore réaffirment que le linceul n'a pas enveloppé le corps de Jésus.
Pour essayer de faire le point concernant les connaissances et les argumentations pour ou contre le Saint-Suaire, Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles et géologiques, membre éminent du Centre romain d'étude du Linceul de Turin , organisatrice du Congrès mondial Saint-Suaire 2000, auteur de nombreux ouvrages, intervenue dans des centaines de rencontres sur le sujet, promotrice de la revue « Collegamento pro Sindone » et du site http://www.sindone.info, vient de publier le volume : « La Sindone. Analisi di un mistero » (Le Linceul. Analyse d'un mystère) aux éditions Sugarco ( 267 pages, 19,50 Euro).
ZENIT l'a rencontrée.
ZENIT : Combien de mystères ce morceau de tissu jauni par le temps cache-t-il? Et quels sont-ils?
Prof. Marinelli : Depuis des années, les chercheurs s'interrogent sur ce linceul, conservé à Turin depuis plus de quatre siècles. Son histoire, rigoureusement documentée, part de la moitié du XIVème siècle et les chercheurs enquêtent sur le parcours de son arrivée en Europe. Mais le mystère le plus fascinant reste l'origine de l'image humaine imprimée sur l'antique tissu. Cette empreinte se voit encore mieux sur le négatif d'une photo. Ce drap a certainement enveloppé un cadavre ; mais le corps, comment a-t-il pu projeter son image sur l'étoffe? L'image est déterminée par un phénomène de déshydrations et d'oxydation, qui ne peut-être provoqué par le seul contact du drap avec le cadavre.
ZENIT : On a beaucoup écrit sur le Saint-Suaire. Quelles nouveautés apportez-vous ?
Prof. Marinelli : Outre toutes les raisons de douter du résultat de l'analyse par radiocarbone, qui fait remonter l'origine du linceul au Moyen âge, ce livre fait état de récentes études menées par un groupe de scientifiques de l'ENEA, l'institution centrée sur les nouvelles technologies, l'énergie et l'environnement, de Frascati (Rome).
Dans cet institut, les chercheurs ont pris quelques échantillons de lin et les ont irradiés avec un appareil, le laser à excimères, qui émet des rayons ultraviolets à haute intensité. Les résultats, comparés à l'image du linceul, révèlent des analogies intéressantes et confirment la possibilité que l'image ait été provoquée par une irradiation ultraviolette directionnelle.
ZENIT : Cela fait des décennies que vous étudiez le Saint-Suaire, quelle idée vous en êtes-vous faite? Est-ce vraiment le drap qui a enveloppé Jésus après sa crucifixion?
Prof. Marinelli : Cela ne fait aucun doute, ce drap ne peut avoir enveloppé un autre cadavre. Et l'image a du se former au moment de la résurrection, provoquée par un faisceau de lumière jaillissant de son corps glorieux.
ZENIT : Quelles sont les preuves et les arguments les plus solides qui prouveraient que c'est ce tissu de lin qui a servi à envelopper le corps du Christ?
Prof. Marinelli : Il y a une parfaite coïncidence entre les récits des quatre évangiles sur la Passion du Christ et ce que l'on observe sur le Suaire: la flagellation comme peine en soi, trop abondante pour être le prélude de la crucifixion (120 coups au lieu des 21 habituels) ; la couronne d'épines, un fait tout à fait insolite ; le transport du patibulum, le pieu horizontal de la croix ; la suspension à la croix avec des clous au lieu d'utiliser les cordes habituelles ; l'absence de crurifrage, la fracture des jambes infligée pour accélérer la mort ; la blessure au côté après la mort, avec écoulement de sang et de sérum ; le fait de ne pas avoir laver le corps (dû à la mort violente et à une sépulture rapide) ; le cadavre enveloppé dans un drap précieux et la déposition dans un tombeau pour lui au lieu de finir dans une fosse commune ; le bref séjour dans le drap.
ZENIT : Si le Saint-Suaire est vraiment ce que vous et tant d'autres disent, quel est le sens de cette relique? Le Seigneur veut-il donner une réponse à notre incrédulité?
Prof. Marinelli : Il est certainement étonnant de penser que la révélation photographique du linceul remonte à la fin du XIXème siècle, période où le positivisme se caractérisait par une confiance dans le progr&e grave;s scientifique et par la tentative d'appliquer la méthode scientifique à toutes les sphères de la connaissance et de la vie humaine. Au moment où la foi en Jésus Christ semblait, aux yeux des sages, quelque chose de dépassé, la science photographique révélait son image comme une mystérieuse présence sur le linceul.
Avec la venue des ordinateurs dans la seconde moitié du XXème siècle, a été révélée la tridimensionnalité de l'image du linceul. Et encore une fois, le Christ émerge de ce lin dans toute sa majesté.
Les fidèles de saint Thomas Apôtre, à travers le Saint-Suaire, peuvent encore aujourd'hui mettre le doigt dans les plaies du Seigneur et avoir un signe, qui est en réalité comme le signe de Jonas (Mt 12,39-40)
ZENIT : Pourquoi certaines pers onnes cherchent à montrer que ce linceul n'est pas celui du Christ? Quel arguments apportent-ils?
Prof. Marinelli : Le Saint-Suaire inquiète ceux qui veulent exclure le Christ de leur vie. Le seul argument qui est reproposé pour nier l'authenticité de cette relique est la preuve par radiocarbone. Mais il y a de tout autour de ce test et il est juste de connaître les dessous de cet examen pour se rendre compte du manque de fondement de ses résultats.
J'ai consacré plus de la moitié de mon livre à cette histoire, jusqu'aux derniers développements, avec les aveux de Christopher Bronk Ramsey, le directeur actuel de l'un des trois laboratoires qui, il y a vingt ans, ont daté le linceul : « Il y aurait, semble-t-il conflit concernant l'interprétation des mesures établies par radiocarbone et les autres preuves que nous avons sur le Saint- Suaire. C'est pourquoi j'estime que toute personne ayant travaillé dans ce secteur, scientifiques, experts en radiocarbone et autres experts, doivent avoir un regard critique concernant les preuves qu'ils ont produites de manière à retracer une histoire cohérente qui s'adapte et nous révèle la véritable histoire de ce mystérieux morceau de tissu » . Les recherches doivent donc continuer, mais de manière transparente et exempte de préjugés.
Antonio Gaspari
Le linceul de Turin
Bonjour à tous,
Voici encore un petit exposé que je me suis amusé à faire (lui aussi n'est certainement pas parfait) à propos du suaire de Turin. Son but est de montrer qu'il n'est pas si improbable que cela que le suaire de Turin soit authentique. Qu'en pensez-vous ? Que faudrait-il modifier ?
Le suaire de Turin est-il un faux ?
Beaucoup affirment que le saint suaire est un faux, qui aurait été fabriqué par un faussaire au Moyen-âge. D’autres affirment encore qu’il est authentique et qu’il a vraiment enveloppé Jésus-Christ. Qui a raison ? Comment départager ? Tout au long du XXème siècle, des dizaines de savants se sont penchés, et le font encore, sur la relique présumée pour l’étudier sous toutes les coutures : exégètes, historiens, archéologues, iconographes, paléographes, numismates, épigraphes, palynologues, chimistes, anthropologues, chirurgiens anatomistes, spectrographes, opticiens, papyrologues, auront et ont tous un mot à dire, une découverte à révéler, une hypothèse à émettre.
Nous allons examiner les différents arguments défendus par les deux thèses :
I) Le suaire est un faux qui a été fabriqué au Moyen Age
On n’a jamais vu ni entendu parler de ce linceul avant le Moyen-âge. Il a donc été fabriqué par un faussaire à cette époque. Les historiens sont tous d’accord pour faire remonter en 1357 le premier témoignage crédible concernant ce tissu. C’est en effet cette année-là qu’a eu lieu la première ostension en Europe, dans le petit village de Lirey, en Champagne. La datation du suaire au carbone 14 l’a confirmé : on a trouvé un intervalle de dates qui se situe entre l’année 1260 et l’année 1390. Le taux de certitude est de 95 %.
II) Le suaire est authentique
Il est avant tout utile de préciser qu'il s'agit quand même de la pièce archéologique la plus étudiée du monde et de l'Histoire et elle continue de faire débat. Ce n'est pas pour rien.
Parce que la datation au carbone 14 a sans doute été faussée
• Il y a déjà eu des erreurs, parfois grossières, comme la coquille d’un escargot, vivant, évaluée vieille de 24 000 ans.
• De l’aveu même de son inventeur, si la méthode fonctionne plutôt bien pour les morceaux de bois ou les résidus de squelette, elle est beaucoup moins fiable pour les textiles anciens…
• Des milliers de cierges allumés par des pèlerins, depuis le Moyen Age, ont brûlé à côté de la relique. Il est hautement probable que des petits morceaux de cire, ou d’autres éléments extérieurs s’y sont incrustés. Certains éléments exogènes contrarient l’utilisation du carbone 14 : tremblement de terre, forte chaleur, radioactivité, pollutions diverses, manque de pureté des échantillons…Ce n’est pas pour rien si plusieurs groupes scientifiques, dès 1989, soit moins d’un an après le résultat des analyses, ont été, et restent suspicieux.
• Ray Rogers a mis en évidence en 2005 le fait que l'échantillon du linceul prélevé pour la datation l'a été dans une partie qui a été raccommodée avec du coton au XVIème siècle, suite à un incendie, faussant les résultats. Il a été approuvé par de nombreux scientifiques.
• Enfin, même si la datation était effectivement exacte, il est toujours possible d'y apporter une réponse : M. Mario Moroni et son équipe scientifique ont soumis à une chaleur comparable à celle de l'incendie de 1532 (dans lequel faillit disparaître le linceul) le tissu d'une momie égyptienne, qui avait datée de 160 avant Jésus-Christ. Ils avaient procédé à deux tests différenciés. Ils avaient soumis à une chaleur comparable à l'incendie de 1532 un premier morceau de lin : le rajeunissement avait été insignifiant, de l'ordre d'un siècle. Le second morceau de lin avait été irradié avant d'être soumis à la chaleur et le rajeunissement était de plus de dix siècles ! Si donc le Linceul de Turin a été irradié par la résurrection de Jésus, selon l'hypothèse du Père Rinaudo, il pourrait avoir subi un rajeunissement considérable.
Parce qu'il est fort probable que le linceul date d'avant le Moyen-Age
• On a retrouvé dans le Codex Pray, un manuscrit de la fin du XIIème siècle (1195 pour être précis) conservé à la Bibliothèque Nationale de Budapest, une miniature représentant les « saintes femmes » devant le tombeau de Jésus, avec le fameux linceul. Or, selon certains historiens, beaucoup de détails de cette reproduction ne trompent pas : le réalisateur de cette miniature s’est sans aucun doute inspiré du linceul de Lirey, qui ne peut par conséquent dater de 1357.
• On a retrouvé des traces du linge en Palestine, puis à Edesse (sud-est de la Turquie), puis à Constantinople où il fut transporté « en grande pompe » en 944 et où il fut contemplé et vénéré par des milliers de gens jusqu’en 1204, date du sac de la ville par les croisés.
• De plus, certains historiens le font réapparaître en 1205 à Athènes, où Othon de la Roche, l’un des chefs de la 4ème croisade, arrière-grand-père de Jeannne de Vergy, épouse de Geoffroy de Charny, seigneur de Lirey (tiens !), l’y aurait apporté.
• On s’est aperçu que les yeux du cadavre sont recouverts de pièces de monnaie ayant exactement les mêmes caractéristiques (mêmes dimensions et même inscriptions) que celles circulant en Palestine à l’époque de Jésus. Le faussaire se serait donc procuré de ces pièces, on ne sait comment.
• Le faussaire aurait par ailleurs eu la géniale intuition du « transpercement de la main » dans le pli de flexion du poignet, à l’encontre de ce que l’on pensait depuis des siècles : que Jésus avait été crucifié dans la paume des mains. Il est donc très peu probable que le faussaire, si faussaire il y a eu, ait vécu au Moyen-Age.
• Comment aurait-il eut vent du principe de rétractation du pouce par la simple lésion du nerf médian, qui était ignorée par la médecine de l’époque ? Là encore, le faussaire, si faussaire il y a eu, aurait donc vécu après le Moyen-Age. Or tout le monde sait que ça n'est pas possible. Ou alors il aurait crucifié un véritable humain, ce qui frise le ridicule et est très peu probable.
Parce qu'il y a de fortes chances pour que "l'homme du linceul" soit Jésus de Nazareth
• Il est désormais certain que le linceul ait enveloppé un corps :
- L’image sur le drap est tridimensionnelle, il y a donc eu "un relief" déposé dessus.
- On a par ailleurs retrouvé des traces de sang (du groupe AB, pour être précis).
- Enfin il a été mis en évidence que ce qui est sur le linceul n'est pas de la peinture. Le faussaire, encore une fois, si faussaire il y a eu, n'a donc pas peint sur le drap. Il a forcément glissé un corps dedans mais on n'est pour le moment incapable de dire avec quelle technique il aurait pu former cette image.
• Les analyses révèlent, avec une précision inouïe, que l’homme du suaire mesure 1,78 mètres, qu’il a une trentaine d’années, qu’il est de type sémitique, qu’il présente différentes traces de coups et blessures qui correspondent exactement au récit de la passion de Jésus :
- L'homme a été crucifié.
- On retrouve sur les épaules la trace du port d'un objet lourd horizontal d'à priori une quarantaine de kilos.
- Le cartilage du nez apparait comme cassé et dévié vers la droite. Cela pourrait être du à une chute, on a trouvé des restes microscopiques de terre qui possède les mêmes caractéristiques que la terre de Jérusalem, le même phénomène se répète sur le genou gauche et sur les plantes des pieds.
- Sur le côté droit du visage, une grande contusion apparait. Les spécialistes sont d'accord pour affirmer que ce serait le produit d'un coup de barre courte entre 4 et 5 centimètres de diamètre.
- Sur le reste du visage, diverses blessures apparaissent spécialement sur la joue droite et au front.
- Dans les régions qui entourent les yeux et les sourcils, on trouve des plaies et des contusions égales à celles que pourrait produire des coups de poing ou de bâton.
- Le front nous montre plus de 50 petites et profondes blessures qui mettent en évidence l'application d'une couronne d'épines. Les taches les plus grandes coïncident exactement avec les veines et les artères réelles, alors que au Moyen-Age la circulation du sang était inconnue.
- Sur le long de tout le corps, et avec une spéciale clarté dans le dos, nous pouvons voir des marques identiques à celles que laisserait l'instrument des romains pour flageller un accusé: le Flagrum taxillatum (objet qu'on n'utilisait pas au Moyen-Age et que l'on connait de nos jours grâce à des découvertes dans des excavations archéologiques). Le professeur Bollone a pu compter plus de 600 contusions et blessures sur tout le corps, on peut aussi chiffrer le nombre de coups à 120. (Au style romain, alors que les juifs ne donnaient pas plus de 40 coups).
- La blessure sur le côté a une forme elliptique du même diamètre: qu'une lance romaine: 4.4 cm x 1.4 cm.
- Le corps est resté moins de 40 heures dans le Linceul, comme en témoigne l’absence de traces de putréfaction.
• Le suaire d’Oviedo, à l’authenticité quasi-certaine, est un linge ensanglanté de 84 cm sur 53 cm, arrivé en Espagne en 812, et en provenance de Jérusalem. Sa texture est proche de celle du linceul de Turin. C’est ce suaire que l’on aurait appliqué sur le visage de Jésus à sa descente de croix. Son groupe sanguin est AB, comme le suaire de Turin (AB étant un groupe très rare ne correspondant qu’à 4% de la population).
• De plus, en superposant ces deux linges, on s’aperçoit que 70 taches de sang coïncident.
Parce que le linceul est en tous points conforme à ceux du Ier siècle et de Palestine
• La structure du tissu, à chevrons et en lin, était fréquente dans le Proche-Orient antique.
• Le suaire mesure, au centimètre près, 8x2 coudées en vigueur à l’époque de Jésus.
• Le drap a voyagé autour de la Méditerranée, de Palestine jusqu’en Europe, puisque l’on trouve sur le linge des pollens et des spores provenant de régions méditerranéennes, non seulement du Proche-Orient, mais aussi d’Asie Mineure, de France, d’Italie. On trouve même des traces d’un coton cultivé au Proche-Orient, le Gossypum herbaceum et des résidus d’aragonite, un carbonate de calcium provenant du travertin, cette pierre de construction propre à certaines villes de la Méditerranée, notamment Jérusalem.
• En 2002, suite à une restauration du linceul, on a découvert, sur la face cachée du linge, une couture latérale à 9 cm du bord, conforme à celles trouvées sur des tissus provenant de Massada, forteresse de Palestine détruite en 74 ap. J-C par les Romains.
• On a par ailleurs repéré les mêmes pollens incrustés aux fibres des linges d'Oviedo et du Saint Suaire, notamment des traces de plantes que l’on ne trouve que dans la région de Jérusalem.
Parce qu'il y a encore de nombreux mystères à éclaircir pour lesquels seule la résurrection peut apporter une solution
• L’image sur le drap est tridimensionnelle, c’est-à-dire que sa projection permet d’extrapoler une vision en relief parfaitement fidèle. L’image, due à une infime et régulière oxydation de la cellulose du lin, est parfaitement plane : elle n’a rien d’une empreinte qui eut été normalement déformée par le relief du corps, celui-ci semblant avoir impressionné le drap tendu comme une pellicule de photographie.
• On ne sait quelle technique le faussaire a utilisée pour reproduire la double image du corps et de toutes les séquelle : taches de sang, de sueur, de sérum… ?
• Pourquoi le faussaire aurait-il introduit, on ne sait comment, des vieilles inscriptions de type oriental (il connaissait donc cette langue) qui ne peuvent être aperçues que grâce aux techniques numériques ? En 1994, l’équipe du professeur André Marion, de l’Institut d’optique d’Orsay, a émis des hypothèses possibles sur ces inscriptions figurant, à l’origine, sur une logette, un cadre de bois déstiné à maintenir droite la tête du cadavre, et datant, selon toute vraisemblance, de l’époque de Jésus.
• Il aurait également été précis, en recopiant tous les détails de cette pièce (et d’autres détails généraux), au micromètre près, avec évidemment les instruments de son époque.
En conclusion, il est donc très peu probable que le linceul soit un faux, fabriqué par un faussaire médiéval. En effet, il est possible de trouver des arguments contre son authenticité. Mais il est possible de leur y apporter une réponse, alors que les arguments en sa faveur sont plus nombreux et n’ont jusqu’à aujourd’hui pas pu être démentis.
Il est aujourd’hui certain que le suaire de Turin vient d’un événement inexpliqué et non d’un simulacre artificiel (c’est en tout cas ce qu’affirme la grande majorité des savants).
Si ce suaire n’était pas censé avoir enveloppé Jésus, la thèse de l’authenticité aurait été confirmée depuis longtemps par les scientifiques. Mais le débat est sans cesse relancé par la nature idéologique et théologique de cette recherche en touts point extraordinaire. Même si l’on prouvait avec le carbone 14 (ou une autre technique) que ce linge date bien du Ier siècle, il y aurait toujours des contestataires qui affirmeraient que ce sont les apôtres (ou d’autres personnes) qui l’ont réalisé.
Mais comme l’a dit Jean-Paul II, au regard de la foi, il importe peu que le suaire soit authentique ou non. C’est d’ailleurs pour cela que l’Eglise ne le reconnaît pas comme tel. Ce qui compte, c’est sa coïncidence frappante avec le récit de la Passion de Jésus. Grâce à lui, les Chrétiens peuvent contempler le linceul comme « signe de la souffrance, miroir de l’Evangile et image de l’amour de Dieu ».
Sources :
Les Secrets du Vatican, Lecomte Bernard
Le Christ dans sa Passion révélé par le saint suaire de Turin, Cordonnier Gérard
L'Affaire du Linceul de Turin, Desforges Denis
Le Secret du saint suaire, Raffard de Brienne Daniel
http://www.chretiensmagazine.fr/
Voici encore un petit exposé que je me suis amusé à faire (lui aussi n'est certainement pas parfait) à propos du suaire de Turin. Son but est de montrer qu'il n'est pas si improbable que cela que le suaire de Turin soit authentique. Qu'en pensez-vous ? Que faudrait-il modifier ?
Le suaire de Turin est-il un faux ?
Beaucoup affirment que le saint suaire est un faux, qui aurait été fabriqué par un faussaire au Moyen-âge. D’autres affirment encore qu’il est authentique et qu’il a vraiment enveloppé Jésus-Christ. Qui a raison ? Comment départager ? Tout au long du XXème siècle, des dizaines de savants se sont penchés, et le font encore, sur la relique présumée pour l’étudier sous toutes les coutures : exégètes, historiens, archéologues, iconographes, paléographes, numismates, épigraphes, palynologues, chimistes, anthropologues, chirurgiens anatomistes, spectrographes, opticiens, papyrologues, auront et ont tous un mot à dire, une découverte à révéler, une hypothèse à émettre.
Nous allons examiner les différents arguments défendus par les deux thèses :
I) Le suaire est un faux qui a été fabriqué au Moyen Age
On n’a jamais vu ni entendu parler de ce linceul avant le Moyen-âge. Il a donc été fabriqué par un faussaire à cette époque. Les historiens sont tous d’accord pour faire remonter en 1357 le premier témoignage crédible concernant ce tissu. C’est en effet cette année-là qu’a eu lieu la première ostension en Europe, dans le petit village de Lirey, en Champagne. La datation du suaire au carbone 14 l’a confirmé : on a trouvé un intervalle de dates qui se situe entre l’année 1260 et l’année 1390. Le taux de certitude est de 95 %.
II) Le suaire est authentique
Il est avant tout utile de préciser qu'il s'agit quand même de la pièce archéologique la plus étudiée du monde et de l'Histoire et elle continue de faire débat. Ce n'est pas pour rien.
Parce que la datation au carbone 14 a sans doute été faussée
• Il y a déjà eu des erreurs, parfois grossières, comme la coquille d’un escargot, vivant, évaluée vieille de 24 000 ans.
• De l’aveu même de son inventeur, si la méthode fonctionne plutôt bien pour les morceaux de bois ou les résidus de squelette, elle est beaucoup moins fiable pour les textiles anciens…
• Des milliers de cierges allumés par des pèlerins, depuis le Moyen Age, ont brûlé à côté de la relique. Il est hautement probable que des petits morceaux de cire, ou d’autres éléments extérieurs s’y sont incrustés. Certains éléments exogènes contrarient l’utilisation du carbone 14 : tremblement de terre, forte chaleur, radioactivité, pollutions diverses, manque de pureté des échantillons…Ce n’est pas pour rien si plusieurs groupes scientifiques, dès 1989, soit moins d’un an après le résultat des analyses, ont été, et restent suspicieux.
• Ray Rogers a mis en évidence en 2005 le fait que l'échantillon du linceul prélevé pour la datation l'a été dans une partie qui a été raccommodée avec du coton au XVIème siècle, suite à un incendie, faussant les résultats. Il a été approuvé par de nombreux scientifiques.
• Enfin, même si la datation était effectivement exacte, il est toujours possible d'y apporter une réponse : M. Mario Moroni et son équipe scientifique ont soumis à une chaleur comparable à celle de l'incendie de 1532 (dans lequel faillit disparaître le linceul) le tissu d'une momie égyptienne, qui avait datée de 160 avant Jésus-Christ. Ils avaient procédé à deux tests différenciés. Ils avaient soumis à une chaleur comparable à l'incendie de 1532 un premier morceau de lin : le rajeunissement avait été insignifiant, de l'ordre d'un siècle. Le second morceau de lin avait été irradié avant d'être soumis à la chaleur et le rajeunissement était de plus de dix siècles ! Si donc le Linceul de Turin a été irradié par la résurrection de Jésus, selon l'hypothèse du Père Rinaudo, il pourrait avoir subi un rajeunissement considérable.
Parce qu'il est fort probable que le linceul date d'avant le Moyen-Age
• On a retrouvé dans le Codex Pray, un manuscrit de la fin du XIIème siècle (1195 pour être précis) conservé à la Bibliothèque Nationale de Budapest, une miniature représentant les « saintes femmes » devant le tombeau de Jésus, avec le fameux linceul. Or, selon certains historiens, beaucoup de détails de cette reproduction ne trompent pas : le réalisateur de cette miniature s’est sans aucun doute inspiré du linceul de Lirey, qui ne peut par conséquent dater de 1357.
• On a retrouvé des traces du linge en Palestine, puis à Edesse (sud-est de la Turquie), puis à Constantinople où il fut transporté « en grande pompe » en 944 et où il fut contemplé et vénéré par des milliers de gens jusqu’en 1204, date du sac de la ville par les croisés.
• De plus, certains historiens le font réapparaître en 1205 à Athènes, où Othon de la Roche, l’un des chefs de la 4ème croisade, arrière-grand-père de Jeannne de Vergy, épouse de Geoffroy de Charny, seigneur de Lirey (tiens !), l’y aurait apporté.
• On s’est aperçu que les yeux du cadavre sont recouverts de pièces de monnaie ayant exactement les mêmes caractéristiques (mêmes dimensions et même inscriptions) que celles circulant en Palestine à l’époque de Jésus. Le faussaire se serait donc procuré de ces pièces, on ne sait comment.
• Le faussaire aurait par ailleurs eu la géniale intuition du « transpercement de la main » dans le pli de flexion du poignet, à l’encontre de ce que l’on pensait depuis des siècles : que Jésus avait été crucifié dans la paume des mains. Il est donc très peu probable que le faussaire, si faussaire il y a eu, ait vécu au Moyen-Age.
• Comment aurait-il eut vent du principe de rétractation du pouce par la simple lésion du nerf médian, qui était ignorée par la médecine de l’époque ? Là encore, le faussaire, si faussaire il y a eu, aurait donc vécu après le Moyen-Age. Or tout le monde sait que ça n'est pas possible. Ou alors il aurait crucifié un véritable humain, ce qui frise le ridicule et est très peu probable.
Parce qu'il y a de fortes chances pour que "l'homme du linceul" soit Jésus de Nazareth
• Il est désormais certain que le linceul ait enveloppé un corps :
- L’image sur le drap est tridimensionnelle, il y a donc eu "un relief" déposé dessus.
- On a par ailleurs retrouvé des traces de sang (du groupe AB, pour être précis).
- Enfin il a été mis en évidence que ce qui est sur le linceul n'est pas de la peinture. Le faussaire, encore une fois, si faussaire il y a eu, n'a donc pas peint sur le drap. Il a forcément glissé un corps dedans mais on n'est pour le moment incapable de dire avec quelle technique il aurait pu former cette image.
• Les analyses révèlent, avec une précision inouïe, que l’homme du suaire mesure 1,78 mètres, qu’il a une trentaine d’années, qu’il est de type sémitique, qu’il présente différentes traces de coups et blessures qui correspondent exactement au récit de la passion de Jésus :
- L'homme a été crucifié.
- On retrouve sur les épaules la trace du port d'un objet lourd horizontal d'à priori une quarantaine de kilos.
- Le cartilage du nez apparait comme cassé et dévié vers la droite. Cela pourrait être du à une chute, on a trouvé des restes microscopiques de terre qui possède les mêmes caractéristiques que la terre de Jérusalem, le même phénomène se répète sur le genou gauche et sur les plantes des pieds.
- Sur le côté droit du visage, une grande contusion apparait. Les spécialistes sont d'accord pour affirmer que ce serait le produit d'un coup de barre courte entre 4 et 5 centimètres de diamètre.
- Sur le reste du visage, diverses blessures apparaissent spécialement sur la joue droite et au front.
- Dans les régions qui entourent les yeux et les sourcils, on trouve des plaies et des contusions égales à celles que pourrait produire des coups de poing ou de bâton.
- Le front nous montre plus de 50 petites et profondes blessures qui mettent en évidence l'application d'une couronne d'épines. Les taches les plus grandes coïncident exactement avec les veines et les artères réelles, alors que au Moyen-Age la circulation du sang était inconnue.
- Sur le long de tout le corps, et avec une spéciale clarté dans le dos, nous pouvons voir des marques identiques à celles que laisserait l'instrument des romains pour flageller un accusé: le Flagrum taxillatum (objet qu'on n'utilisait pas au Moyen-Age et que l'on connait de nos jours grâce à des découvertes dans des excavations archéologiques). Le professeur Bollone a pu compter plus de 600 contusions et blessures sur tout le corps, on peut aussi chiffrer le nombre de coups à 120. (Au style romain, alors que les juifs ne donnaient pas plus de 40 coups).
- La blessure sur le côté a une forme elliptique du même diamètre: qu'une lance romaine: 4.4 cm x 1.4 cm.
- Le corps est resté moins de 40 heures dans le Linceul, comme en témoigne l’absence de traces de putréfaction.
• Le suaire d’Oviedo, à l’authenticité quasi-certaine, est un linge ensanglanté de 84 cm sur 53 cm, arrivé en Espagne en 812, et en provenance de Jérusalem. Sa texture est proche de celle du linceul de Turin. C’est ce suaire que l’on aurait appliqué sur le visage de Jésus à sa descente de croix. Son groupe sanguin est AB, comme le suaire de Turin (AB étant un groupe très rare ne correspondant qu’à 4% de la population).
• De plus, en superposant ces deux linges, on s’aperçoit que 70 taches de sang coïncident.
Parce que le linceul est en tous points conforme à ceux du Ier siècle et de Palestine
• La structure du tissu, à chevrons et en lin, était fréquente dans le Proche-Orient antique.
• Le suaire mesure, au centimètre près, 8x2 coudées en vigueur à l’époque de Jésus.
• Le drap a voyagé autour de la Méditerranée, de Palestine jusqu’en Europe, puisque l’on trouve sur le linge des pollens et des spores provenant de régions méditerranéennes, non seulement du Proche-Orient, mais aussi d’Asie Mineure, de France, d’Italie. On trouve même des traces d’un coton cultivé au Proche-Orient, le Gossypum herbaceum et des résidus d’aragonite, un carbonate de calcium provenant du travertin, cette pierre de construction propre à certaines villes de la Méditerranée, notamment Jérusalem.
• En 2002, suite à une restauration du linceul, on a découvert, sur la face cachée du linge, une couture latérale à 9 cm du bord, conforme à celles trouvées sur des tissus provenant de Massada, forteresse de Palestine détruite en 74 ap. J-C par les Romains.
• On a par ailleurs repéré les mêmes pollens incrustés aux fibres des linges d'Oviedo et du Saint Suaire, notamment des traces de plantes que l’on ne trouve que dans la région de Jérusalem.
Parce qu'il y a encore de nombreux mystères à éclaircir pour lesquels seule la résurrection peut apporter une solution
• L’image sur le drap est tridimensionnelle, c’est-à-dire que sa projection permet d’extrapoler une vision en relief parfaitement fidèle. L’image, due à une infime et régulière oxydation de la cellulose du lin, est parfaitement plane : elle n’a rien d’une empreinte qui eut été normalement déformée par le relief du corps, celui-ci semblant avoir impressionné le drap tendu comme une pellicule de photographie.
• On ne sait quelle technique le faussaire a utilisée pour reproduire la double image du corps et de toutes les séquelle : taches de sang, de sueur, de sérum… ?
• Pourquoi le faussaire aurait-il introduit, on ne sait comment, des vieilles inscriptions de type oriental (il connaissait donc cette langue) qui ne peuvent être aperçues que grâce aux techniques numériques ? En 1994, l’équipe du professeur André Marion, de l’Institut d’optique d’Orsay, a émis des hypothèses possibles sur ces inscriptions figurant, à l’origine, sur une logette, un cadre de bois déstiné à maintenir droite la tête du cadavre, et datant, selon toute vraisemblance, de l’époque de Jésus.
• Il aurait également été précis, en recopiant tous les détails de cette pièce (et d’autres détails généraux), au micromètre près, avec évidemment les instruments de son époque.
En conclusion, il est donc très peu probable que le linceul soit un faux, fabriqué par un faussaire médiéval. En effet, il est possible de trouver des arguments contre son authenticité. Mais il est possible de leur y apporter une réponse, alors que les arguments en sa faveur sont plus nombreux et n’ont jusqu’à aujourd’hui pas pu être démentis.
Il est aujourd’hui certain que le suaire de Turin vient d’un événement inexpliqué et non d’un simulacre artificiel (c’est en tout cas ce qu’affirme la grande majorité des savants).
Si ce suaire n’était pas censé avoir enveloppé Jésus, la thèse de l’authenticité aurait été confirmée depuis longtemps par les scientifiques. Mais le débat est sans cesse relancé par la nature idéologique et théologique de cette recherche en touts point extraordinaire. Même si l’on prouvait avec le carbone 14 (ou une autre technique) que ce linge date bien du Ier siècle, il y aurait toujours des contestataires qui affirmeraient que ce sont les apôtres (ou d’autres personnes) qui l’ont réalisé.
Mais comme l’a dit Jean-Paul II, au regard de la foi, il importe peu que le suaire soit authentique ou non. C’est d’ailleurs pour cela que l’Eglise ne le reconnaît pas comme tel. Ce qui compte, c’est sa coïncidence frappante avec le récit de la Passion de Jésus. Grâce à lui, les Chrétiens peuvent contempler le linceul comme « signe de la souffrance, miroir de l’Evangile et image de l’amour de Dieu ».
Sources :
Les Secrets du Vatican, Lecomte Bernard
Le Christ dans sa Passion révélé par le saint suaire de Turin, Cordonnier Gérard
L'Affaire du Linceul de Turin, Desforges Denis
Le Secret du saint suaire, Raffard de Brienne Daniel
http://www.chretiensmagazine.fr/
Dernière modification par Enyo32 le lun. 19 avr. 2010, 14:24, modifié 16 fois.
" Notre religion est sage et folle. Sage, parce qu'elle est celle qui est la plus confortée par la raison. Folle, parce que ce n'est point d'abord à cause de sa sagesse qu'on en fait partie." d'après une citation de Pascal
-
- Barbarus
Re: Le suaire de Turin
Petite expérience :
Allongez-vous à plat dos par terre, mettez vos mains en position pour couvrir votre sexe, et relaxez vos muscles comme si vous etiez mort .... et dites-moi si elles restent en position sur votre sexe ...
ou si vos coudes tombent par terre à coté de vous, naturellement, découvrant votre sexe..
Allongez-vous à plat dos par terre, mettez vos mains en position pour couvrir votre sexe, et relaxez vos muscles comme si vous etiez mort .... et dites-moi si elles restent en position sur votre sexe ...
ou si vos coudes tombent par terre à coté de vous, naturellement, découvrant votre sexe..
Re: Le suaire de Turin
Il importe de savoir que la datation au carbone 14 A été faussée; elle ne peut être tenue scientifiquement pour valide, pour cause d'échantillon plus que douteux, correspondant manifestement à des réparations tardives. La datation a été remise en question dans des revues scientifiques tout ce qu'il y a de plus sérieuses, a referee, en particulier par Ray Rogers, directeur de la recherche sur le Suaire. Il faut savoir que c'était un "sceptique" convaincu, et que c'est bien malgré lui qu'il avait dû reconnaître l'invalidité de l'échantillon - rendons au passage hommage à son honnêteté scientifique.Enyo32 a écrit :• La datation au carbone 14 a peut-être été faussée :
Curieusement, son travail n'a pas fait l'objet d'une grande publicité, ça devait trop en gêner certains . Au point que beaucoup de "pro-Suaire" l'ignorent encore.
Tapez "Saint Suaire" ou "Holy Shroud" et "Ray Rogers" sur Internet, vous en trouverez plus à son sujet.
In Xto,
archi.
Nous qui dans ce mystère, représentons les chérubins,
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.
Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.
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