Suite à une discussion que j'ai eu (à partir d'ici) avec spk, j'ai décidé d'échanger avec vous sur la question du choix du moindre mal.
Et si oui, dans quelles conditions ?
De l'autre, choisir l'issue la moins mauvaise, dans le souhait du bien supplémentaire qui en découlera (par rapport aux autres issues pires encore), est-il une entorse ?
Dans la situation où l'individu n'a pas conscience du moindre mal, il est évident que cela ne peut être considéré comme une faute. Tout au plus comme une erreur involontaire.
Mais en sachant bien l'aspect inéluctable du moindre mal, est-ce permis de choisir la moins pire de issues, par motivation du bien ?
(Nous parlions de vote à l'heure proche des présidentielles, mais je peux vous proposer un autre exemple :
Celui d'un catholique persécuté qui risque la mort par sa foi. Celui-ci peut-il mentir (parjure) pour se sauver ?) [ Oubliez ce mauvais exemple. ]
(J'ai l'impression que cette question concerne tous les cas de conscience difficiles... Pas vous ?)