De l'homosexualité

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monachorum
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De l'homosexualité

Message non lu par monachorum » ven. 03 mars 2006, 15:12

Charles,

Autant je suis d'accord avec le premier passage de votre intervention pour signifier le fait que l'homosexualité n'est pas une maladie mentale (supprimé des maladies mentales de l'OMS depuis un bon moment) autant quand je lis ce "lien" que vous faîtes avec la pédophilie non seulement je ne suis absolument pas d'accord parce que je situe cette problématique à un tout autre niveau (d'ailleurs la pédophilie ne touche pas l'orientation vers le même sexe, c'est parfaitement restrictif) et je trouve quelque peu hasardeux d'y faire un parralèle de la sorte.

L'homosexualité est certes une déviance pour tout un tas de raisons psychiques et religieuses, mais la pédophilie n'a strictement rien à voir avec l'homosexualité et il est bon de le rappeler.
Les pratiques pédophiles d'après de très très nombreux statistiques touchent essentiellement des actes classifiés comme hétérosexuelles et s'inscrivant énormément dans le cercle familial ou amical proche.


En christ,

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Etrigan
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Message non lu par Etrigan » ven. 03 mars 2006, 17:16

Chronique du livre : "Parole d'hommes - les gays sous le regard de Freud" :

Il est difficile de résumer ou expliciter la vision freudienne de l’homosexualité qui y est exposé ; la forme du livre, un entretien fictif entre un journaliste homosexuel et un psychanalyste freudien ne facilite pas la réunion des informations dispersées. Quand bien même le « journaliste » signe un papier censé résumer les arguments du psy, on a bien du mal à tenir le « bon bout de la raison »… Mais enfin… Poussons un soupir sur nos certitudes balayées : clairement, le discours psychanalytique est une parole faite de non-sens. Elle n’a pas pour vocation à être intelligible. Le discours psychanalytique entreprend de défricher de l’eau delà du discours lambda, de lier les éléments en creux, cachés et tus, et de les révéler. Forcément, le sens, non seulement échappe, mais pire ! Il trouve un obstacle chez nous-mêmes… Las, ne croyez pas que le discours psychanalytique serait un mensonge camouflé par une frivole complexité. Car enfin, si ce discours n’avait pas de sens, il n’aurait pas le pouvoir de nous soulager du poids ressentis, de nous ramener à nous-mêmes, de nous confronter à quelque chose que l’on pouvait pressentir sans lui, voir même franchement deviné, mais qui étais tu.

Ainsi, en va-t-il de l’homosexualité et de sa cohorte de fantasme qui lui est lié. Mais qu’est-ce qu’un homosexuel ? Quelqu’un qui a des pratiques sexuelles avec un autre du même sexe ? Ok, mais alors que penser de quelqu’un qui a des désirs pour un autre homme sans passage à l’acte, est-il homo ? Et quelqu’un qui a des pratiques homo, mais qui se ressent comme hétérosexuel, parce qu’actif ? Et le bi-sexuel, où se situe-t-il ?... Cette difficulté à parler de ce que l’on croyait certain trouve une résolution chez Freud. L’homosexuel n’existe pas chez lui. Par contre, on trouve de l’homosexualité, mais qui tient de la pulsion et qui est présente chez tout le monde, y compris l’hétérosexuel !

Cette conception freudienne de la libido paraît insensé et déraisonnable. Pourtant, les explications de Lisandre sur le sujet sont très claires. A l’origine de l’homosexualité, il y a le petit enfant confronté à l’image de l’Autre. Cet Autre, c’est celui qui occupe la place de la Mère (ce qui ne signifie pas qu’on parle d’une mère) : la constitution du Moi passe par un apprentissage de la réalité qui est l’œuvre de cet Autre – celui qui nomme, désigne et définit. Cette relation a une force insoupçonnable et insurpassable : l’enfant est entièrement dépendant de cet Autre qui dirige son monde.

Le Moi a justement une angoisse très forte : la sexualité. La sexualité, c’est un « vécu indicible », quelque chose que tout le monde connaît mais qui ne se dit pas. Ne pas le dire, voilà l’angoisse la plus incapable. Pensez ainsi au nombre de mots qui existe pour désigner le sexe masculin, on en invente même ! Cette multiplication des termes, loin de prouver la lisibilité de la chose, tends en fait à nous prouver que ce que nous croyons savoir, nous ne le savons pas ; nous le saurions, nous n’aurions pas besoin de plus d’une dizaine de termes différents…

Or, le Moi qui a en horreur la sexualité a besoin du savoir, de la connaissance de cette chose, et tout le problème vient de ce que la Mère a le savoir sur le monde, et le Père sur cette sexualité. Le nom-du-père : Dieu, celui qui sait… Si le complexe d’Œdipe est réussi, le petit garçon, ou la petite fille, aura ainsi compris que le Père a le Phallus, c’est-à-dire la compréhension qu’une partie du savoir lui échappera sans cesse. La Mère n’a pas toutes les clés, toutes les réponses aux questions : quelque chose restera en suspens… Le complexe d’Œdipe raté, voilà l’enfant pris au piège d’un angoisse : qui suis-je ? Qu’est-ce qu’être un homme ou une femme ? Ce savoir qui manque, ce petit bout qui échappe, se cristallise alors sur le pénis, que les homosexuels « tiennent en très haute estime » (Freud), et pas pour rien, puisque savoir ce que c’est qu’un homme, passe pour eux par la rencontre avec un homme : mais qui suis-je ?

Enfin, selon Freud, la question de l’homosexualité se pose chez chacun d’entre nous. Pour l’hétérosexuel, l’homosexuel est sa « part maudite » (Georges Bataille) : chacun d’entre nous a connu a un stade de son développement psychique une pulsion homosexuelle rejetée par la suite, y compris pour l’homosexuel. L’homosexuel devient donc celui qui a déchu de son statut d’homme en n’allant pas jusqu’au bout de son processus. Quant à la liberté plus ou moins grande qu’on leur accorde, notre seuil de tolérance, il révèle en fait la façon dont nous acceptons cette part maudite.

D’ailleurs, l’homosexualité est présente chez Freud dans la structure même du groupe : dès qu’un groupe se constitue, défendant des idéaux et des valeurs communes, il y a de l’homosexualité. Pourquoi ? Parce que justement, ce groupe pour chacun de ses membres la position de l’Autre, consistant à dire ce qui est et n’est pas… Songeons au fascisme et à sa fascination pour le corps humain ou à l’homophobie affichée par l’Eglise catholique alors que l’homosexualité lui a toujours été liée.

L’ouvrage se termine sur une réflexion ambitieuse de la statut du Père à partir du fameux meurtre du Père évoqué dans Totem et Tabou : un passage ô combien complexe chez Lisandre, et on sent qu’une suite aurait été nécessaire, ou tout du moins un livre plus long, tant la complexité de la réflexion engagée est impressionnante.


Edit : Voilà, je viens de me relire, et même si j’ai fait un bon résumé de l’ouvrage, je me rends compte que je n’ai pas réussi à faire sentir l’aspect révolutionnaire du livre et pourquoi on ressort la tête plein de questions sur soi… Tant pis, au moins aurais-je essayé…
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Message non lu par monachorum » ven. 03 mars 2006, 19:22

Charles a écrit :
monachorum a écrit :L'homosexualité est certes une déviance pour tout un tas de raisons psychiques et religieuses, mais la pédophilie n'a strictement rien à voir avec l'homosexualité et il est bon de le rappeler.
Les pratiques pédophiles d'après de très très nombreux statistiques touchent essentiellement des actes classifiés comme hétérosexuels et s'inscrivant énormément dans le cercle familial ou amical proche.
Bonjour Monachorum,

Elle n'a pas rien à voir, la pédophilie est aussi une copulation de substitution qui a lieu dans l'impossibilité d'une relation normale avec l'autre sexe. Le problème de l'homosexualité n'est pas dans l'opposition homo/hétérosexualité. L'hétérosexualité n'existe pas, ce sont la sexuation (le fait d'avoir un sexe, d'êtrre relatif à l'autre sexe) et la sexualité (la copulation avec l'autre sexe) qui existent. C'est cela que tout le monde recherche, mais certains qui en sont exclus se reportent sur des objets de substitution, la personne de même sexe, l'enfant, l'animal, l'objet... C'est aussi ce que recherchent les homosexuels qui revendiquent le mariage, la famille et les enfants.

Je pense que le terme déviance est très pertinent, non pas pour décrire un comportement relativement à une norme, mais pour décrire une aspiration contrariée qui est forcée de se satisfaire ailleurs qu'en sont terme initial. Comme une flèche tirée sur une cible mais déviée sur le côté par un obstacle lui interdisant la cible, et pouvant après le choc se planter n'importe où.
Merci d'avoir répondu à mon propos et je suis d'accord avec votre explication maintenant. Comme quoi il est bon de clarifier certains propos afin d'éviter les erreurs de lecture.


En christ,

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Message non lu par Christophe » ven. 03 mars 2006, 20:45

Bonsoir Monachorum ! :)
monachorum a écrit :Les pratiques pédophiles d'après de très très nombreux statistiques touchent essentiellement des actes classifiés comme hétérosexuelles et s'inscrivant énormément dans le cercle familial ou amical proche.
Pourriez-vous produire vos sources ?


Bon premier WE de Carême ! :wub:
Christophe
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Message non lu par monachorum » ven. 03 mars 2006, 22:16

http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... ogique.htm
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... que_02.htm


http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dophilie

Voila pour aider à comprendre la problèmatique pédophile.

Autant j'accepte l'idée que l'homosexualité peut representer quelque chose pour certains (même si je pense que c'est fondamentalement une déviance), autant la pédophilie doit faire partie d'une lutte acharnée contre. Auucn respect à avoir pour de tels comportements immoraux, scandaleux et destructeurs.


Bon week end à tous de carême.

En Christ,

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Message non lu par Christophe » ven. 03 mars 2006, 23:41

[align=justify]Rebonsoir Monachorum !

Merci pour ces liens. Mais je n'y ai trouvé aucune référence à une étude statistique sur la proportion d'homosexuels au sein de la population pédophile. Je n'en ai pas non plus trouvé trace sur Internet. Pourtant dans le climat "homophile" actuel, si ces chiffres (qui doivent bien exister) permettaient d'infirmer le préjugé populaire sur la correlation statistique entre homosexualité et pédophilie, ils ne manqueraient pas d'être amplement diffusés... Mais peut-être ces chiffres ne sont-ils pas à l'avantage du lobby gay ?


Bien à vous en Christ
Christophe[/align]
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Hélène
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Message non lu par Hélène » sam. 04 mars 2006, 5:39

Je fais une sortie de mon carême pour intervenir sur ce sujet délicat qu’est l’homosexualité. Je suis de l’avis de monachorum qu’il ne faut pas tout mélanger. L’homosexualité n’est pas en lien avec la pédophilie et vice versa. Ce sont des désordres sexuels certes mais il ne faut pas les confondre ni les mettre tous dans la même catégorie (ils sont liés par le fait qu’ils impliquent la sexualité et le psychisme mais sont à traiter séparément). L’étude menée par le ministère de la justice (Française) nous apprend que les abus des pédophiles sont surtout commis sur des filles plus que chez les garçons : 58% contre 42%. Ce qui contredit la thèse de homosexualité = pédophilie. Je vous prépare un topo qui éclairera peut-être le phénomène qui reste tout de même très tabou et mal connu. La Famille de saint Joseph y consacrait un dossier complet dans la Lettre de la Famille de novembre 2003. J’aimerais plutôt pour l’instant me pencher sur le phénomène homosexuel pour rester dans le sujet du fil.

« L’homosexualité » proprement dite « n’existe pas ». Elle n’est que l’aboutissement ou le passage à l’acte de l’homophilie latente qui (pourrait) nous habite(er) confusément. C’est pourquoi elle fait tant peur. Parce que nous sentons confusément que cela pourrait nous habiter à différent niveau ou stade de notre vie. Ce qui existe avant tout, ce sont des personnes. Des hommes et des femmes qui éprouvent une attirance pour une personne du même sexe. Ils ne se définissent pas, leur dignité humaine d'enfants de Dieu oblige, à partir de leur désir ou orientation sexuel.

Il semble, après avoir écarté les thèses biologiques naturelles (dans la nature, il n’y a pas plus d’animaux homosexuels que d’animaux timides, dyslexiques ou paranoïaques), qu’il faille regarder du côté de la psychologie. Parce que même en faisant des études sur des jumeaux identiques, on s'est rendu compte que l’un peut le devenir et l’autre pas. Il suffit qu’il y ait un seul cas disparate pour casser la théorie… Il faut donc se résigner à allez voir du côté du complexe d’Œdipe… encore là, avant même l’intuition religieuse judéo-chrétienne et de la psychanalyse freudienne, les faits semblaient clairs à travers le mythe ancien : Narcisse, tombe amoureux de son reflet dans l’eau…il se penche pour l’embrasser et que se passe-t-il ? Il tombe dans l’eau et se noie…ou, selon l’autre version, il est tourné en nénuphar. Les deux conclusions de cette triste histoire arrivent au même résultat : c’est la mort. Pas de possibilité de vie dans l’identique. Il est étonnant de voir que les puissants lobbies accusent les gens qui sont contre l’homosexualité de ne pas être capables d’accepter les différences alors que l’homosexualité est justement, précisément dans sa blessure profonde, un refus de l’altérité…un refus et une peur profondément enracinée de la différence.

Le Père Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, analyse très bien la situation de l’homosexualité dans plusieurs de ses ouvrages. Vous trouverez quelques-unes de ses interventions ici : http://www.france-catholique.fr/archi/a ... 8,064.html et ici : http://www.inxl6.org/article1667.php

Je prends pour exemple de scénario, le petit garçon, puisqu’il semble y avoir une prédominante chez les hommes homosexuels, en tout cas, c’est ce qu’on observe. L’enfant a besoin du père pour s’arracher de la fusion narcissique avec sa mère. Le père, c’est "l’autre", celui qui est différent. L’enfant ne faisant qu’un avec sa mère, il a besoin de celui qui va le sauver de ce « je ne fais qu’un et je suis protégé, à l’abri du monde extérieur et confortable » qu’il éprouve en symbiose avec la mère pour oser se tenir debout sur le roc de son existence. On comprend bien alors que la crise de la paternité est en lien étroit avec le phénomène de l’homosexualité. Que la paternité soit absente carrément ou virtuellement (voir l’article à ce sujet ici viewtopic.php?t=1302 ) importe peu, l’image du père étant gommée, celui-ci se dérobant à sa tâche de donner une identité, de structurer l’enfant, de lui donner une « loi », un « inter-dit », de faire courir le risque de la différence à l’enfant, que le père se dérobe consciemment ou inconsciemment, l’enfant ne peut plus se situer sans ce pôle masculin qui lui donne le goût du risque, le goût de l’aventure de la découverte de l’autre, de celle qui est différente. Il ne sait pas qui il est parce que c’est à travers le regard de l’autre que l’on se découvre dans notre identité profonde. Alors qu’il est occupé à le découvrir, si l’enfant se trouve dans une famille déchirée par le divorce de ses parents, seul avec sa mère qui fait un transfert affectif sur son petit et qui culpabilise ce même petit homme d’être un homme parce qu’il est « tout à fait comme son père » et que cela ne peut être « pour que maman puisse continuer de m’aimer », sans compter le sentiment de culpabilité de « trahir la mère si je vais vers la petite fille », l’autre qui m’attire mais qui me fait peur… On peut s’imaginer ce genre de scénario, qui est un parmi d’autres mais, qui est très parlant pour notre époque.

Si l’enfant à l’adolescence, l’âge où il est occupé à découvrir qui il est, ne parvient pas à passer au-delà de sa peur de l’autre qui est différente de lui, il se rétracte, se replie sur lui-même et se cherchera dans l’identique. L’homophilie latente est ce stade du développement où l’enfant découvre et questionne sa sexualité (ou son être sexué, entre les 4 et 12 ans…faisons large) mais qui devrait être dépassé s’il ose faire le grand saut vers l’autre, le différent (la fille), qui lui révèlera qui il est : un garçon. Tout cela si le père a bien vaqué à sa tâche. L’homophilie est un stade normal du développement de l’être humain. Nous y passons tous. Le problème avec la personne qui passera de l’homophilie à l’homosexualité (assumée ou non) est justement que la personne s’installe définitivement dans ce stade qui ne devait être que passager. Elle plante sa tente et en reste là par peur de l’autre. Les psychiatres expliquent les pourquoi des comportement parfois très immatures et passionnés des personnes homosexuelles qui vivent les « trahisons de l’amour » avec beaucoup de jalousie, de colère avec des drames passionnels, etc. par cette part de la personne qui n’a pas avancé. Cette part de la personne est restée à un stade pré-pubère voire infantile alors que tout le reste a maturé, plus ou moins normalement. C’est un petit enfant qui se cherche dans l’identique, ou qui cherche l’image du père, qui s’installe dans l’homosexualité. Ce n’est pas anodin que nous voyons toutes ces revendications immatures de la part du lobby gay. « De vouloir à tout prix ce qui m’est interdit et de vouloir me faire accepter de tous tel que je suis »…n’est-ce pas le comportement d’un enfant frustré dans ses désirs d’être aimé, d’être accepté, d’être reconnu ?

C’est pourquoi il est très important, plus que jamais dans notre société, de bien séparer le pécheur du péché. Parce que tous ne sont pas coupables de leur état. C’est pourquoi l’Église croit qu’avec une bonne thérapie psycho-spirituelle, les personnes de bonne volonté peuvent s’en sortir et retrouver une vie sexuelle normale sinon de vivre chastement en unissant leur souffrance à celle du Christ pour faire advenir son Règne.

Comme disait notre père spirituel, ce n'est pas en raison de ce que vivent les personnes homosexuelles que je désire dénoncer le mensonge de l'homosexualité et les aider à avancer, c'est au nom de ce qu'elles ne vivent pas. Nous ne pouvons pas laisser notre frère, notre soeur, dans un stade de croissance archaïque de la petite enfance sans les aider à dépasser cette peur de l'autre...c'est par amour que nous désirons qu'ils connaissent ce à quoi ils ont été appelés et pour quelle dignité ils sont crées : être co-créateurs, fils et filles de Dieu, participer à la vie divine. L'homosexualité est une déconstruction de l'oeuvre de Dieu. Elle est le contraire de la création, c'est une décréation. Cela affecte toute l'humanité...cela affecte Dieu directement. C'est une atteinte à Dieu. Il suffit de lire ce passage dans la Bible (Genèse 19, 1-11) où les deux anges de Dieu se font demander par les hommes de Sodome pour être abusés "Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir que nous en abusions". Loth, leur hôte, offre même ses filles (on s'étonne de l'hospitalité juive ! :blink: ) pour en faire ce qu'ils veulent plutôt que de voir Dieu être agressé par les sodomites...
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

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Message non lu par monachorum » sam. 04 mars 2006, 11:25

Bonjour à tous,

Merci à hélène pour son analyse qui fait fait réfléchir et j'attends avec impatience son topo sur ces problèmatiques.

--

Christophe,

J'ai également eu du mal à touver ces liens qui parlent statistiques sur la problématique pédophile. Les éléments que je donnais étaient ceux entendus par des psychiatres et des juges au cours d'émissions télés sur cette question. Mais il est quand même curieux d'avoir du mal à trouver ces chiffres sur le net.

Il existe c'est vrai un climat homophobe qui n'est pas normal et acceptable. Réduire un individu quel qu'il soit à sa sexualité est à mon sens restrictif et caricatural. Mais il est bon de rappeler comme la fait hélène et charles que l'acte homosexuel est comme je l'ai dis ou comme eux l'ont dit, un désordre et qu'il n'est pas "acceptable" que ce désordre soit définis comme élément participant à la vie de la cité. Ce que font les individus dans leur chambre à coucher n'a pas à être mis "valeur universel". Néanmoins, l'acte hétérosexuel lui c'est autre chose et c'est uniquement par cet aspect que l'individu peut se finaliser à travers le couple.


En Christ,

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Message non lu par thomasthomas » sam. 04 mars 2006, 15:33

Bonjour à tous ,
Je ne suis du tout d'accord avec ton analyse Hélène .
Je ne pense pas qu'un garçon qui a connu un manque affectif de son père soit une cause majeure pour devenir un homo . Je connais beaucoup de personnes ou le père a été " plutot absent" dans l'enfance et ils n'ont rien d'homosexuel , moi le premier .
Je pense au contraire que l'homosexualité des garçons est plutot la cause des mères .
Je m'explique , je connais quelques homos , et leurs parents sont ensembles et se sont plutot bien occupés d'eux , du moins en affectif.
Mais j'ai remarqué que les homos avaient souvent un rapport "bizarre" avec leur mère , c'est à dire aucune gène.
Par exemple , moi je ne vais pas me mettre nu devant ma mère et vis verca , il y a une pudeur et un respect naturel.
Mais chez les homos , il n'y a pas eu ces barrières dans l'enfance , du moins en général.
Et pour les femmes homos , en général , elles n'ont pas eu ses barrières avec leurs pères .
C'est pour ça que je pense que l'homosexualité n'est pas du à un manque affectif d'un des 2 parents , mais plutot une relation "bizarre" , c'est à dire sans gène et sans pudeur avec le sexe opposé.
C'est pour ça , qu'à mon humble avis , c'est un problème d'éducation qui dérègle sexuellement les enfants.
De plus en plus de parents sont libérés devant leurs enfants , sans gène , sans pudeur et sans tabou , ce qui à mon avis est grave et est la cause de l'homosexualité de leurs enfants.
Je suis choqué quand je vois des personnes qui n'ont pas de barrière sur les discussions avec leurs parents , je veux bien parler de tout avec mes parents , mais il y a quand meme certains sujets qu'on ne parle pas , car ça me gènerai moi et eux d'en parler.
Je pense que quand la pudeur et la gene naturelle entre parents et enfants est brisé , cela peut avoir de grandes conséquences sur dérèglement sexuel très probable d'un enfant .

Que Dieu vous benisse

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Message non lu par Hélène » dim. 05 mars 2006, 5:53

thomasthomas a écrit :Je ne suis du tout d'accord avec ton analyse Hélène .
Pas du tout ? :unsure: Rien ? T'es sûr ? Niet ? J'aime ton sens de la nuance :lol: ... Il me semble que tu n'as pas compris grand chose de ce que je dis...ce n'est pas que "mon" analyse mais, elle se base sur celle du père Anatrella, très compétent en la matière, ainsi que sur les écrits du père Joseph-Marie Verlinde dont le charisme de la communauté est la guérison intérieure ou si tu préfères, la guérison psycho-spirituelle qui se base elle-même sur la Parole recréatrice de Jésus en faisant usage de la psychologie moderne ainsi que sur la théologie morale de l'Église (le père Georges Cottier, op, théologien de la maison pontificale). Ça n'est pas une opinion personnelle basée sur ce que je crois savoir...c'est une position que j'ai adoptée parce qu'elle me semble véridique, plausible, respectueuse, évangélique et ouverte sur un approfondissement de la question. Je ne prétends pas faire le tour de la question en quelques paragraphes ! Mais de là à dire que tu n'es pas "du tout d'accord" avec cette analyse... il faudrait que tu nous sortes de meilleurs arguments avec sources à l'appui.
Je ne pense pas qu'un garçon qui a connu un manque affectif de son père soit une cause majeure pour devenir un homo .
Ça n'est pas du tout ce que je dis ! Je ne parle pas d'un manque affectif de la part du père ! Je parle d'une absence du rôle paternel, structurant...une loi, des limites à imposer de ce qui se fait et ce qui ne se fait pas...comme avoir un regard séducteur pour la mère qui déambule à moitié nue dans la maison devant le petit garçon curieux. Si le père n'est pas là pour montrer à l'enfant que cette femme n'est pas pour lui, qu'elle est sa femme (à l'époux !) et qu'il doit apprendre à repousser ce désir sensuel de la mère (càd, couper, trancher ce rapport malsain...faire la vérité), il y a échec et l'enfant peut effectivement, si la mère ne met pas la limite au petit ou qu'elle le surprotège parce qu'elle-même est en manque affectif parce qu'elle ne reçoit pas de son époux, être en état fusionnel (ou en amour) avec sa mère.
Je connais beaucoup de personnes ou le père a été " plutot absent" dans l'enfance et ils n'ont rien d'homosexuel , moi le premier .
Ça n'est pas automatiquement parce que le père est absent que l'enfant deviendra homosexuel... mais la norme générale est que les personnes homosexuelles ont manqué d'un père, ou d'un père structurant parce que le père a beau être là, s'il est "papa copain" ou qu'il n'assume pas son rôle de séparer l'enfant de la fusion avec sa mère, il y a un risque plus élevé de le devenir. Je n'accuse pas les pauvres pères ! La mère a tout autant à avoir dans cette catastrophe ! La mère possessive, la mère trop couveuse, la mère séduisante. Ça ne veut pas dire que cela arrive à tout le monde...les circonstances sociales détermineront si la pulsion se développe ou pas... moi aussi je n'ai pas eu de papa présent, de plus, je suis fille de père alcoolique. Cela n'a pas eu pour conséquence que je devienne homosexuelle mais cela a eu de graves répercussions sur ma vie d'adulte et un sentiment de non-être, d'incapacité d'assumer aucune décision, de ne prendre aucun risque, de me fondre dans un nihilisme durant longtemps...jusqu'à ce que je découvre le Père...qui lui m'a structuré...pauvre insécure sans foi ni loi qu'il a pu faire naître du néant que j'étais !
Mais j'ai remarqué que les homos avaient souvent un rapport "bizarre" avec leur mère , c'est à dire aucune gène.
Par exemple , moi je ne vais pas me mettre nu devant ma mère et vis verca , il y a une pudeur et un respect naturel.
Cela fait partie d'un des argument que je soulève, la fusion avec la mère... nous disons la même chose cher Thomas...
Et pour les femmes homos , en général , elles n'ont pas eu ses barrières avec leurs pères .
Je crois que le scénario est différent pour les femmes lesbiennes. Il ne s'agit pas forcément de l'absence du père mais d'une répulsion pour une caricature de la paternité...un rejet du paternalisme qui n'est pas une vraie paternité mais une caricature. Mais je dois me pencher un peu plus sur le phénomène des femmes homosexuelles car je ne voudrais pas dire de bêtise alors que je connais moins les réalités de ce qu'elles vivent...
C'est pour ça , qu'à mon humble avis , c'est un problème d'éducation qui dérègle sexuellement les enfants.
Nous ne pouvons pas jetter la pierre aux parents d'aujourd'hui. Tous ne sont pas spécialistes psychologues et ne pensent pas que le transfert affectif de la maman sur l'enfant puisse être néfaste pour le petit garçon qui est appelé à devenir un homme.
De plus en plus de parents sont libérés devant leurs enfants , sans gène , sans pudeur et sans tabou , ce qui à mon avis est grave et est la cause de l'homosexualité de leurs enfants.
Ce n'est pas que pour l'homosexualité exclusivement...c'est dommageable pour toute la vie d'un enfant qui n'est pas préparé psychologiquement à faire face à un monde d'adultes dans lequel on le projette. Quelqu'un disait : nous sommes dans une société p é d é r a s t i q u e juvénile. Les adultes projettent les enfants dans un monde qui n'est pas le leur et ils leur prêtent des sentiments et des intentions qu'ils ne connaissent pas. Tu sais que pas plus tard qu'il y a 2 ou 3 semaines, un petit garçon de 5 ans a été suspendu de l'école (aux États-Unis) pour cause de harcèlement sexuel ? La maman de ce petit garçon était outrée qu'on prête une telle intention d'adulte pervers à un enfant qui ne comprend pas, non seulement ce que veut dire l'expression "harcèlement sexuel", mais qui ne sait même pas que ce n'est pas bien de mettre sa petite main sur l'élastique du pantalon d'une petite copine de classe. Alors qu'il aurait suffit de lui expliquer en des mots d'enfant, on lui met une sanction de "petit salaud", harceleur sexuel...à 5 ans !

Encore je pourrais te raconter que dans les cours de sexualité dans notre beau pays pour les enfants de 11-12 ans, on leur apprend que, selon leur sensibilité et ce qu'ils "ressentent profondément", ils peuvent choisir entre la relation hétérosexuelle et la relation homosexuelle...l'important n'est pas l'orientation que l'on choisi mais c'est de se protéger...

Ma petite Virginie qui a 9 ans a eu ses premiers cours de sexualité à l'école...on ne s'est pas contenté de leur expliquer "l'appareil féminin" et le cycle menstruel (ce qui serait plus que suffisant pour son jeune âge) mais on a cru bon de leur expliquer la relation complète entre personnes consentantes ainsi que les moyens de contraception... tu t'imagines les pots cassés que nous devons recoller comme parents chrétiens à la suite de ces "cours" ? Remettre les choses à leur place, resituer la relation charnelle dans le contexte du mariage chrétien...tout est à refaire ! Je n'étais pas préparée si tôt ! Elle sait maintenant aussi ce qu'est un homosexuel...
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Message non lu par thomasthomas » dim. 05 mars 2006, 7:05

Bonjour Hélène , j'avoue que je n'ai pas l'art et la manière pour donner mon avis , et que moi et les nuances ne font pas bon ménage.
Je te promets que je fais faire des efforts de ce coté là.
Quand je disais "je ne suis pas du tout d'accord" , je pensais en fait " je ne suis pas trop d'accord".

Pour reprendre le sujet , je comprends ton inquiètude pour tes enfants .C'est vrai que chez vous , dans le nouveau monde , les gens sont plus exessifs sur tout . "harcelement sexuel" à 5 ans , c'est vraiment abusé.
Heureusement que dans le vieux monde , nous sommes plus serein.
Mais pour ce qui est de l'éducation sexuelle , il y a aussi des ravages de part chez nous .
Je me rapelle que quand j'étais en CM1 , ma mère était allé se disputer avec ma maitresse car elle nous avez fait un cours sur la sexualité , la contraception , etc...Elle n'avait vraiment rien oublié .De plus , elle nous donnait des exemples personnels pour nous faire comprendre qu'on avait pas 50 enfants en faisant l'amour enceinte .Je m'explique , une fille de ma classe , a demandé comme une enfant " quand on est enceinte et qu'on fait l'amour , est ce qu'on a plusieurs enfants après?" et la maitresse a répondu " bien sur que non , moi je faisais l'amour tous les soirs avec mon mari et je n'ai eu qu'un enfant".
Le soir , quand je suis rentré , j'ai raconté ma journée betement comme un enfant , et quand ma mère a su ça , elle est devenu folle , et est allé voir ma maitresse.
Maintenant avec l'age , je trouve que ma maitresse n'avait pas à rentrer dans des détails comme ça , nous n'étions que des enfants , c'était vraiment de mauvais gout.
D'ailleurs , si je m'en rapelle encore maintenant , c'est que cela avait du un peu me choquer quelque part.

De plus , tu as raison , en disant qu'il faut mettre des préservatifs , etc ... ils incitent les jeunes à coucher avec plusieurs personnes , comme si cela était une obligation de vie.Alors que certains parents n'éduquent pas leurs filles comme ça , les filles chrétiennes,du coup, croient que c'est "anodin" et "banal" de coucher avant le mariage .Je trouve que c'est de l'incitation au dévergondage .Pour les garçons , cela pose moins de problèmes , mais ce n'est pas une raison pour leur expliquer , ils le comprendront avec l'age.
Par ailleurs , avant , on n'expliquait pas tout ça à l'école , et les jeunes arrivaient bien à le comprendre en grandissant , ils n'étaient pas si betes .
Je pense qu'il est plus saint qu'un jeune le comprenne en parlant avec ces camarades , car cela veut dire qu'il est assez mure pour l'accepter sans etre choqué .A l'école c'est trop brusque , certains ne sont pas prets , mais ça leur tombe sur la figure un jour , parce que le maitre a décidé qu'il ferait le cours de sexualité ce jour ci.

Quand tu dis que tous les parents ne sont pas des "spécialistes psychologues" , c'est vrai , mais je pense qu'il n'est pas besoin d'en etre .Regarde avant , il suffisait d'élever ses enfants dans des valeurs saines et simples pour en faire des futurs adultes équilibrés.
Je pense au respect , pudeur , politesse et gene , en gros les valeurs chrétiennes .
Avant les mères n'allaient pas voir des psychatres et ne lisaient pas des livres "comment éduquer ses enfants" , et elles arrivaient tout de meme à bien élever leurs enfants en appliquant simplement ces quelques règles de bon sens.
On peut voir le résultat , il y a plus de "disjonctés" à notre époque qu'avant.
A mon avis , il faudrait revenir à une éducation traditionnelle , sans psychatre et autres uluberlus.

Je pense que toutes ces règles d'éducation de bon sens disparaissent car le catholicisme disparait aussi , c'est lié.
Seul le catholicisme peut faire des familles équilibrées .

Pour ce qui est des mères très possessives et du père plutot absent ( ou distant) , c'est une pratique courante dans le sud , et je peux te dire qu'il n'y a pas plus d'homos , et peut etre meme moins.
C'est pour ça que je pense que ça n'a aucun rapport.
Par contre , dans ces memes famille du sud , le respect et la pudeur sont pratiques courante , ainsi que la religion catholique , alors peut etre me dira tu que cela compense.
Dans ma famille , nous avons toujours été du sud , et nous n'avons jamais bougé , donc tous mes amis sont du meme coin , et la plupart ont été éduqués comme moi .
C'est à dire une mère très présente , possessive et un père qui fait un peu sa vie , et qui se rapproche des enfants quand ils deviennent plus grands (vers 15 ans).
Chez nous , les hommes n'aiment pas trop s'occuper des enfants quand ils sont petits , de plus , cela ne se fait pas trop .
Par contre , j'ai 21 ans , et jamais une seule fois je parle de sexe avec mon père ou ma mère , et cela ne se fera jamais .Pour moi , c'est tout à fait normal , car cela me gènerait et cela les gèneraient aussi .
A mon avis , parents et enfants n'ont pas à parler de ce genre de choses.

Le problème est que cela devient de plus en plus répendu d'en parler ouvertement , c'est "banalisé" .
Du coup , les jeunes filles font tout et n'importe quoi . D'ailleurs , il devient rare dans mon entourage que les frères surveillent leurs soeurs ou que le père surveille sa fille . Ils les laissent "libres" de faire ce qu'elles veulent .
Meme cetaines filles vont dormir chez leur copain ( et donc chez ses parents) à l'age de 15 ans sans que personne ne s'en offusque .Moi je ne dis rien car cela ne me regarde pas , mais je n'en pense pas moins .
Si j'avais eu une soeur , jamais je ne l'aurais laissé faire des choses pareilles.

A mon avis , c'est l'éducation qui est primordiale pour l'équilibre des futurs enfants , et il suffit d'éduquer simplement avec quelques règles de bon sens et quelques barrières.
Je te souhaite de t'en sortir dans cette tache qui est d'élever tes enfants.
Mais je suis sur que tu y arrivera très bien .
Avec de l'amour et une éducation traditionnelle et catholique , les choses deviennent plus simple.

Que Dieu benisse tes enfants

ursulavonglott
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Message non lu par ursulavonglott » lun. 06 mars 2006, 15:55

Alors....bonjour, je ne sais pas si ce forum comporte quelque part une section présentation, donc j'entre directement au coeur du débat! Evidemment vous n'êtes pas sans savoir qu'à l'heure actuelle, compte tenu des lois en vigueur concernant l'homophobie, le sujet que vous abordez est extrêmement délicat.

Cependant, pour n'être pas d'accord avec l'immense majorité de ce qui est dit en ce lieu et pour être cependant persuadée que l'échange cordial est la meilleure solution pour comprendre et faire avancer le monde dans l'harmonie, je me prête au jeu d'une réponse. Je l'aimerais être la plus construite possible, mais compte tenu de l'immense variété des posts, et des remarques faites, je crains que fatalement elle ne déborde dans la logorrhée...

Avant de me lancer courageusement dans le débat, je souligne que je suis catholique et lesbienne. Sachez qu'il existe de nombreuses associations d'homosexuel(le)s qui cherchent à concilier une vie religieuse avec le fait d'être gay. Je me rend compte en vous lisant que si l'un de vos proche était homosexuel, il n'aurait que la solution de s'arracher à sa famille pour éviter le suicide, et n'oserait probablement pas franchir le pas pour le dire.

alors...lançons nous point par point :
Propos initiaux supprimés. | Franck


Légalement cette hypothèse a été écartée de la majorité des pays cuvilisés depuis des années. Je ne me sens pas malade, pas plus que les centaines de dirigeants politiques, les centaines d'intellectuels brillants, d'artistes et de penseurs homosexuels qui ont marqué l'histoire du pays. Je n'apporterai pas plus d'arguments sur ce point tant il est aisé d'en trouver où que l'on cherche.
cela deviendrait dramatique si on voulait mettre l'homosexualité comme un modèle de société. Ils veulent remettre en cause les créations de Dieu et ses lois de la natures .
Mais qui donc?? Je ne connais aucun homosexuel qui ait un jour demandé à qui que ce soit d'établir sa sexualité comme une norme :blink: Contrairement d'ailleurs aux hétérosexuels pour lesquels celà est tout à fait naturel... Je vous entend parler des "Lobby" gays comme s'ils formaient un groupement ramifié organisé et révolutionnaire. Je dois dire que c'est relativement étrange, dans la mesure ou un gay est une personne normale, fondue avec le reste d'une humanité hétéroclite, et qui souhaite simplement être traité en égal.
Ce qu'on appelle homosexualité regroupe tout un ensemble de relations avec le même sexe qui ont toutes en commun l'exclusion de l'autre sexe. Et ce commun se retrouve bien d'autres pratiques comme la pédophilie, la zoophilie, l'onanisme, la nécrophilie, etc
Je suis heureuse que cette abérant rapprochement ait été dénoncé, celà m'évite de le faire. Je n'exclus pas l'autre sexe, j'ai plein d'amis mâles, et j'ai également un père.
Cela peut-être une question de laideur ou de handicap, d'argent, d'inhibitions dues à des traumatismes, de malchance, de présence d'un(e) rival(e) plus heureux(se) et de ce qui me semble être le plus décisif : la croyance en son insuffisance
Je ne suis ni particulièrement laide, ni la plupart de mes amis, ni pauvre, ni inhibée, ni particulièrement déshinibée, je n'ai pas été traumatisée, ni violée, ni brimée, et je ne crois pas plus qu'un autre en mon insuffisance ni en mes supers pouvoirs. Je pense pouvoir me définir comme quelqu'un de relativement dans la moyenne, en fait.
Mais je n'y ai trouvé aucune référence à une étude statistique sur la proportion d'homosexuels au sein de la population pédophile. Je n'en ai pas non plus trouvé trace sur Internet. Pourtant dans le climat "homophile" actuel, si ces chiffres (qui doivent bien exister) permettaient d'infirmer le préjugé populaire sur la correlation statistique entre homosexualité et pédophilie, ils ne manqueraient pas d'être amplement diffusés... Mais peut-être ces chiffres ne sont-ils pas à l'avantage du lobby gay ?
merci d'avoir également relevé cette abération de la pensée....
s’il ose faire le grand saut vers l’autre, le différent (la fille), qui lui révèlera qui il est : un garçon. Tout cela si le père a bien vaqué à sa tâche.
nous voyons toutes ces revendications immatures de la part du lobby gay.


je n'en ajouterai pas concenant l'utilisation récurrente du mot "lobby". Mais ma foi, si les parents sont coupables, je souhaite à tous les gens qui témoignent ici d'être des parents exemplaires. Sinon je crains fort qu'il ne faille vous flageller devant l'être suprême pour racheter les pêchés futurs de vos chers et tendres enfants...Je ne dis pas qu'ils seront fatalement gays, mais en revanche si celà arrive, quelle tragédie! Et quel poid sur les épaules des pères et mères!
Curieusement, j'ai un père une mère, les deux ont été présents durant mon éducation... et la plupart des autres gays que je connais également...Concernant ensuite les "rvendications immatures", je crois qu'il est sage de réaliser que même parmi les gays, il y a des différences de points de vue, des gens pour et des gens contre le mariage, des gens pour et des gens contre le droit d'adoption. Comme partout en fait, il n'existe pas UN modèle standar du gay incapable de penser par lui-même et à la merci d'un quelco,que lobby tout puissant!

C'est pour ça que je pense que l'homosexualité n'est pas du à un manque affectif d'un des 2 parents , mais plutot une relation "bizarre" , c'est à dire sans gène et sans pudeur avec le sexe opposé.
C'est pour ça , qu'à mon humble avis , c'est un problème d'éducation qui dérègle sexuellement les enfants.
ha? les deux parents. Pauvres parents. Je pense qu'il est de notoriété à peu près commune qu'il est extrêmement difficile pour un homosexuel d'en parler à ses parents, qu'un homosexuel met des années à oser passer le pas, qu'il a extrêmemnt peur dans la plupart des cas de la réaction de ses parents et que par conséquent, il vit dans le secret le plus absolu souvent durant des années. S'il est une chose dont il est difficile de parler c'est bien de sa sexualité car elle relève de notre être intime et que donc, il ne va pas de soi de la partager. Par conséquent je pense que plus que les autres un homosexuel est d'une pudeur à toute épreuve à cet égard.
La mère a tout autant à avoir dans cette catastrophe !
pourquoi ai-je le sentiment que vous parlez de la fin du monde? A ma connaissance aucun homosexuel n'a jamais provoqué de guerre, lancé de bombe atomique, provoqué de catastrophe naturelle...Et puis comme l'homosexualité n'est pas un choix, il y a fort à parier que la proportion d'homosexuels retsera ce qu'elle est et a probablement toujours été, à ceci près que peut-être il existe un moyen de le vivre mieux.
on leur apprend que, selon leur sensibilité et ce qu'ils "ressentent profondément", ils peuvent choisir entre la relation hétérosexuelle et la relation homosexuelle...l'important n'est pas l'orientation que l'on choisi
vous avez donc choisi d'être hétérosexuel? Ca alors! vous vous êtes donc posé sérieusement la question de savoir si vous alliez coucher avec une fille ou un garçon? Il faudra que je me renseigne, mais concernant les hétérosexuels que je fréquente, il me semble qu'il s'était agit d'une chose allant de soi. Peut-être devriez-vous vous poser des questions? ;-)
Seul le catholicisme peut faire des familles équilibrées .
Je rappelle qu'il existe des catholiques gays, des musulmans gays, des bouddhistes gays, des juifs gays...
et que je suis moi même de confession catholique.


En espérant avoir des réponses, et même, qui sait des questions!

bonne fin de journée.

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Message non lu par monachorum » lun. 06 mars 2006, 16:17

Bonjour à vous et soyez la bienvenue dans ce forum. :)
Légalement cette hypothèse a été écartée de la majorité des pays cuvilisés depuis des années. Je ne me sens pas malade, pas plus que les centaines de dirigeants politiques, les centaines d'intellectuels brillants, d'artistes et de penseurs homosexuels qui ont marqué l'histoire du pays. Je n'apporterai pas plus d'arguments sur ce point tant il est aisé d'en trouver où que l'on cherche.
Charles à plutôt bien expliqué ce qu'était l'homosexualité et le rapport à sa propre sexualité. Moi non plus je ne considère pas vraiment que l'homosexualité soit une maladie mentale, j'utilise plus le terme de "déviance" en vertu d'un aspect finalisant stérile de l'acte sexuel de deux individus identique (même sexe).
Et personne ne nie le fait qu'un homosexuel puisse être brillant, mais je ne saisis pas en quoi ce principe de sexualité serait en lien avec la création, l'art etc. C'est je le crois un cliché comme de dire que les noirs sont doués pour l'athlétisme naturellement.

Mais qui donc?? Je ne connais aucun homosexuel qui ait un jour demandé à qui que ce soit d'établir sa sexualité comme une norme Contrairement d'ailleurs aux hétérosexuels pour lesquels celà est tout à fait naturel... Je vous entend parler des "Lobby" gays comme s'ils formaient un groupement ramifié organisé et révolutionnaire. Je dois dire que c'est relativement étrange, dans la mesure ou un gay est une personne normale, fondue avec le reste d'une humanité hétéroclite, et qui souhaite simplement être traité en égal.
Et pourtant en incluant l'hypothèse d'un mariage gay on induit ce phénomène comme hypothétiquement une norme ? Je pense qu'il existe un groupe d'influence gay et lesbiens comme il existe un groupe d'influence franc-maçon, juif, beur, catholique etc. Ne pas le souligner et refuser de voir qu'il puissent exister ces lobbys c'est je pense faire preuve d'angélisme politique. Chacun individu pour arriver à ce qu'il désire lutte avec des individus qui lui ressemblent (l'union fait la force), mais ce groupe même s'il n'est pas du tout homogène, représente quand même bien un groupe de pression, sinon comment le pacse serait arrivé dans les débats publics ?

Je suis heureuse que cette abérant rapprochement ait été dénoncé, celà m'évite de le faire. Je n'exclus pas l'autre sexe, j'ai plein d'amis mâles, et j'ai également un père.
Un homme homosexuel pratique sa sexualité avec un autre homme qui lui aussi choisis son acte. La pédophilie signifie l'exercice de la sexualité dans l'affrontement avec un homme et un enfant qui n'a rien choisis du tout mais qui le subit. En effet le parallèle est je pense plutôt délicat à faire sauf si on comprends ces deux phénomènes comme existants dans une problèmatique d'appréhension de sa sexualité.

Je ne suis ni particulièrement laide, ni la plupart de mes amis, ni pauvre, ni inhibée, ni particulièrement déshinibée, je n'ai pas été traumatisée, ni violée, ni brimée, et je ne crois pas plus qu'un autre en mon insuffisance ni en mes supers pouvoirs. Je pense pouvoir me définir comme quelqu'un de relativement dans la moyenne, en fait.
La question n'est pas de savoir si les gays et les lesbiennes ont eu plus a souffrir d'un manque affectif, je crois qu'il y a autant d'homosexuel que de chemin personnel.


j'aimerai juste vous posez cette question : comment vous qui vous identifiez comme catholique et lesbienne, persevez-vous le message de Jésus et comment trouvez-vous votre place dans l'Eglise ?

Vos répondes m'interessent beaucoup parce que je ne connais pas du tout cette problèmatique.

Merci,


En Christ amour,

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Message non lu par oak » lun. 06 mars 2006, 17:32

Avant de me lancer courageusement dans le débat, je souligne que je suis catholique et lesbienne. Sachez qu'il existe de nombreuses associations d'homosexuel(le)s qui cherchent à concilier une vie religieuse avec le fait d'être gay.

Je me rend compte en vous lisant que si l'un de vos proche était homosexuel, il n'aurait que la solution de s'arracher à sa famille pour éviter le suicide, et n'oserait probablement pas franchir le pas pour le dire.
C'est vrai qu'il faut du courage pour sauter dans "la fosse aux lions"... J'admire, je connais personnellement les problèmes des homosexuels chrétiens, et je reconnais la vérité de ce qui est dit, la première source de souffrance des homosexuels est l'ostracisme.

Si je n'avais pas été en contact avec des amis proches qui s'efforçaient de persévérer dans la foi, malgré l'ostracisme de leur milieu chrétien, il est certain que je serais toujours dans "les préjugés chrétiens bien-pensants".

J'ai fini par admettre que "l'esprit souffle où il veut".... Et qu'il ne sert à rien d'ostraciser des personnes parce qu'on ne comprend pas...

Une amie m'a rappelé une vérité fondamentale "nous sommes tous appelés à la sainteté", et si ce n'était que par nos propres efforts nous n'y arriverions pas.

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Message non lu par ursulavonglott » lun. 06 mars 2006, 18:11

Hé bien pour moi le problème a sans doute été bien moins cruel que pour de nombreux autres homosexuels assidus par rapport aux textes, au prêche et à la fréquentation des églises, qui plus est entourés d’une famille extrêmement croyante et peu encline à revoir ses positions trop souvent figées sur certains problèmes tels que celui-ci par exemple.

Je viens personnellement d’alsace, ce qui signifie enseignement religieux dès la plus tendre enfance, et ce jusqu’au lycée au moins. Mais cet enseignement, plutôt agréable n’a ho grand jamais mis en avant un quelconque rejet de certains type de sexualité. Il orientait plus vers le respect des commandements, la glose de certains textes, l’amour, le respect…etc.

La question de savoir pourquoi croire et que pouvait m’apporter ou non le fait de croire en Dieu m’est venue ensuite. Mais c’est un débat qu’il faudrait lancer ailleurs…j’ai tellement vu de gens que leur foi rendait malheureux, que parfois les bienfaits d’une croyance assidue et aveugle me sont restés obscurs.

La religion devrait tout de même avoir pour fondement l’épanouissement profond de l’être, l’amour est un maître mot. En y réfléchissant, je me suis demandé à quoi me servirait de croire en une chose destructrice pour moi-même. S’il s’agissait de me haïr, et d’expier le pêcher d’amour, la religion m’aurait parut absurde !
Pourtant rejeter la religion était également impossible. Simplement et c’est encore une autre piste de réflexion, il me semble que ne pas croire est fondamentalement bien plus difficile que de croire.

Donc, il me fallait bien trancher, et parvenir à cette conclusion que ma sexualité tout comme ma spiritualité devaient demeurer intactes pour vivre, simplement (au sens strict : ne pas mourir). Concilier les deux depuis ce point n’a pas été douloureux. Je ne peux me résoudre à penser que Dieu m’aurait créée telle que je suis s’il n’avait pas voulu que j’existe. Je ne peux me résoudre non plus à penser que si Dieu est amour, il s’agit de souffrir en raison d’un amour auquel je ne peux rien…s’il est je le précise réciproque et légitime. La simplicité pure de la vie m’a sauté aux yeux. Et depuis tout va bien.

Je note que ce chemin spirituel personnel s’est fait avant un quelconque passage à l’acte. Cela a pris des années, d’abord de réaliser qui j’étais, ensuite de penser qui j’étais et de parvenir à concilier l’ensemble de contradictions douloureuses que cela impliquait. Il s’agit là d’un véritable déchirement, et c’est d’abord avec soi même qu’il faut livrer bataille.


mais pour creuser cette question il existe un site; David et jonathan, qui comporte de nombreux documents à ce sujet.


:arrow: Pour Charles, je ne comprends pas bien en quoi l'intervention de Proust ou de wittgenstein peuvent aporter une assise à ta position. Pourquoi de mon côté n'aurais je pas recours, je n'en sais rien, à Foucault, ou Heiddeger? Je ne suis pas certaine que l'écriture travaillée (je m'amuse en me remémorant cet ouvrage dont le titre ici pourrait parraitre provocateur : Proust l'oeuvre cathédrale) et passée sous les multiples filtres de la création puisse prouver quoique ce soit de psychanalytique et généralisé...

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