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par Héraclius » mar. 30 déc. 2014, 21:43
De toute façon un corps inhumé finit décomposé et est détruit aussi sûrement que le corps brûlé. Poussière, tu retournas à la poussière...
L'importance du geste est donc entièrement symbolique. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas de valeur.
Il y a des vérités éternelles. Ce qui était vrai hier l'est aussi aujourd'hui et le sera demain.
Bien sûr. Mais ce genre de chose tient de la loi canonique, et non du dogme. L'interdiction de la crémation a servi initialement à combattre les rites païens, je suppose. Aujourd'hui, non.
Il n'en demeure pas moins que l'inhumation AMHA est la voie symboliquement la plus sûre. C'est une attestation de foi post-mortem, en quelque sorte.
Héraclius -
''Christus Iesus, cum in forma Dei esset, non rapínam arbitrátus est esse se æquálem Deo, sed semetípsum exinanívit formam servi accípiens, in similitúdinem hóminum factus ; et hábitu invéntus ut homo, humiliávit semetípsum factus oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus illum exaltávit et donávit illi nomen, quod est super omne nomen, ut in nómine Iesu omne genu flectátur cæléstium et terréstrium et infernórum.'' (Epître de Saint Paul aux Philippiens, 2, 7-10)